Pérou : tremblement de terre

Dans le monde...

Message par pelon » 19 Août 2007, 22:03

a écrit :
EL TERREMOTO Y LOS BUITRES
Hugo Blanco
En el terremoto de1950 en el Cusco colaboré como voluntario en el sistema de ayuda, mi tarea era empadronar a los damnificados y sus necesidades, al principio éramos recibidos con cariño, cuanto más avanzábamos en el trabajo iba creciendo la hostilidad, la gente reventaba “¡Nos han empadronado 10 veces y no nos llega nada!”.
Eso era cierto, la ayuda nacional e internacional fue devorada por los buitres de la burocracia oficial.
Cuando el terremoto de Ancash en 1977, estando preso, me enteré de que sucedió lo mismo.
Ahora, al parecer es igual, los buitres de la burocracia oficial están engordando con el dolor de las víctimas, felices por las grandes cantidades de ayuda nacional e internacional que llega.
El saldo del último terremoto además de los 500 muertos y más de 1500 heridos: 45 mil viviendas afectadas, 250mil damnificados.
En primer lugar señalemos  que no es cierto que los desastres naturales afecten por igual a ricos y pobres. Los ricos no viven en precarias viviendas de adobe que fueron las que se derrumbaron. Los ricos tienen el suficiente dinero para irse de la zona y tienen a dónde ir.
Es la población pobre de la zona afectada, más la de los villorrios aislados la que sufre, sin vivienda, sin agua, sin fluido eléctrico, con muertos que enterrar, con heridos desatendidos, sin dinero para comprar alimentos que han decuplicado su precio.
Es cierto que han recibido la promesa del presidente de la república de que “¡Nadie morirá de hambre!”, pero como sabemos, en todos los aspectos, continúa Alan García con sus promesas de campaña electoral que no se cumplen. A más de tres días del terremoto, a pesar de las grandes cantidades de ayuda llegada del país y del exterior, la mayor parte de la gente sigue sin recibir nada.
Las víctimas desesperadas por el llanto de hambre y de sed de los niños, han iniciado el asalto de almacenes que cuadruplicaron el precio de los productos, de vehículos que transitan rebosantes de comida ante sus ojos hambrientos.

Vemos en la imagen publicada en el diario “El Comercio” de Lima a un padre con 5 pescados sacados del camión frigorífico de una gran empresa, el diario califica de “injustificable” el esfuerzo por alimentar a sus hijos.
Los miembros de la policía encargados de “hacer guardar el orden” en muchas oportunidades no intervinieron. En otras, realmente “hicieron guardar el orden”, organizaron el reparto que ellos mismos ejecutaron. Les felicitamos calurosamente, sabemos igual que ellos, que han de recibir un castigo de sus superiores, admiramos el florecimiento de la solidaridad humana en sus corazones.
En lugar de agilizar la entrega de ayuda, la medida que ha tomado el gobierno ha sido enviar fuerzas represivas para evitar el ataque a los camiones de las empresas que transportan alimentos.
Recomendamos a los donantes que vigilen directamente el destino de sus donaciones, quienes pueden usar la vía de alguna ONG, que lo hagan, en general son rutas garantizadas. Lo que es seguro es que la vía gubernamental está llena de buitres que devorarán la mayor parte de la ayuda.
De paso mencionemos que los servicios de la empresa telefónica cuyo sirviente es el gobierno de Alan García colapsó en forma criminal luego del sismo, naturalmente queda impune.

19 de agosto del 2007


(traduction rapide a écrit :
Le tremblement de terre et les vautours

Pour le tremblement de terre de Cuzco, en 1950, j’avais collaboré comme volontaire. Ma tâche était de recenser les victimes et leurs besoins. Nous fûmes, au début, reçu par les gens avec affection. Plus nous avancions dans le travail plus croissait l’hostilité. Les gens explosaient de colère : «  ils nous ont recensé 10 fois et rien n’arrive ! »
C’était la vérité, l’aide nationale et internationale fut dévorée par les vautours de la bureaucratie officielle.
Quand eut lieu le tremblement de terre d’Ancash, en 1977, j’étais alors en prison, j’ai appris que cela s’était passé de la même manière. On dirait qu’il se passe actuellement la même chose, les vautours de la bureaucratie d’Etat s’engraissent sur la douleur des victimes, profitant de l’aide nationale et internationale qui arrive. Les conséquences du dernier tremblement de terre : 500 morts, 1500 blessés, 45 000 logements affectés, 250 000 victimes.
Tout d’abord, il n’est pas vrai que les catastrophes naturelles touchent de la même manière riches et pauvres. Les riches ne vivent pas dans des logements précaires aux murs de torchis, précisément ceux qui se sont effondrés. Les riches ont suffisamment d’argent pour partir de la zone et ils ont où aller.
C’est la population pauvre de la zone touchée, et encore plus celle des parties isolées qui souffre, sans toit, sans eau, sans électricité, avec ses morts à enterrer, avec des blessés laissés sans soin, sans argent pour acheter les aliments dont le prix a décuplé.
Il est vrai qu’ils ont reçu la promesse du Président de la République que « Personne ne mourra de faim ! ». Mais, comme nous savons, Alan Garcia continue avec ses promesses non tenues de la campagne électorale. Plus de trois jours après le tremblement de terre, malgré les grandes quantités d’aides intérieures et extérieures, la majorité des gens continue à ne rien recevoir.
Les victimes désespérées par les pleurs des enfants affamés et assoiffés, ont commencé des attaques de magasins qui ont multiplié par 4 les prix, de véhicules débordant de nourriture devant leurs yeux affamés.

Ici la photo d’El Comercio.

Nous voyons dans l’image publiée par le journal « El Comercio » de Lima un père avec 5 poissons sortis d’un camion frigorifique d’une grande entreprise, le journal qualifiant cet effort pour nourrir ses enfants d’ « injustifiable ».
Les membres de la police chargés de « faire respecter l’ordre », dans de nombreuses opportunités, ne sont pas intervenus. Dans d’autres cas, ils ont réellement « fait respecter l’ordre » en effectuant eux mêmes la répartition. Nous les félicitons chaleureusement, nous savons autant qu’eux qu’ils risquent d’être punis par leurs supérieurs, nous admirons le fait que leur cœur ait été touché par la solidarité humaine.
Au lieu d’activer la remise des aides, la mesure qu’a prise le gouvernement c’est d’envoyer les forces de répression pour empêcher l’attaque des camions des entreprises qui transportent des aliments.
Nous recommandons aux donateurs de surveiller directement la destination de leurs dons, s’ils peuvent utiliser une ONG, qu’ils le fassent, c’est une voie généralement garantie. Ce qui est sûr c’est que la voie gouvernementale est pleine de vautours qui dévorent la plus grande partie de l’aide.
Au passage, nous mentionnons que les services de l’entreprise de téléphone (NDT : entreprise privée) dont le gouvernement d’Alan Garcia est le serviteur, se sont effondrés de manière criminelle après le séisme, naturellement en toute impunité.
Le 19 août 2007

         
pelon
 
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Message par jeug » 20 Août 2007, 09:34

Comme d'habitude, le pouvoir est dans ce cas beaucoup plus prompt (et c'est peu dire comme ça !) à rétablir l'ordre qu'à organiser les secours.
Parce que rétablir l'ordre, ça veut dire (non pas aider à ce que le travail de l'aide à la population se fasse dans le bon ordre mais) garantir le moins de dégâts possible pour les possédants. Car il faut utiliser un autre mot que le pillage quand il s'agit pour la population coupée du monde d'ouvrir un supermarché ou un camion de ravitaillement pour se nourrir. C'est un geste de survie.
Mais pour les bourgeois, la seule survie qui compte c'est celle de leur profit et de leurs biens.
Alors, comme lorsque après le passage d'un de ces grands ouragans qui dévastent le sud des USA, des populations pauvres se trouvent ignorées de tous pendant plusieurs jours, sans soins, sans eau, sans nourriture, sans logement, on envoie l'armée pour interdire l'organisation spontanée de ces populations par leur appropriation de ce qu'il y a sur place de stocks et de logements utilisables.
Et comme d'habitude, c'est sous couvert de s'opposer aux pillages par des sois-disant "bandes organisées" (c'est vrai qu'on nous la ressort à chaque fois !), ou encore, comme cette fois-ci, de "dangereux" détenus de droit commun qui ont profité de la desctruction de leur prison. (entre nous, que seraient-ils devenus si celle-ci était restée fermée ?)
jeug
 
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