Les pertes Americaines en Irak(tableaux)

Dans le monde...

Message par Edgar » 04 Juil 2006, 15:25

Le combat contre la guerre impérialiste est un élément fondamental de la prise de conscience de la classe ouvrière. C'est donc un axe d'intervention essentiel aux Etats-Unis.

Mais il faut faire attention : vouloir la défaite de l'impérialisme américain peut aussi vouloir dire : soutien aux impérialismes ennemis des Etats-Unis, et là on quitte le terrain de l'internationalisme.
Edgar
 
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Message par Koceila » 04 Juil 2006, 16:56

Quote Combat:

a écrit :Certes ce que tu dis est vrai mais ce n'est pas la premiere fois que ce genre de situations arrive. Durant la revolte du Rif la resistance marocaine etait aussi composee de reactionnaires religieux semi fedodaux et pourtant...


Concernant la révolte du Rift, ce que tu dis là est complétement faux, sur le sujet on en a parlé dans plusieurs fils et je conseillais aux forumeurs de lire "Abd-el-Krim et la république du Rift.

Dans un des fils j'ai écrit (en gros, car il date de l'époque où je répondais à Canardo):

Le système social qui existait en Afrique du Nord jusqu'au 19 eme siècle était basé sur la communauté de la terre au sein d'une tribu ou d'une fédération de tribus. Les chefs ou aguellids étaient élus et révocables (comme Koceila ;) ) , il arrivait que des femmes soient élues aux plus hautes fonctions, à la tête d'une confédération de tribus comme ce fut le cas de Kahina (Djidya), de Lala Soumer ou d'autres moins connues. Ceux qui étaient élus au poste de magistra suprême (comme Koceila ou Kahina) devaient prouver leur valeur et leur abnégation envers l'ensemble des tribus. Il arrivait qu'un aguellid fonde une dynastie avec l'appui de plusieurs tribus émergentes, soit grâce à ses qualités soit en se prévalant d'une ascendance avec le prophéte souvent douteuse (Chérifien) , mais celà ne dure pas longtemps, car la dictature devient insupportable et les tribus finissent par leur retirer leur appui. Sinon j'oubliai d'ajouter que lorsqu'un chef était élu on lui adjoignais pour le seconder un chef de fil de la partie adverse.
Koceila
 
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Message par Combat » 04 Juil 2006, 17:05

Ca c'est vrai mais dans les faits c'etait un regime moyennageux. L'Afrique du nord que j'ai vue de mes yeux ne m'a pas paru si progessiste que ca...alors j'imagine ce que ca devait etre en 1920.
Combat
 
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Message par Koceila » 04 Juil 2006, 17:26

Quote Combat:
a écrit : Ca c'est vrai mais dans les faits c'etait un regime moyennageux. L'Afrique du nord que j'ai vue de mes yeux ne m'a pas paru si progessiste que ca...alors j'imagine ce que ca devait etre en 1920.


Il ne s'agit pas de "progressisme" et régime moyennageux ne signifie nullement des ducs, des comtes, un rois et des chateaux forts. En Afrique du nord il existait une autre forme de système social, dépassée par rapport au sytème de production capitaliste, qui exigeait une autre forme de rapports sociaux.
Je crois cher Camarade, comme la pluparts des Européens d'ailleurs que tu ramène tout au modéle européen ce qui est faux:

Au 17eme sciécle T More écrivait qu'en Angleterre, on coupait la main du mendiant, que le voleur était pendu; tandis qu'à la même époque au Maghreb, le voleur était tenu de rembourser 10 fois le montant de son vol et que la pire punition, d'après leur droit coutumier était ......... le bannissement. Et pourtant le pays le plus progressiste du monde à l'époque n'était pas le Maghreb (en pleine regression économique et politique) mais l'Angleterre où la bourgeoisie a commencer à s'emparrer du pouvoir!

D'ailleurs Albert Camus écrivais en 1937 (La Grèce en Haillons):

a écrit :“Et si l’on songe à ce que l’on sait du peuple kabyle, sa fierté, la vie de ces villages farouchement indépendants, la constitution qu’ils se sont donnée (une des plus démocratique qui soit), leur juridiction enfin, qui n’a jamais prévu de peine de prison tant l’amour de ce peuple pour la liberté est grand, alors la ressemblance se fait plus forte (avec la Grèce) et l’on comprend la sympathie instinctive qu’on peut vouer à ces hommes”.
Koceila
 
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Message par Koceila » 04 Juil 2006, 17:29

Je dois ajouter que le Maroc de 1920 n'avait rien à voir avec le Maroc des Almoravides ou des Amolhades où même des Mérinides époques où la langue de la science (et du matérialisme dialectique) était l'Arabe.
Koceila
 
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Message par Combat » 04 Juil 2006, 17:39

Tout d'abord je ne suis europeen qu'a moitie et mon regard etait absous de quelques prejuges que ca soit. Pour la forme. Dans le fond peux tu nier que dans ces pays la femme etait opprime et oppresse au plus haut degre et que le poids de la religion en faisait des pays aussi "moyennageux" au sens marxiste du terme. En tout cas l'Irak de 2006 est a mon avis bien plus avance socialement dans tous les cas. Lire les livres culturels est une chose mais voir les choses de ses yeux en est une autre. Je suis alle de la cote jusqu'au Sahara et il est clair que plus tu t'eloignes des centres urbains, plus les survivances religieuses et sociales deviennent puissantes. Cela un siecle apres.
Combat
 
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Message par Combat » 04 Juil 2006, 18:42

Une depeche tres relevante sur les exactions de l'armee americaine en Irak et qui n'a ete revelee que hier 03 juillet plus de trois moi apres les faits!!!.

Bagdad demande l'intervention de l'ONU pour que soient punis des soldats américains

BAGDAD (AP) - Un nouveau massacre de civils, dont les détails connus sont particulièrement sordides, provoque l'écoeurement en Irak et a suscité mardi la condamnation des autorités de Bagdad qui demandent à l'ONU de s'assurer que les auteurs soient sévèrement punis.

Le ministre irakien de la Justice a condamné le viol présumé suivi du meurtre d'une jeune Irakienne et de sa famille par des GI, le 12 mars à Mahmoudiya, à une trentaine de kilomètres au sud de Bagdad, en pleine zone insurrectionnelle sunnite. Il a demandé que les Nations unies s'assurent que les militaires américains incriminés soient châtiés et usent de leur influence pour que ce crime atroce soit le dernier.

Deux femmes députées ont demandé la convocation du chef du gouvernement devant le Parlement pour qu'il s'engage publiquement à ce que les auteurs soient traduits en justice.

Hachim Abdel-Rahman al-Chebli a publié cette déclaration au lendemain de la comparution devant une cour fédérale américaine de l'ancien militaire Steven Green, inculpé de viol et de meurtre. Au moins quatre autres Américains servant toujours en Irak font l'objet d'une enquête dans cette affaire.

Steven Green a été limogé de l'armée pour "trouble antisocial de la personnalité", selon des sources militaires anonymes.

"Si cet acte s'est réellement produit, il constitue un crime monstrueux, inhumain et c'est une violation des Conventions de Genève et du droit international", a souligné le ministre irakien de la Justice. "La monstruosité du crime exige une intervention rapide du Conseil de sécurité des Nations unies pour faire cesser les violations des droits de l'homme et pour les condamner afin qu'ils ne se reproduisent plus."

Selon les éléments connus apparaissant dans une déclaration écrite sous serment devant la justice américaine, Steven Green et trois autre suspects semblent avoir prémédité leur forfait. Ils avaient repéré dans la rue plusieurs jours avant les faits une Irakienne, âgée de 25 ans selon les Américains, de 14 ans seulement selon un médecin de l'hôpital de Mahmoudiya qui a demandé à ne pas être cité nommément par crainte de représailles. Ils auraient alors ouvertement parlé de la violer.
Après avoir bu de l'alcool, ils se sont rendus chez elle. Les soldats, qui avaient changé de tenue pour ne pas qu'on les identifie, -Green s'étant même couvert le visage d'un maillot- ont séparé la jeune femme du reste de ses parents et de sa petite soeur de cinq ans qui ont été massacrés. Green et un de ses compagnons ont violé la jeune femme, puis il lui a tiré une balle dans la tête avant de brûler le corps. C'est un voisin, alerté par le feu, qui a découvert le massacre.
Un militaire US a semble-t-il révélé trois jours plus tard la tuerie de Mahmoudiya à laquelle il n'avait pas participé mais dont il avait connaissance. La police irakienne avait déjà fait état de témoignages de civils selon lesquels cette famille avait été assassinée par des Américains.L'enquête de l'armée américaine concernerait au total cinq soldats de la 101e division aéroportée. Quatre sont toujours en Irak et ont été placés aux arrêts dans une base américaine. Ils risquent la peine capitale s'ils sont reconnus coupables de meurtre avec préméditation.

Cette tuerie de civils, qui intervient après celle d'Haditha en novembre (24 morts), est l'une des plus graves impliquant des militaires américains en Irak. AP

Bg/v342/tl
Combat
 
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Message par roudoudou » 24 Juil 2006, 08:09

Bonjour Combat :wavey:

a écrit :   
Dans le monde  Lutte Ouvrière n°1981 du 21 juillet 2006 

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USA, contre les peuples occupés ou contre ses propres soldats : les coulisses de l’armée américaine


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Régulièrement, la révélation de nouveaux crimes commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan (assassinats de civils de sang-froid, viols, tortures dans les centres de rétention, etc.) lève un peu le voile sur les méthodes de terreur qu’utilisent les troupes américaines à l’encontre des populations des pays qu’elles occupent.

Mais le sort que l’armée des USA réserve à ses propres troupes est aussi bien significatif de sa brutalité. La soldate Suzanne Swift a ainsi fêté, le samedi 15 juillet, ses 22 ans dans une prison militaire de l’État du Washington. En service en Irak, elle y avait été violée par trois sergents de son unité. À son retour aux USA en février 2005, elle avait accusé ses violeurs, mais les autorités militaires ont ignoré sa plainte. Aussi, lorsqu’en janvier 2006, elle reçut l’ordre de repartir pour Bagdad, elle refusa de le faire et resta chez sa mère. Elle a été arrêtée le 11 juin et est depuis aux arrêts. «Lorsque tu es un soldat là-bas, tu as moins de valeur que de la boue, a-t-elle déclaré à la presse. Mais lorsque tu es une femme soldat, c’est encore pire.»

Ce cas est loin d’être le seul, même si la hiérarchie militaire fait tout pour minimiser le problème. La Miles Foundation, une organisation d’aide aux victimes de violences dans l’armée, a ainsi recensé, depuis l’automne 2003, 518 cas de violences sexuelles contre des soldates dans les troupes stationnées depuis 2003 en Irak en Afghanistan, à Bahreïn et au Qatar. Son téléphone d’urgence reçoit des appels jour et nuit. De son côté le Congrès exige, depuis quelques années, un rapport du ministère de la Défense sur les cas documentés. Pour 2005, ce rapport fait état de 2 374 agressions sexuelles pour l’ensemble de l’armée américaine dans le monde. Ce bilan, qui ne tient compte que des plaintes enregistrées, est en augmentation de 40% sur l’année précédente. Après une hausse de 25% un an plus tôt!

On ne peut former des militaires aux tâches de répression les plus infâmes, en espérant qu’ils se comporteront tous comme des gentlemen en toutes circonstances.

H.M.
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
Voltaire
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Message par youri » 26 Juil 2006, 14:00

La vache quel chaos :headonwall: :dry:
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