CITATION
dimanche 29 juin 2003, 4h28
Grève contre la privatisation des chemins de fer en Corée du sud
SEOUL (AP) - Les transports étaient fortement perturbés dimanche pour le deuxième jour de suite dans toute la Corée du sud en raison d'une grève des travailleurs des chemins de fer protestant contre la privatisation décidée par le gouvernement.
Seuls 1.241 des 5.635 des cheminots en grève avaient repris le travail après une première journée de manifestation durant laquelle la police a procédé à l'arrestation de plusieurs centaines de travailleurs.
Le gouvernement a décidé que la grève était illégale, expliquant que la privatisation était une question relevant uniquement de la gestion.
Seulement 60% des trains passagers et 8% des trains de marchandises étaient prévus dimanche, selon un responsable de la compagnie coréenne nationale des chemins de fer.
Environ 200 policiers ont été déployés dimanche afin d'aider les opérations, a annoncé un responsable.
Les grévistes s'opposent à une proposition gouvernementale qui prévoit de rechercher des investisseurs privés intéressés par la compagnie des chemins de fer, déficitaire. Les grévistes craignent des licenciements en masse.
Samedi, des forces spéciales de la police ont mené une attaque contre une université et ont arrêté des centaines de grévistes qui se cachaient dans le campus.
Les médias locaux ont rapporté que beaucoup d'entre eux avaient ensuite été libérés avec simplement un avertissement mais que certains chefs syndicaux étaient toujours interrogés par la police. AP
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CITATION
lundi 30 juin 2003, 5h33
La circulation des trains toujours perturbée en Corée du sud en raison des grèves
SEOUL (AP) - Défiant le gouvernement, des milliers de travailleurs des chemins de fer sud-coréens n'ont pas repris lundi le travail pour un troisième jour de protestations, perturbant la circulation des trains sur l'ensemble du pays.
Environ 8.230 employés des chemins de fer, dont 3.866 conducteurs, ont poursuivi la grève pour protester contre le plan de privatisation prévu par le gouvernement dont ils pensent qu'il pourrait entraîner des licenciements.
Le gouvernement a décidé que la grève était illégale,et a averti que les travailleurs qui ne reprendraient pas le travail au plus tard dimanche auraient à faire face à des sanctions disciplinaires sévères, dont des licenciements.
Pourtant, lundi, seulement 46% du trafic passagers était assuré ainsi que 12% du trafic des marchandises.
Le président Roh Moo-hyun a déclaré lundi que son gouvernement agirait avec mesure et faisait la différence entre le travail et la gestion, mais qu'"il ne tolérera aucune illégalité et agira strictement selon les lois et les principes".
Environ 100.000 travailleurs dans le métal appartenant à la confédération syndicale coréenne, le deuxième plus important groupe de travailleurs, ont également prévu de faire grève cette semaine afin de demander de meilleures conditions de travail. AP
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