mil desculpas
Je n'ai pas pu répondre avant donc désolé. Et je vais essayer de faire court :
- Sur socialisme et communisme, une bonne partie a été dite. L'utilisation du terme socialisme s'est généralisée à partir du moment où a été compris le fait qu'on ne passerai pas au communisme d'un seul coup. Marx parlait de phase inférieure du communisme, le terme socialisme est plus précis et à l'avantage d'être exact : socialisme on "socialise", communisme tout est devenu commun (plus besoin de socialiser car il n'y a plus de rapports "sociaux" mais uniquement des rapports humains). Enfin, pour le côté politique : on (le Comité pour une internationale ouvrière CIO/CWI) utilise le terme socialisme, souvent avec l'adjectif "authentique" -ou genuine en anglais- pour définir la tâche qu'aura à effectuer la génération qui fera la révolution. Instaurer le socialisme, c'est instaurer les bases matérielles pour aller vers le communisme.
- sur la réunion : nous allons éditer une brichure restranscrivant le discours d'André Ferrari. Pour tout renseignement, nous mailer.
- André est membre du Comité exécutif du P-sol et dirigeant de socialismo revolucionario (section brésilienne du Comité pour une internationale ouvrière). L'analyse et l'orientation développée sont celles de SR tout en rendant compte de la construction du P-sol dans laquelle nous sommes impliqués. Le P-sol n'est pas un parti monolithique, divers courants l'ont initié (se réclamant tous du socialisme, mais au delà des mots il faut un programme et des actes) et les débats existent en son sein sur la stratégie à suivre. Celle que nous défendons est celle d'un Psol tourné vers la lutte des classes, défendant un programme économique socialiste (refus de payer la dette, nationalisation sous le contrôle des travailleurs des principaux secteurs de l'économie, expropriations des grands propriétaires terriens etc.), basé sur l'indépendance de classe (pas d'appel à voter Lula au second tour en 2006, pas d'alliance électorale avec le centre gauche), le contrôle par ses membres (contrôle sur les élus, paiement des élus au salaire moyen d'un travailleur, et démocratique (droit de plateforme locale ou nationale, organisation en sections réellement structurées, élections des divers dirigeants etc.).
-Le Psol peut soit réussir à se construire en tant que parti réellement socialiste soit effectivement se terminer en parti réformiste de gauche, c'est toute la lutte à mener aujourd'hui, et ce qui ne sera pas la moindre des choses sera l'entrée en masse de travailleurs, de jeunes, etc. prêts à lutter. Plus de 800 000 ont signé pour la légalisation du Psol (et valider ces signatures c'est sacrément compliqué au Brésil) ce qui donne une idée du début d'impact qu'a le Psol, sans que cela doive faire sous estimer les tâches qui restent.
pour plus d'info :
www.sr-cio.org
http://grcio.org.free.fr