l'extrême-gauche en Algérie

Dans le monde...

Message par Barikad » 12 Fév 2004, 19:56

"..."solidaridat" si je ne me trompe pas)," c'est Solidal en fait
Barikad
 
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Message par Mariategui » 12 Fév 2004, 20:01

Exact barikad, je les ai pris pour des polonais, honte sur moi
Mariategui
 
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Message par Koceila » 15 Fév 2004, 17:01

[QUOTE]

LE MATIN

Le PT et la reprise du dialogue aârouch-gouvernement
Le secrétariat politique du Parti des travailleurs (PT) a salué, dans un communiqué rendu public hier, la reprise du dialogue entre le mouvement citoyen et le Chef du gouvernement.

Avec, toutefois, un bémol, celui concrétisant une reconnaissance implicite des aârouch comme force politique
« Concernant le dialogue gouvernement-aârouch, sans partager la démarche qui de fait légitime une représentation politique régionale ou par âarch et le projet de société des animateurs des coordinations qui consacre cette orientation car antinomique avec la république une et indivisible, celle des citoyens égaux en droits et devoirs, le secrétariat politique partage le soulagement de la population suite aux mesures de détente », précise le communiqué du PT. Parmi ces mesures, le parti mentionne particulièrement celles relatives à la libération des détenus et la réintégration des travailleurs licenciés. Le PT considère que « le rétablissement des conditions normales de vie et d’exercice de la politique pour toutes et tous dans ces wilayas dans le respect de toutes les opinions doit être l’amorce d’une sortie de crise pour la nation impliquant la prise en charge de ses différents aspects, dont le dossier des disparus ».
Quant à la situation politique et à l’appel à des garanties lancées par différentes personnalités, le secrétariat politique relève « l’étrange consensus » qui s’est dégagé à l’APN contre les amendements que les députés du PT ont proposés. « Par conséquent, n’est-on pas en droit de conclure qu’à travers l’opération d’amender la loi électorale n’était pas recherchée une modification fondamentale de la nature du prochain scrutin quant aux conditions permettant l’expression de la pleine souveraineté du peuple ? » s’interroge le secrétariat politique. Dans un autre registre, le PT estime que l’initiative d’Abassi Madani, dont il a reçu une copie, « participe de la recherche d’une solution nationale à la crise pour préserver le pays et ouvrir des perspectives positives au peuple algérien ». Alors que ce dernier est interdit de toute activité politique, la secrétaire générale du PT « poursuivra les contacts et les échanges avec cheikh Abassi Madani autour de son initiative », précise le communiqué.

Samar Smati
Koceila
 
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Message par Koceila » 15 Fév 2004, 17:08

Je n'ai pas réussi à trouver l'article sur les militants du PST, mais les deux articles que j'ai téléchargé sur le PT parlent d'eux même.



[QUOTE]

LA NOUVELLE REPUBLIQUE
Le PT rejette l’accord sur la 6e incidence
Louisa Hanoune dure avec Ouyahia
L’heure est suffisamment grave pour ignorer la question des prochaines présidentielles. C’est du moins la conviction affichée par le Parti des travailleurs (PT). Lors d’une conférence de presse, tenue au siège du parti, Louisa Hanoune, porte-parole du PT, a littéralement déversé sa colère sur le gouvernement, à sa tête Ahmed Ouyahia, en ce qui concerne les premières conclusions auxquelles sont parvenues les négociations entamées avec les représentants du mouvement citoyen, communément appelés les ârouch. Le point de discorde qui a fait virer de bord la formation de Louisa Hanoune n’est autre que l’accord signé entre les deux parties, portant sur la révocation des élus issus des scrutins de 2002.
Pour rappel, le gouvernement avait fini par accepter la sixième incidence relative à la révocation des « indus-élus », condition préalable des ârouch pour engager les négociations sur la plate-forme d’El-Kseur. « L’accord conclus entre le pouvoir et les ârouch est un pas vers l’abîme », a lancé l’animatrice de la conférence. Sur un ton ironique, Louisa Hanoune s’exclame : « Une institution qui organise des élections dit aujourd’hui qu’il y a des indus élus ! ». Avant d’ajouter : « Depuis le début, on a appelé à des solutions démocratiques. Depuis jeudi dernier, l’Algérie a été jugée et les périls sont imminents ». Cet accord sera, selon Mme Hanoune, un autre pas dans le sens de la division entre les populations sur des bases ethniques, linguistiques, etc.
Louisa Hanoune illustre les incidences de cet accord en disant qu’avec cet accord, Bouira sera divisée en deux, Sétif, Boumerdès, également. Sur un autre volet, le SG du PT défend les élus de son parti dans la région qui se retrouveront concernés et touchés par l’application de cet accord. « Les membres du Parti des travailleurs ne sont pas des indus élus », a-t-elle crié. « Qui en profitera ? Les populations qui composent le peuple algérien seront dressées les unes contre les autres.
« Cette décision est étrangère et a été imposée par des parrains de l’étranger et c’est l’Algérie et sa stabilité qui sont ciblées », a-t-elle ajouté sur un ton convaincu. Est-ce à dire que Louisa Hanoune n’a pas eu les garanties du Président lors de l’audience qui lui a été accordée il y a de cela quinze jours ? N’a-t-elle pas mesuré la portée d’une telle condition sachant qu’elle était inscrite dès le début ? Apparemment, ce n’est ni l’une ni l’autre des deux hypothèses qu’il faut retenir, puisque, s’explique-t-elle, « lorsque j’ai rencontré le président de la République, la sixième incidence n’était pas à l’ordre du jour ».

Malek M.
Koceila
 
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Message par Nestor Cerpa » 20 Mai 2005, 23:57

Déclaration de louisa hanoune sur ce sujet (enfin presque)
a écrit :Le porte-parole du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a annoncé avant-hier, lors de son passage au forum hebdomadaire de la Chaîne II de la Radio nationale, que l’intégration du prochain gouvernement - dont le remaniement est imminent, soutient-on - par son parti n’est pas à l’ordre du jour.





A ses yeux, le problème ne se pose pas en termes de celui qui intégrera l’Exécutif, mais ce que fera ce gouvernement. Mme Hanoune préfère rester à l’avant-garde tant qu’il s’agit, a-t-elle argumenté, « des orientations économiques que le Président dit nous être imposées » qui seront appliquées. Fidèle à sa position se résumant à son hostilité à toute réforme économique, Mme Hanoune avertit que si l’Etat n’engage pas une « véritable stratégie économique », le chaos pour le pays n’est pas à écarter. Elle a mis l’accent sur le danger de « la tribalisation » qui est en train, à ses yeux, d’enlever le rôle de régulateur à l’Etat. Tout en estimant que les réformes économiques ne sont pas irréversibles, Mme Hanoune suggère un débat national entre Algériens. La première responsable du PT considère, par ailleurs, l’organisation des élections partielles en Kabylie « d’une extrême gravité car cela constitue un danger pour l’unité nationale ». Elle suggère toutefois comme solution la dissolution de toutes les Assemblées du fait, a-t-elle argumenté, du taux d’abstention qui avoisinait les 54%. « C’est à l’Etat de nous régler les problèmes et non aux archs », a-t-elle martelé, sans omettre de critiquer une nouvelle fois ce mouvement dont la naissance est liée, a-t-elle estimé, à « une provocation organisée par des centres occultes contre l’ensemble du pays ». Tout comme l’acceptation de la sixième incidence (la révocation des indus élus) par les pouvoirs publics que Mme Hanoune lie à la venue d’un représentant américain en Algérie. La porte-parole du PT s’interroge : « Comment une plateforme pour des questions nationales s’applique-t-elle pour une seule région ? » Elle dénie le droit aux archs d’exister du fait que « cette organisation touche au multipartisme et à la démocratie ». « Les archs doivent, selon elle, créer un parti politique et un projet de société s’ils veulent exister », a-t-elle dit. L’amnistie ? Pour Mme Louisa Hanoune, l’amnistie et la réconciliation nationale sont les bienvenues à condition que la nation algérienne reste une et indivisible et pas d’imposition de choix économiques. Pour Mme Hanoune, « la paix doit avoir un contenu politique, social et économique ». Elle a annoncé enfin que son parti a recueilli plus de 100 000 signatures grâce à « la campagne de signatures » initiée contre la loi sur les hydrocarbures et les privatisations
Nestor Cerpa
 
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Message par Pascal » 09 Oct 2005, 09:41

(wolf @ dimanche 9 octobre 2005 à 10:02 a écrit :
(el watan @  25 septembre a écrit :

Par ailleurs, pour Louisa Hanoune, « avec l’entrée des ONG au sein de l’ONU, c’est la démocratie politique et les pays qui vont disparaître ».


Je n'arrive pas à comprendre ce qu'elle veut dire par là ?????
Pascal
 
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Message par pelon » 09 Oct 2005, 10:35

(wolf @ dimanche 9 octobre 2005 à 09:58 a écrit : J'ai lu dans "Lutte ouvrière" ceci

a écrit :
Il faut dire que dans son entreprise plébiscitaire, Bouteflika a bénéficié de l'appui et du consensus de la quasi-totalité des formations politiques. Les partis de la coalition gouvernementale (FLN, RND, MSP) se sont bien sir rangés comme un seul homme derrière Bouteflika. Les partis « d'opposition » ont brillé par leur modération. En ce qui concerne le courant « éradicateur", qui se définissait comme hostile à un compromis avec les islamistes, après le ralliement de l'une de ses composantes, l'ANR de Rédha Malek, le RCD de Saïd Sadi a fait campagne pour le« oui »et espére intégrer le nouveau gouvernement que devrait former Bouteflika. Le TES (Front des forces socialistes) de Ait Ahmed, a regretté que la «concorde» se négocie sans es dirigeants «politiques » du FIS et n'a pas donné de consignes de vote Cette position acte partagée, grosso modo, par Ionisa Hanoune du PT (Parti des Travailleurs).


Alors il faut préciser que le PT algérien aappelé à voter "oui" au référendum de bouteflika, puisque la lecture de l'article laisse penser qu'il n'aurait pas donné de consigne de vote à l'instardu FFS - et il me semble que ce dernier appelé au boycott du scrutin, boycott effectif en Kabylie comme on le sait.

Oui, je suppose que la "position acte partagée, grosso modo, par Ionisa Hanoune du PT" correspondait à "Ait Ahmed, a regretté que la «concorde» se négocie sans les dirigeants «politiques » du FIS" mais la phrase est ambigüe pour la raison que tu as donné.
Sur la position précise du FFS, à voir.
pelon
 
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