Cartes sur le droit des homosexuels

Dans le monde...

Message par Surgut » 05 Juin 2007, 16:20

(Pumsz @ mardi 5 juin 2007 à 14:32 a écrit :
(Surgut @ lundi 4 juin 2007 à 20:35 a écrit : Il faut tout de même relativiser: sur cette carte, on voit qu'en Russie l'homosexualité est tolérée...
Il y a quelques jours, le Monde publiait un article où il racontait qu'une manif pour les droits des homosexuels a été réprimée brutalement à Moscou.

...

Ca dit qu'il n'y a pas de droits pour l'union des homosexuels, et rien (aucune loi, sanction) contre l'homosexualité. Après, la manifestation a été interdite, et c'est des néonazi qui ont attaqués la manifestation. (bon, même si les policiers en Russie sont complice des ces actes, ça n'empeche que ce n'était pas officiel -la répréssion par la violence)
C'étaient des flics, c'était la police qui a réprimé.

L'article était très clair là-dessus....

Malheureusement, je ne l'ai pas gardé.... :( Peut-être c'est mon imagination...
Surgut
 
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Message par jamesbataille » 05 Juin 2007, 18:29

(Surgut @ mardi 5 juin 2007 à 16:20 a écrit :
(Pumsz @ mardi  5 juin 2007 à 14:32 a écrit :
(Surgut @ lundi  4 juin 2007 à 20:35 a écrit : Il faut tout de même relativiser: sur cette carte, on voit qu'en Russie l'homosexualité est tolérée...
Il y a quelques jours, le Monde publiait un article où il racontait qu'une manif pour les droits des homosexuels a été réprimée brutalement à Moscou.

...

Ca dit qu'il n'y a pas de droits pour l'union des homosexuels, et rien (aucune loi, sanction) contre l'homosexualité. Après, la manifestation a été interdite, et c'est des néonazi qui ont attaqués la manifestation. (bon, même si les policiers en Russie sont complice des ces actes, ça n'empeche que ce n'était pas officiel -la répréssion par la violence)

C'étaient des flics, c'était la police qui a réprimé.

L'article était très clair là-dessus....

Malheureusement, je ne l'ai pas gardé.... :( Peut-être c'est mon imagination...

a écrit :
A Moscou, la Gay Pride attire les foudres
Arrestations et heurts ont marqué la deuxième édition de la manifestation décriée.
Par Lorraine MILLOT
LIBERATION QUOTIDIEN : lundi 28 mai 2007
Moscou de notre correspondante
     
Pour la deuxième tentative de Gay Pride à Moscou, les militants homosexuels russes et étrangers n'avaient déjà plus pour ambition que de traverser la rue Tverskaïa, soit un parcours d'une vingtaine de mètres, pour aller remettre une lettre à la mairie de Moscou. Mais c'était encore trop pour les autorités russes, qui avaient interdit la manifestation, et pour de petits groupes de casseurs qui rôdaient hier midi autour de la mairie «pour dérouiller les pédérastes».
Comme l'an dernier, l'organisateur de cette parade, le jeune militant gay Nikolaï Alexeïev, a été arrêté par la police au tout début de la manifestation, ce qui lui a permis d'éviter les coups. Pendant une heure, la police russe a ensuite laissé les casseurs attaquer un à un les militants dès qu'ils osaient dérouler une pancarte ou un drapeau arc-en-ciel. Un député transsexuel italien a pris un oeuf en pleine face. Le militant britannique Peter Tatchell a reçu un coup de poing dans l'oeil. Le député Vert allemand Volker Beck, qui avait terminé la première Gay Pride russe le visage en sang, a cette fois été très vite arrêté par la police, qui s'est chargée de le molester. «Les policiers m'ont attrapé et frappé, mais pas trop gravement», a rapporté Volker Beck, libéré un peu plus tard grâce à l'intervention des ambassades de France et d'Allemagne.
Remue-ménage. Les deux chanteuses du groupe russe Tatu, qui ont bâti leur célébrité en se prétendant lesbiennes, ont aussi fait cette année une courte apparition au centre de la mêlée. Un énorme van noir a déposé les deux jeunes filles, avec leurs gardes du corps, devant la mairie. Aussitôt prises par la cohue de journalistes et de casseurs, les deux mignonnes se sont dégagées pour regagner leur van.
Pour parfaire l'absurde de ce théâtre de rue, un célèbre député du parti d'extrême droite russe LDPR, Alexeï Mitrofanov, avait rejoint cette année les organisateurs pour défendre «la civilisation européenne». Le ralliement de ce clown politique, qui sert fidèlement les intérêts du Kremlin, fait d'ailleurs soupçonner que le régime de Poutine, tout en interdisant ces manifestations, est bien résolu à tirer parti de cette agitation. «L'année dernière déjà, Nikolaï Alexeïev m'avait raconté qu'il s'était concerté avec l'administration présidentielle», confie Alexeï Khodorkovski, un autre activiste, qui comme la plupart des homosexuels russes, est très hostile à ces parades. A Moscou et dans plusieurs grandes villes, les clubs et points de rencontres homosexuels ont pu se multiplier assez librement ces derniers temps et beaucoup craignent que ce remue-ménage attire de nouvelles menaces. «Hormis Alexeïev et ses amis, personne n'a besoin de cette manifestation, estime Khodorkovski. Provoquer ainsi la société russe ne fait que renforcer l'homophobie.» Avec quelques dizaines d'autres militants, cet autre leader homosexuel russe a d'ailleurs pu sans problème tenir une vigile d'une heure au centre de Moscou, samedi, non pas «pour l'homosexualité» mais «contre l'homophobie» .
Néonazis. Lors de la dernière «marche des mécontents» organisée par l'opposition radicale à Poutine en avril à Moscou, le régime a déjà montré comment il compte récupérer la cause gay. Un groupe de folles outrageusement maquillées avait été amené et filmé parmi les manifestants, pour pouvoir ensuite insinuer que les opposants à Poutine sont des «invertis» et des «pervers », inspirés par la débauche occidentale.
«Bien sûr, il y a des provocateurs. Mais il faut bien que nous nous battions pour faire valoir nos droits!» rétorquait hier Lena, toute jeune lesbienne qui avec un groupe de copines aura tenu plusieurs minutes face à des néonazis qui les couvraient d'insultes. «Vous êtes des animaux!», «Prostituées!» leur lançaient les crânes rasés, bavant de rage. «C'est plutôt vous les animaux!» répondaient bravement les filles. Cette scène-là s'est achevée par des crachats et quelques coups de pieds dans le dos quand elles ont finalement battu en retraite. «Mais nous reviendrons l'année prochaine, et jusqu'à ce qu'on puisse enfin s'affirmer homosexuel en Russie !» assuraient-elles.


Les flics et les skins se sont bien partagés le boulot !
jamesbataille
 
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