Assassin, si il y a une chose que je déteste, ce sont les procès d'intention, et surtout, les accusations totalement infondées, ou plutôt, fondées sur l'incompréhension. Hors, voici ce que j'ai dit :
a écrit :Des regrets, non, un constat, oui. Le peu que les gens avaient sous l'urss, en matière de logement, social, santé, transports, etc (et qui n'était certes pas le paradis), issu d'une révolution ouvrière, est détruit.
Rien, là, d'ambigü dans mes propos.
Non, je ne défend pas staline, mais je défends ce qui à été légué, de la seule révolution prolétarienne, ce qui ne faisait pas, évidemment, de l'urss, sous le "petit père des peuples", un paradis socialiste. Condamner staline pour les crimes atroces qu'il a fait, en premier lieu contre la classe ouvrière et ses militants les plus dévoués, c'est une chose, qu' à fait Trotsky, comme le soulignent les copains, plus haut, mais cela ne doit pas empêcher de saisir la nature de ce régime laquelle n'est pas celle d'un régime capitaliste, contrairement à ce que prétend maurizio.
Sans nier l'existence des goulags, la déportation d'individus, les manques de liberté, on ne peut pas non plus dire que les 70 ans d'existence de l'urss ne sont que sueur, sang et larmes. Il faut aussi voir les énormes difficultés auxquelles fut confrontée, dès le début, l'union soviétique et ce à quoi elle est arrivée, en comparaison avec des pays comme l'Inde, ou des pays Africains dominés par les pays impérialistes comme la France.
Je me permet de citer un extrait d'un bouquin, cité par les copains, qu'Assassin et Maurizio se doivent de lire (ou relire, c'est selon) : la révolution trahie, de Trostky :
a écrit :Les immenses résultats obtenus par l'industrie, le début plein de promesses d'un essor de l'agriculture, la croissance extraordinaire des vieilles villes industrielles, la création de nouvelles, la rapide augmentation du nombre des ouvriers, l'élévation du niveau culturel et des besoins, tels sont les résultats incontestables de la révolution d'Octobre, dans laquelle les prophètes du veiux monde voulurent voir le tombeau de la civilisation. Il n'y a plus lieu de discuter avec son droit à la victoire, non dans les pages du Capital, mais dans une arène économique qui couvre le sixième de la surface du globe ; non dans le langage de la dialectique, mais dans celui du fer, du ciment et de l'électricité. Si même l'Urss devait succonber sous les coups portés de l'extérieur et sous les fautes de ses dirigeants - ce qui, nous l'espérons fermement, nous sera épargné -, il resterait, gage de l'avenir, ce fait indestructible que seule la révolution prolétarienne a permis à un pays arriéré d'obtenir en moins de vingt ans des résultats sans précédent dans l'histoire.
En réponse à Maurizio :
a écrit :certainly pedro....les plans de production imposés par l'urss imposaient des cadences de production inhumaine....même les machines avaient du mal à suivre le rythme pour rentrer dans les prévisions du plan sans cesse revuent à la hausse...idéologiquement les sacrifices demandés aux ouvriers ce faisaient au nom des intérêts de la soit disant patrie socialiste , le partiotisme à la stakhanov...
donc oui le stalinisme est une forme des plus féroce de l'exploitation capitaliste...et c'est contre cela que se sont insurgés les ouvriers de Berlin en 1953, ceux de hongrie et pologne en 1956....
C'est nouveau, alors, ça vient de sortir! Ou alors, il va falloir que je révise ma conception Marxiste du Capitalisme...
Mais, ou sont donc les fameux capitalistes, alors? Ou est donc la propriété privée? Le profit? La spéculation, etc?