hmy: Dans les partis de droite, j'avais oublié de mentionner le MNR, qui a longtemps exercé le pouvoir après la révolution de 1952, et a évolué du "nationalisme-populisme de gauche" à la droite classique, voire d'extrême-droite : il a soutenu la dictature de Banzer et Goni. Il avait encore 18 % des voix en 1993, mais beaucoup de ses adhérents sont partis à Podemos et on ne parle pratiquement pas du MNR dans la presse aujourd'hui.
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Lutte de classes en Bolivie
par Vérié » 13 Oct 2008, 06:58
hmy: Dans les partis de droite, j'avais oublié de mentionner le MNR, qui a longtemps exercé le pouvoir après la révolution de 1952, et a évolué du "nationalisme-populisme de gauche" à la droite classique, voire d'extrême-droite : il a soutenu la dictature de Banzer et Goni. Il avait encore 18 % des voix en 1993, mais beaucoup de ses adhérents sont partis à Podemos et on ne parle pratiquement pas du MNR dans la presse aujourd'hui.- Vérié
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par Vérié » 13 Oct 2008, 14:08
Voici la liste des organisations qui vont participer à une marche de 199 kms, de la région d'Oruro à La Paz, pour faire pression sur le Congrès National qui réunit à la fois députés et sénateurs, afin que ce congrès accepte le référendum pour la nouvelle constitution de Morales. Ce projet comporte divers volets : réforme agraire, autonomie des provinces, possibilite de réélection de Morales pour un nouveau mandat présidentiel.
Morales prendra la tête de cette marche. Cette tactique de pression est classique, dans la mesure où Morales veut respecter scrupuleusement les institutions.
Cette liste permet de se faire une idée du nombre d'organisations. Elle recouvre ce que l'on appelle communément en Bolivie "les secteurs sociaux". On remarque qu'elle comporte davantage d'organisations de paysans, d'artisans voire de petits patrons que d'organisations ouvrières, même si la COR d'El Alto y figure. (Cette COR est elle-même "interclassiste".)
La direction nationale de la COB n'y figure mais elle soutient, bien que la COB mineurs et la COB enseignants - l'aile gauche de la COB - refusent de participer à la marche. La Fencomin (coopérativistes) figure sur cette liste officielle publiée par ABI, mais la presse annonce ce matin que les coopérativistes ne participeront pas car la constitution limite, selon eux, les possibilités d'ouvrir l'exploitation de nouveaux gisements de minerai.
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Précédente manif devant le congrès, place Murillo, à La Paz en février 2008.
Morales prendra la tête de cette marche. Cette tactique de pression est classique, dans la mesure où Morales veut respecter scrupuleusement les institutions.
Cette liste permet de se faire une idée du nombre d'organisations. Elle recouvre ce que l'on appelle communément en Bolivie "les secteurs sociaux". On remarque qu'elle comporte davantage d'organisations de paysans, d'artisans voire de petits patrons que d'organisations ouvrières, même si la COR d'El Alto y figure. (Cette COR est elle-même "interclassiste".)
La direction nationale de la COB n'y figure mais elle soutient, bien que la COB mineurs et la COB enseignants - l'aile gauche de la COB - refusent de participer à la marche. La Fencomin (coopérativistes) figure sur cette liste officielle publiée par ABI, mais la presse annonce ce matin que les coopérativistes ne participeront pas car la constitution limite, selon eux, les possibilités d'ouvrir l'exploitation de nouveaux gisements de minerai.
a écrit :
- Confederación Sindical de Colonizadores de Bolivia (CSCB)
2- Confederación Sindical Única de Trabajadores Campesinos de Bolivia (CSUTCB)
3- Consejo Nacional de Marcas y Ayllus de Bolivia (Conamaq)
4- Confederación Indígena del Oriente Boliviano (Cidob)
5- Federación Nacional de Mujeres Campesinas Indígenas Originarias de Bolivia (FNMCIO-BS)
6- Central Obrera Regional de El Alto (COR de El Alto)
7- Confederación de Rentistas
8- Confederación de Maestros Rurales
9- Confederación de Gremiales
10- Confederación de Fabriles
11- Confederación de Panificadores
12- Confederación Nacional de Trabajadoras del Hogar
13- Federación Nacional de Cooperativistas Mineros (Fencomin)
14- Confederación Nacional del Transporte Libre (ATL)
15- Coordinadora de las Seis Federaciones del Trópico de Cochabamba
16- Ex trabajadores del Plane
17- Coordinadora de Pueblos Étnicos de Santa Cruz (Cpesc)
18- Instituto de la Ceguera
19- Confederación de Luz y Fuerza
20- Consejo Nacional de Suyus Aymaras y Quechuas (Consaq)
21- Movimientos Sin Tierra (MST)
22- Consejo de Federaciones Campesinas Cocaleras de los Yungas (COFECAY)
23- Central de Pueblos Étnicos Mojeños del Beni (CPEMBE) 24- Empresarios Patriotas
25- Universitarios de Bolivia
26- Juventudes de Bolivia
27- Intelectuales de Bolivia
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Précédente manif devant le congrès, place Murillo, à La Paz en février 2008.
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par Vérié » 14 Oct 2008, 10:46
La marche est partie de la région d'Oruro avec Morales en tête.
Voici comment Morales lui-même présente cette marche qui a pour but d'obliger le congrès à approuver un référendum consitutionnel :
"Nous marchons sans distinction de régions ni de classe sociale pour refonder la Bolivie". C'est clair, non ?
Dans le dernier numéro de Palabra Obrera
- Le patronat manoeuvre pour créer un syndicat maison dans une entreprise de 500 personnes travaillant pour la punicipalité de El Alto, depuis l'élection à la direction du syndicat de militants trotskystes (ou proches).
-Grève de 24 heures dans une entreprise de services de l'aéroport pour réclamer la réintégration d'un syndicaliste membre de la LOR licencié.
- La LOR CI estime que, meme s'il n'y a pas de pacte signé écrit entre Morales et les Oligarques, il y a un pacte tacite et que Morales renonce de fait à unee véritable réforme agraire et une véritable nationalisation des gissements d'hydrocarbures.
-La LOR appelle le POR et le MST à unir leurs forces et se concerter pour intervenir en commun lors du prochain congrès de la COB. (J'ignore ce que repréente le MST).
Voici les principaux points que la LOR-CI entend défendre au congrès de la COB (en espagnol, mais ça se comprend facilement) :
___
Morales et Pedro Montes dirigeant de la COB avant la marche sur le congrès
Voici comment Morales lui-même présente cette marche qui a pour but d'obliger le congrès à approuver un référendum consitutionnel :
"Nous marchons sans distinction de régions ni de classe sociale pour refonder la Bolivie". C'est clair, non ?
Dans le dernier numéro de Palabra Obrera
- Le patronat manoeuvre pour créer un syndicat maison dans une entreprise de 500 personnes travaillant pour la punicipalité de El Alto, depuis l'élection à la direction du syndicat de militants trotskystes (ou proches).
-Grève de 24 heures dans une entreprise de services de l'aéroport pour réclamer la réintégration d'un syndicaliste membre de la LOR licencié.
- La LOR CI estime que, meme s'il n'y a pas de pacte signé écrit entre Morales et les Oligarques, il y a un pacte tacite et que Morales renonce de fait à unee véritable réforme agraire et une véritable nationalisation des gissements d'hydrocarbures.
-La LOR appelle le POR et le MST à unir leurs forces et se concerter pour intervenir en commun lors du prochain congrès de la COB. (J'ignore ce que repréente le MST).
Voici les principaux points que la LOR-CI entend défendre au congrès de la COB (en espagnol, mais ça se comprend facilement) :
a écrit :
No a la impunidad. Cárcel y castigo para Leopoldo Fernández y todos los asesinos. * No a los pactos y negociaciones del MAS y la derecha. * Comités de autodefensa en los sindicatos y todas las organizaciones de masas. Ninguna confianza en las Fuerzas Armadas y la policía. * Aumento salarial de emergencia y escala móvil de salarios. * Por una verdadera reforma agraria. Por tierra y territorio para los pueblos originarios. * Nacionalización “100%” sin pago y bajo control de los trabajadores del gas, la minería, la banca, la agroindustria y los recursos naturales. * Reversión al estado de todas las capitalizadas. * Nacionalización de toda empresa que cierre o despida. * Monopolio estatal del comercio exterior * Ruptura de todos los pactos con el imperialismo. No pago de la deuda externa.
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Morales et Pedro Montes dirigeant de la COB avant la marche sur le congrès
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par Tchen » 19 Oct 2008, 21:08
Dans le dernier numéro de l'Egalité journal de la Gauche Révolutionnaire, il y a un bref article sur la bolivie où l'auteur affirme que le CIO est présent sous le nom d'ASR et qu'il anime une coord anti fasciste à Cochabamba. T'as déjà entendu parler d'eux Vérié?
- Tchen
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par Barnabé » 19 Oct 2008, 23:03
[quote=" (Tchen @ dimanche 19 octobre 2008 à 22:08"]
Dans le dernier numéro de l'Egalité journal de la Gauche Révolutionnaire, il y a un bref article sur la bolivie où l'auteur affirme que le CIO est présent sous le nom d'ASR et qu'il anime une coord anti fasciste à Cochabamba. T'as déjà entendu parler d'eux Vérié?
On en avait déjà parlé ici.
Des infos que j'ai eu en discutant avec un camarade de la GR, il s'agirait d'un (tout) petit noyau surtout étudiant et surtout propagandiste uniquement présent à Cochabamba.
Dans le dernier numéro de l'Egalité journal de la Gauche Révolutionnaire, il y a un bref article sur la bolivie où l'auteur affirme que le CIO est présent sous le nom d'ASR et qu'il anime une coord anti fasciste à Cochabamba. T'as déjà entendu parler d'eux Vérié?
On en avait déjà parlé ici.
Des infos que j'ai eu en discutant avec un camarade de la GR, il s'agirait d'un (tout) petit noyau surtout étudiant et surtout propagandiste uniquement présent à Cochabamba.
- Barnabé
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par Vérié » 20 Oct 2008, 07:45
ARRIVEE DE LA MARCHE A LA PAZ
Toute la vie politique et la presse se concentrent ces jours-ci sur la marche organisée par le gouvernement et le MAS pour faire pression sur le congrés afin qu'il accepte le référendum constitutionnel proposé par Morales. Cette marche, dont Morales a pris la tête, devrait arriver aujourd'hui à La Paz. La presse ne donne pas de chiffres précis, mais la marche semble réunir des foules importantes, en dépit du boycot de l'aile gauche de la COB (mineurs et enseignants surtout).
La marche a été endeuillée par la mort d'un dirigeant paysan renversé par un véhicule dont le conducteur a pris la fuite. On ignore s'il s'agit d'un accident ou d'un attentat.
MORALES SCHYZOPHRENE ?
Le ministre de l'intérieur de Morales, Rada, a annoncé que "toutes les mesures avaient été prises pour protéger le congrès et permettre aux sénateurs de siéger démocratiquement en toute tranquilité". C'est à dire que la police et l'armée ont été mobilisées au cas où les marcheurs voudraient dépasser les objectifs de simple "pression pacifique" que leur fixe Morales et le MAS...
Une foule de marcheurs sur une route en direction de La Paz
Toute la vie politique et la presse se concentrent ces jours-ci sur la marche organisée par le gouvernement et le MAS pour faire pression sur le congrés afin qu'il accepte le référendum constitutionnel proposé par Morales. Cette marche, dont Morales a pris la tête, devrait arriver aujourd'hui à La Paz. La presse ne donne pas de chiffres précis, mais la marche semble réunir des foules importantes, en dépit du boycot de l'aile gauche de la COB (mineurs et enseignants surtout).
La marche a été endeuillée par la mort d'un dirigeant paysan renversé par un véhicule dont le conducteur a pris la fuite. On ignore s'il s'agit d'un accident ou d'un attentat.
MORALES SCHYZOPHRENE ?
Le ministre de l'intérieur de Morales, Rada, a annoncé que "toutes les mesures avaient été prises pour protéger le congrès et permettre aux sénateurs de siéger démocratiquement en toute tranquilité". C'est à dire que la police et l'armée ont été mobilisées au cas où les marcheurs voudraient dépasser les objectifs de simple "pression pacifique" que leur fixe Morales et le MAS...
Une foule de marcheurs sur une route en direction de La Paz
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par Vérié » 23 Oct 2008, 10:48
COMPROMIS DE MORALES AVEC LA DROITE
Morales vient de signer un compromis avec une partie des sénateurs de droite pour qu'ils acceptent son prochain référendum constitutionnel :
-Morales pourrait se représenter en 2009, mais pas en 2014
-Sur 400 points que compte le projet de nouvelle constitution, 150 ont été amendés
(selon Econoticias 100 seulement selon Le Monde
-Les principales modifications portent sur la réforme agraire et la nationalisation des ressources naturelles. Les détails n'ont pas été publiés pour le moment.
Il s'agit à la fois d'un petit succès politicien pour Morales, qui a réussi à diviser la droite (les sénateurs des régions de l'Oriente n'ont pas signé le compromis), mais surtout d'un nouveau recul devant les exigeances de la bourgeoisie sur les points les plus importants.
La marche a rassemblé 100 000 personnes selon la presse, ce qui est très important mais nettement inférieur a la mobilisation populaire qui avait renversé Goni. Il se confirme donc que les tractations se poursuivaient pendant la marche, qui servait à la fois à faire pression sur la droite et à donner l'impression à la base sociale de Morales que le compromis était imposé par la lutte.
TENSION ET AFFRONTEMENTS SE POURSUIVENT DANS L'ORIENTE
-Dans le Pando, région où a eu lieu le massacre de paysans, les amis du préfet Fernandez continuent à faire régner la terreur.
-Dans le Béni, le prefet-gouverneur accuse un dirigeant du MAS du nom de Fidel Surco d'organiser des groupes armés et de préparer une guérilla, avec l'aide de divers gauchistes et, bien entendu, des Cubains et des Vénézuéliens. La presse publie des photos de groupes armés à l'entrainement censés appartenir à l'organisation de Fidel Surco.
Morales vient de signer un compromis avec une partie des sénateurs de droite pour qu'ils acceptent son prochain référendum constitutionnel :
-Morales pourrait se représenter en 2009, mais pas en 2014
-Sur 400 points que compte le projet de nouvelle constitution, 150 ont été amendés
(selon Econoticias 100 seulement selon Le Monde
-Les principales modifications portent sur la réforme agraire et la nationalisation des ressources naturelles. Les détails n'ont pas été publiés pour le moment.
Il s'agit à la fois d'un petit succès politicien pour Morales, qui a réussi à diviser la droite (les sénateurs des régions de l'Oriente n'ont pas signé le compromis), mais surtout d'un nouveau recul devant les exigeances de la bourgeoisie sur les points les plus importants.
La marche a rassemblé 100 000 personnes selon la presse, ce qui est très important mais nettement inférieur a la mobilisation populaire qui avait renversé Goni. Il se confirme donc que les tractations se poursuivaient pendant la marche, qui servait à la fois à faire pression sur la droite et à donner l'impression à la base sociale de Morales que le compromis était imposé par la lutte.
TENSION ET AFFRONTEMENTS SE POURSUIVENT DANS L'ORIENTE
-Dans le Pando, région où a eu lieu le massacre de paysans, les amis du préfet Fernandez continuent à faire régner la terreur.
-Dans le Béni, le prefet-gouverneur accuse un dirigeant du MAS du nom de Fidel Surco d'organiser des groupes armés et de préparer une guérilla, avec l'aide de divers gauchistes et, bien entendu, des Cubains et des Vénézuéliens. La presse publie des photos de groupes armés à l'entrainement censés appartenir à l'organisation de Fidel Surco.
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par Vérié » 28 Oct 2008, 11:16
CRISE
-Face à la chute du cours de l'étain, plusieurs entreprises et mines envisagent l'arret de la production. Une partie importante des mineurs voit ses revenus - indexés sur la production - baisser.
-Le gouvernement annonce la création d'un fonds de 5 Mrds de dollars pour aider les entreprises en difficultés.
-L'Eglise appelle l'armée et la police à faire respecter la constitution, maintenir la paix civile etc.
PREFET ASSASSIN
-La Cour suprême de justice, qui siège à Sucre, proclame un "habeas corpus" en faveur du prefet-gouverneur assassin Fernandez. C'est à dire demande sa mise en liberté.
-Le gouvernement n'a pas encore fait connaître sa décision, mais ABI (agence bolivienne d'info officielle) affirme que "beaucoup d'argent a coulé pour obtenir cette décision."
REFERENDUM CONSTITUTIONNEL
-A La suite de l'accord Morales-Droite, le référendum aura lieu le 25 janvier.
-Les oligarques appellent au boycot de ce référendum et appellent les Etats-Unis à l'aide.
-Bagarre physique au sein des fachos de l'Union crucéniste, entre, semble-t-il, partisans du compromis avec Morales et "radicaux".
-146 points du projet de constitution ont été modifiés. "On été supprimés toutes les réformes qui pouvaient paraitre radicales aux yeux de la bourgeoisie" (Econoticias) Toujours selon Econoticias, une partie des syndicats et "secteurs sociaux" dénoncent une trahison. Mais la presse n'en fait pas mention.
-Face à la chute du cours de l'étain, plusieurs entreprises et mines envisagent l'arret de la production. Une partie importante des mineurs voit ses revenus - indexés sur la production - baisser.
-Le gouvernement annonce la création d'un fonds de 5 Mrds de dollars pour aider les entreprises en difficultés.
-L'Eglise appelle l'armée et la police à faire respecter la constitution, maintenir la paix civile etc.
PREFET ASSASSIN
-La Cour suprême de justice, qui siège à Sucre, proclame un "habeas corpus" en faveur du prefet-gouverneur assassin Fernandez. C'est à dire demande sa mise en liberté.
-Le gouvernement n'a pas encore fait connaître sa décision, mais ABI (agence bolivienne d'info officielle) affirme que "beaucoup d'argent a coulé pour obtenir cette décision."
REFERENDUM CONSTITUTIONNEL
-A La suite de l'accord Morales-Droite, le référendum aura lieu le 25 janvier.
-Les oligarques appellent au boycot de ce référendum et appellent les Etats-Unis à l'aide.
-Bagarre physique au sein des fachos de l'Union crucéniste, entre, semble-t-il, partisans du compromis avec Morales et "radicaux".
-146 points du projet de constitution ont été modifiés. "On été supprimés toutes les réformes qui pouvaient paraitre radicales aux yeux de la bourgeoisie" (Econoticias) Toujours selon Econoticias, une partie des syndicats et "secteurs sociaux" dénoncent une trahison. Mais la presse n'en fait pas mention.
- Vérié
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par Vérié » 29 Oct 2008, 09:59
LE CONFLIT ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LES INSTITIUTIONS JUDICIAIRES SE DURCIT
-La cour suprème déclare illégale la détention du prefet Fernandez et ordonne sa libération.
-Le gouvernement annonce qu'il ne respectera pas cette décision et qu'il engage un procès pour corruption contre deux des magistrats de la cour suprème.
-Campagne de la presse de droite pour "respecter l'Etat de droit" et libérer le préfet assassin.
-Campagne des associations de victimes et de nombreuses organisations syndicales, extrême-gauche etc contre la libération du prefet assassin.
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Des militants collent des affiches pour réclamer la justice pour les victimes du Pando dans un quartier populaire de San Pedro.
-La cour suprème déclare illégale la détention du prefet Fernandez et ordonne sa libération.
-Le gouvernement annonce qu'il ne respectera pas cette décision et qu'il engage un procès pour corruption contre deux des magistrats de la cour suprème.
-Campagne de la presse de droite pour "respecter l'Etat de droit" et libérer le préfet assassin.
-Campagne des associations de victimes et de nombreuses organisations syndicales, extrême-gauche etc contre la libération du prefet assassin.
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Des militants collent des affiches pour réclamer la justice pour les victimes du Pando dans un quartier populaire de San Pedro.
- Vérié
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par Vérié » 03 Nov 2008, 15:44
DERNIERES NOUVELLES
-Le prefet assassin Fernandez reste en taule, malgré l'"ordre" signé par la cour suprême de le libérer et de le transférer à Sucre. La droite poursuit sa campagne en sa faveur, sa femme fait la grève de la faim, en appel aux organisation des droits de l'homme, aux candidats américains etc.
- Le chef du gouvernement espagnol Zapatero félicite Morales qui, selon lui, "a donné une leçon d'autorité morale et d'esprit de responsabilité" en signant le compromis avec la droite et les oligarques.
-Econoticias (extrême-gauche) estime que "le projet de nouvelle constitution légalise le pillage de la Bolivie par l'impérialisme".
-Morales expulse les hommes de la DEA (organismes nordaméricain anti-drogue).
-Morales proclame que l'éducation doit être obligatoire jusqu'au bac et la médecine gratuite (médecines traditionnelles inclues).
Au delà de ces déclarations d'intention, on voit mal comment ces mesures pourraient prendre effet en Bolivie dans un avenir prévisible, alors que de nombreux enfants ne sont pas scolarisés du tout, que certains travaillent dans les champs et les mines dès l'âge de 8-10 ans...
Peut-être MOrales veut-il faire oublier son recul devant la droite et les oligarques avec ces déclarations sociales.
-Le prefet assassin Fernandez reste en taule, malgré l'"ordre" signé par la cour suprême de le libérer et de le transférer à Sucre. La droite poursuit sa campagne en sa faveur, sa femme fait la grève de la faim, en appel aux organisation des droits de l'homme, aux candidats américains etc.
- Le chef du gouvernement espagnol Zapatero félicite Morales qui, selon lui, "a donné une leçon d'autorité morale et d'esprit de responsabilité" en signant le compromis avec la droite et les oligarques.
-Econoticias (extrême-gauche) estime que "le projet de nouvelle constitution légalise le pillage de la Bolivie par l'impérialisme".
-Morales expulse les hommes de la DEA (organismes nordaméricain anti-drogue).
-Morales proclame que l'éducation doit être obligatoire jusqu'au bac et la médecine gratuite (médecines traditionnelles inclues).
Au delà de ces déclarations d'intention, on voit mal comment ces mesures pourraient prendre effet en Bolivie dans un avenir prévisible, alors que de nombreux enfants ne sont pas scolarisés du tout, que certains travaillent dans les champs et les mines dès l'âge de 8-10 ans...
Peut-être MOrales veut-il faire oublier son recul devant la droite et les oligarques avec ces déclarations sociales.
- Vérié
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