Manifestations en Grèce

Dans le monde...

Message par Proculte » 16 Juin 2011, 06:11

a écrit :A Athènes, affrontements entre jeunes et policiers en marge de la manifestation

LEMONDE.FR

Sept personnes ont été blessées mercredi à Athènes, en marge d'une manifestation contre les nouvelles mesures d'austérité qui doivent être examinées au Parlement mercredi.

Sept personnes ont été blessées mercredi à Athènes, en marge d'une manifestation contre les nouvelles mesures d'austérité qui doivent être examinées au Parlement mercredi. REUTERS/JOHN KOLESIDIS

A Athènes, des affrontements ont opposé mercredi 15 juin un groupe de près de 200 jeunes à des policiers en marge d'une manifestation contre un nouveau plan de rigueur annoncé par le gouvernement. Selon une source policière, sept personnes ont été blessées dans ces affrontements, dont un policier.

L'après-midi, des grenades assourdissantes ont explosé sur la grand-place, où de la fumée s'échappait de poubelles en feu. La police a une nouvelle fois dû recourir aux gaz lacrymogènes et s'est heurtée à des dizaines de jeunes armés de pierres et de bâtons, selon des témoins. Un groupe a jeté des engins incendiaires et a affronté la police devant des bâtiments abritant le ministère des finances, situés sur la même place. Des témoins ont aperçu des flammes s'échappant de l'édifice.

Les forces antiémeute, déployées en nombre en ce jour de manifestation, ont fait usage de gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants des abords du Parlement.

Le face-à-face entre jeunes et policiers, traditionnel dans toutes les manifestations en Grèce, a duré au moins une heure dans les rues près du Parlement. La manifestation a été cependant relativement calme. Les Indignés, le mouvement protestataire populaire et pacifique, qui campe depuis trois semaines sur la place Syntagma, appelait en effet les manifestants à rester sur les lieux "pacifiquement".

GRÈVE GÉNÉRALE TRÈS SUIVIE

Selon la police, plus de 20 000 personnes ont manifesté au total à Athènes, alors que la ville était paralysée par une grève générale observée par les principaux syndicats. Une forte mobilisation a été observée, notamment dans le secteur public et les transports maritimes et urbains. Les médias grecs évoquent pour leur part une manifestation qui aurait rassemblé plus de 40 000 personnes.

Le projet du gouvernement est inclus dans un plan budgétaire de moyen terme (2012-2015), dicté par les créanciers du pays, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI), qui, de leur côté, peinent à se mettre d'accord sur une nouvelle aide au pays requise par une situation financière critique.
Proculte
 
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Message par satanas » 16 Juin 2011, 09:24

(Wapi @ dimanche 5 juin 2011 à 23:20 a écrit :
a écrit :
                               Grèce : manifestation contre l'austérité


Europe1.fr avec AFP

Des dizaines de milliers de Grecs ont participé dimanche à un gigantesque rassemblement pacifique contre l'austérité dans le centre d'Athènes à l'appel des "Indignés", un mouvement alternatif de résistance fédéré sur internet et calqué sur une campagne du même type en Espagne. Selon la police, plus de 50.000 personnes se sont rendues sur la place Syntagma (de la Constitution) dimanche en fin d'après midi, juste en face du Parlement, en chantant "voleurs, voleurs" à l'adresse des députés et du gouvernement.

Cette manifestation intervient au surlendemain d'un accord du Premier ministre avec les créanciers du pays pour une rallonge financière en échange d'un contrôle accru sur les dépenses du pays et de nouveaux sacrifices budgétaires. A Salonique, deuxième ville de Grèce au nord du Pays, 3.000 personnes ont participé à un rassemblement du même type, selon la police, répondant à un appel européen via les réseaux sociaux notamment, de rassemblements sur les places des grandes villes en Europe.La foule brandissait de nombreux drapeaux grecs, mais aussi espagnols, portugais, tunisiens et argentins.


Une journée de grève générale est prévue le 15 juin, et la combativité ne semble pas faire défaut. Mais qui proposera une politique à ceux qui luttent ?
D'autant que si ce mouvement tourne en rond, si ces colères ne trouvent pas de perspectives politiques pour la classe ouvrière, on pourrait assister à une radicalisation dans un sens nationaliste contre l'"etranglement" de la Grèce par l'Europe ou le FMI ....
satanas
 
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Message par jedi69 » 24 Juin 2011, 22:57

Wesh les amis !!!

bien ou bien ?



(Lutte Ouvrière n°2238 du 24 juin 2011 a écrit :

Dans le monde

Grèce - Aux capitalistes de payer la dette !

La grève générale du 15 juin en Grèce a été massive, la presse ayant annoncé 40 000 manifestants à Athènes et des milliers d'autres dans les grandes villes du pays. D'après les syndicats, il y a eu 80 à 100 % de grévistes dans l'administration et dans les entreprises publiques.

Les mouvements de grève vont se poursuivre, en particulier dans ces entreprises promises à une privatisation partielle ou totale. Les travailleurs de la compagnie d'électricité DEI ont commencé lundi 20 juin une grève de 48 heures reconductibles. De leur côté, les « indignés » continuent à se rassembler sur la place Syndagma, devant le Parlement où le Premier ministre socialiste Papandréou et son gouvernement remanié après avoir obtenu la confiance des députés, devraient faire voter le plan d'austérité réclamé par l'Union européenne et le FMI. En échange de quoi ils obtiendront le versement de la dernière tranche des 110 milliards de financement promis en mai 2010 et les milliards d'un plan supplémentaire qui enfoncera un peu plus la population dans la misère.

On a du mal à imaginer comment la population grecque pourrait supporter ces nouvelles mesures. Dès à présent, le chômage a atteint officiellement 16 %, presque 20 % chez les femmes et 30 % chez les jeunes - mais sans doute plus près de 40 %. On estime la ponction sur les salaires à 20 %. Les jeunes qu'on disait en 2008 « à 700 euros » ont maintenant un salaire minimum spécifique autour de 590 euros. Encore est-ce théorique, puisque les rares emplois qu'ils trouvent, dans la restauration ou même l'enseignement privé, sont à temps partiel ou non déclarés, ou les deux.

Le prochain plan prévoit 150 000 suppressions d'emplois dans la fonction publique. Faute d'alimenter les caisses de l'État avec les impôts des riches, particuliers et groupes capitalistes, le gouvernement fera payer les pauvres par une rafale d'augmentations d'impôts indirects. Finie la TVA à 6,5 % : elle passerait à 13 % pour les médicaments et les journaux par exemple, à 23 % pour les produits alimentaires et les tarifs des services publics. Cela signifierait une baisse supplémentaires du niveau de vie de 9 à 11 %. Le plan prévoit le doublement de la taxe sur le fuel de chauffage, la réduction de certaines retraites complémentaires, des attaques contre les indemnités de chômage

Enfin, des privatisations d'entreprises publiques sont censées renflouer le budget de l'État : les télécoms, l'électricité, le gaz, l'eau d'Athènes et de Thessalonique, la Poste, les ports, les aéroports... Si ces entreprises sont rentables, les grands groupes les veulent au meilleur prix. EDF lorgne sur le gisement de gaz sous-marin de Kavala, Veolia s'intéresse à l'eau d'Athènes, Deutsche Telecom à l'OTE (télécoms), etc. Quant à celles qui ne sont pas rentables, elles sont priées, comme Trainose, la société des chemins de fer, de dégraisser d'abord les effectifs afin de devenir présentables.

Au jour le jour, la population grecque, les travailleurs survivent comme ils peuvent : on estime à 40 % ceux qui ne paient plus leurs factures d'électricité ; beaucoup ne paient plus les transports, les péages d'autoroutes. Mais plus les plans s'accumulent, plus la misère s'accroît, plus la consommation diminue, moins les impôts rentrent, plus la situation économique devient catastrophique.

Depuis des mois les syndicats multiplient les grèves, le plus souvent par secteur, moins souvent par journées nationales. Le mouvement des indignés a redonné de l'élan à la mobilisation en témoignant de la volonté de toute une population de jeunes, de retraités, de travailleurs, de chômeurs, de refuser de payer pour une crise créée par la rapacité des banquiers et des spéculateurs. Mais on ne pourra enrayer la catastrophe sans aller prendre l'argent où il est, dans les coffres des banques grecques et étrangères, dans ceux des armateurs et des groupes industriels grecs, des champions de l'évasion fiscale et de la spéculation, qui ont construit leur fortune sur l'exploitation des travailleurs et qui s'acharnent maintenant à les réduire à la misère. À ceux-là de payer la dette sur leurs propres deniers ! La priorité, c'est que la population puisse survivre dignement, avec un revenu décent, des salaires entiers et des services publics dignes de ce nom.

Sylvie MARÉCHAL









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Message par Crockette » 26 Juin 2011, 15:26

de toute façon à l'image de Marine Lepen, y en a unpaquet à l'extreme droite en europe qui vont jouer la carte du capitalisme protectionniste...Zemmour, Emmanuel Todd et des tas d'intellectuels de droite sont en train de faire basculer les lignes...politiques...


d'un côté le santi-libéraux d'extreme droite, de droite, et d el'autre coté, du front de gauche au milieu, les amis du libéralisme économique à l'UMP et au PS...


mais au FN contrairment à Melenchon ils se gardent bien de dire quela banque centrale européenne est en train de gaver les banques depuis la crise économique à chaque fois qu'un état comme la grece (ou bientot comme la france) par exemple a besoin d'emprunter l'argent frais...à des taux qui sont une honte...

pour une fois que le front d egauche a raison sur une donnée économique : il faudrait quela BCE prete directement aux Etats en difficultés sans passer par des banques qui se prennent largement leur comm..

c'est comme si on forçait un ouvrier qui veut se payer une maison à passer par un agent immobilier très gourmand...


mais ce n'ets pas cela qui fera cesser les problèmes...ça diminuera leur amplitudes...ce qui faut c'est arreter le capitalisme...et pour cela on a besoin d'un NPA qui se ressoude avec LO...et qui exige du front de gauche de cesser toute courbette, tout lien avec le PS...mais meme ça au NPA ça crée des divisions...
Crockette
 

Message par jedi69 » 27 Juin 2011, 00:31

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


en gros d'accord avec ce que tu dis, mais ça :

(Crockette @ dimanche 26 juin 2011 à 15:26 a écrit :

pour une fois que le front de gauche a raison sur une donnée économique : il faudrait que la BCE prete directement aux Etats en difficultés sans passer par des banques qui se prennent largement leur comm..


:33:

c'est toujours des bourgeois, des capitalistes à la tête de la BCE ... plus humains ? ce qu'il faudrait c'est que les luttes qu'il y dans les pays arabes, en Espagne, en Grèce fassent tâches d'huile, s'unissent, que les populations se mettent à contrôler les millions, les milliards ... surtout que je viens d'apprendre plus précisément par le 20 minutes de vendredi :

a écrit :

20 minutes

Onze millions de millionnaires à travers le monde

ECONOMIE - Ils ont surtout investi dans les oeuvres d'art, les bateaux et les diamants...

Les millionnaires n’ont jamais été aussi nombreux.  Leur nombre a augmenté de 8,3 % en 2010, selon le rapport publié  jeudi par Merrill Lynch Wealth Management et Capgemini.

De New York à Pékin en passant par Londres, Paris ou Moscou, 10,9 millions de personnes font aujourd’hui partie de ce club des très riches.

L’Asie devant l’Europe

Et pour la première fois l’année dernière, les millionnaires sont plus nombreux en Asie qu’en Europe. Leur nombre a bondi de 9,7%, notamment grâce à la croissance économique, la hausse de la valeur des actions et l’immobilier.  L’Amérique du Nord reste toutefois la région qui comprend le plus grand nombre de millionnaires, avec 3,4 millions de personnes.

Pays par pays, les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne rassemblent encore plus de la moitié des grandes fortunes mondiales. La Chine arrive en quatrième position tandis que la France conserve sa sixième place. Près de 397.000 Français détenaient l’année dernière plus d’un million de dollars, soit une hausse de 3,4%.

Œuvres d’art et diamants

Mais qu’ils soient européens, asiatiques ou américains, les millionnaires se posent tous la même question: où placer leurs millions. Et ils ont privilégié l’année dernière les œuvres d'art, les bateaux et les diamants.

«La valeur de ces investissements a augmenté. Ils sont recherchés pour leur intérêt esthétique et émotionnel ainsi que pour leur potentiel de retour sur investissement», notent les auteurs du rapport. Si ces placements restent motivés par des considérations autres que financières, ils n'en constituent pas moins des outils de diversification pour les millionnaires en quête d'actifs déconnectés des marchés financiers.

Les objets de collection, les voitures de sport, les bateaux et les jets privés représentent ainsi près d’un tiers de leurs placements. «La demande pour les voitures de luxe a bondi de manière générale en 2010, en particulier dans les économies émergentes d'Asie-Pacifique, en Russie et au Moyen-Orient», indique le rapport.

Moyen-Orient

L'art, la joaillerie et les montres arrivent en deuxième position des placements préférés des millionnaires.

Les œuvres d'art sont particulièrement prisées des grandes fortunes en Europe et en Amérique latine. La joaillerie, les pierres précieuses et les montres séduisent de leur côté davantage les fortunes du Moyen Orient.

«Les prix records atteints par des diamants vendus aux enchères ont témoigné de la tendance grandissante parmi les individus fortunés à percevoir les gros diamants comme un investissement sûr et à forte croissance», poursuit le rapport.

En novembre 2010, un diamant rose champagne a été adjugé 45,4 millions de francs suisses chez Sotheby's à Genève, soit le double du précédent record du monde pour une pierre vendue aux enchères.

E.M.



a écrit :

20 minutes

Economie


Plus de millionnaires et plus de richesses en Asie qu'en Europe

Mis à jour le 22.06.11 à 20h26

Il y a eu en 2010, et ce pour la première fois, plus de millionnaires en Asie qu'en Europe, selon un rapport annuel de Merrill Lynch-Cap Gemini. Gonflés par la forte croissance économique de la Chine et de l'Inde, les rangs des millionnaires asiatiques ont crû de 10% pour atteindre 3,3 millions, devant l'Europe (3,1 millions) mais encore derrière l'Amérique du Nord (3,4 millions).

La fortune totale des Asiatiques s'est élevée à 10.800 milliards de dollars en 2010, en hausse de 12% et là encore devant les Européens, et elle pourrait bientôt dépasser celle des habitants des Etats-Unis et du Canada, estimée à 11.600 milliards de dollars. La richesse des millionnaires à travers le monde a augmenté de 9,7% pour atteindre le montant record de 42.700 milliards de dollars, dépassant ainsi le précédent sommet atteint en 2007, avant la crise de 2008.



Je sais déjà qu'il y a à peu prés 1 millier de milliardaires ...

Des petits bourgeois qui friment avec des milliers de dollars, d'euros, ils ne doivent pas être énormément(les fameuses classes moyennes) ...

Par contre nous les prolétaires des champs et des villes, des moissonneuses batteuses et des usines, de l'industrie et de la grande distribution, des centres commerciaux et des banques, de la finance et des médias, des moyens de communications et des transports, de l'aviation et de l'industrie spatiale, nucléaire, génétique, sciences et technologies de pointes, nous sommes la grande majorité de l'Humanité, plus de 3 milliards facilement sans compté nos gosses, nos retraités, nos invalides ... là le chiffre s’élève probablement à plus de 5 milliards "aisément" ... donc petit bourgeois, moyenne bourgeoisie, grande bourgeoisie mondiale sont vraiment parasitaires ...

Cette vague de contestation qui commence aux "émeutes de la faim" qui arrive aujourd'hui aux "Indignados" en passant par la grève générale aux Antilles, la grève pour la défense des retraites et un tas d'autres luttes pour pas que les populations payent la crise des capitalistes a plus besoin d'encouragement, de prendre conscience de sa force, d'avoir confiance en elle même que de s'en remettre a une des énièmes institutions bourgeoises comme la BCE et un énième parti opportuniste comme le Front de gauche.



Sinon c'est dans ces luttes, dans leur influence mondiale parmi les exploités qu'on trouvera des bonnes femmes et des bonhommes au potentiel révolutionnaire, c'est là que se formeront les nouveaux militants communistes révolutionnaires ...

Bien sûr la bourgeoisie veut semer la confusion, nous diviser avec la droite l'extrême droite communautariste, xénophobe, machiste, mais les travailleurs se renforcent, deviennent encore plus conscient, leur avant garde grandis ...

Si la vague de contestation tombent aujourd'hui, la prochaine sera plus conséquente car nous seront là, plus nombreux, plus conscient, plus expérimentés, on passera de la contestation internationale, à la révolution mondiale, en tout cas c'est le chemin qu'il faut prendre.

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Message par abounouwas » 27 Juin 2011, 11:40

a écrit :
Grèce : un second plan de rigueur drastique
LEMONDE.FR avec AFP | 26.06.11 | 17h29  •  Mis à jour le 27.06.11 | 11h03

Le programme économique censé sortir la Grèce de sa crise prévoit d'ici 2015 des économies budgétaires de 28,4 milliards d'euros et des privatisations chiffrées à 50 milliards. Pour 2011, l'effort supplémentaire est de 6,4 milliards.

La zone euro a conditionné la poursuite du soutien financier au pays à l'adoption par le parlement, prévue mercredi et jeudi, de ce plan et de sa loi d'application. L'objectif est de ramener le déficit public à 1,1 % en 2015 pour juguler une dette, actuellement à 350 milliards d'euros.

En voici les principales mesures, réparties quasi à égalité entre recettes (15 milliards d'euros) et coupes dans les dépenses (13,8 milliards), qui s'ajoutent à un premier plan d'austérité en 2010, centré sur des coupes salariales dans la fonction publique et une réforme des retraites.

Hausse des impots. Le seuil général d'imposition est abaissé de 12 000 à 8 000 euros par an, une taxe de solidarité de 1 à 5 % frappera les revenus, et une taxe professionnelle de 450 euros par an en moyenne sera imposée aux auto-entrepreneurs. La taxation du fuel de chauffage augmente, comme celles sur les signes extérieurs de richesse, et de nouvelles hausses de TVA sont prévues.

Réduction des dépenses de l'Etat. Durcissement des critères pour les allocations sociales, y compris de chômage (taux de 15,9 % au premier trimestre), et réduction de certaines retraites complémentaires. En matière d'emploi public, des réductions ciblées de salaires sont prévues, et le ratio d'une embauche pour cinq départs durci à une sur dix en 2011. Le licenciement d'employés d'organismes publics supprimés ou fusionnés devient possible.

Privatisations. Un Fonds d'exploitation du patrimoine de l'Etat, où la zone euro et la Commission européenne auront postes d'observateurs, pilotera des privatisations allant des ports et aéroports à la Poste, en passant par l'énergie (Electricité, Pétrole et Gaz de Grèce), les paris sportifs et les banques. Le plus gros des cessions est prévu d'ici 2013, tandis que l'Etat doit chercher des exploitants privés de son foncier et immobilier. Les revenus seront affectés à la gestion de la dette.


Et voilà les capitalistes européens qui prennent les commandes de l'économie grecque pour la tailler en pièces.
abounouwas
 
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Message par abounouwas » 29 Juin 2011, 09:10

pas encore vu,
l'info est sur Libé aujourd'hui,
http://www.dailymotion.com/video/xik4kh_de...sion_shortfilms
Debtocracy
abounouwas
 
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Message par Crockette » 04 Juil 2011, 15:17

ben c'est les banques qui vont de frotter les mains...aussi.


cela dit je remarque que la grece est le deuxième pays après l'angleterre qui va pouvoir licencier des fonctionnaires...
ben ça alors je savais pas que cette mesure était capable de réduire le déficit d'un etat...leur but est évidememnt de détruire toutes les protections des salariés...afin de les rendre plus corvéables, plus maléables face aux managers...aux petits chefs..


les nouveaux chiens de garde de ce capitalisme financier libéral c'est l'évaluation...la notation, le classement...pour bien aliéner les travailleurs à leur système pourri de compétition généralisée...pour la plus grande satisfaction des multinationales.
pas besoin de faire saint cyr ou polytechnique pour savoir que
les golden boy vont construire des stats pour évaluer le % de chance de la faillite des etats européens un par un...pour ensuite pouvoir parier surle bon établissement financier ou fonds de pension qui aura l'honneur de s'engraisser (grace à la BCE) sur le dos des travailleurs grace à des taux d'intérets dignes du moyen age. :sleep:
Crockette
 

Message par abounouwas » 19 Sep 2011, 15:58

les Echos d'aujourd'hui :

a écrit :Grèce : les quinze commandements de la Troïka
Un e-mail dévoilé par une agence de presse grecque révèle les conditions posées par les créanciers d'Athènes au versement rapide de l'aide de 8 milliards d'euros, nécessaire pour empêcher un défaut du pays le mois prochain. Gel des embauches de fonctionnaires, hausse des taxes sur le fuel, amendes pour travaux illicites, etc.
Ecrit par
Anne Bauer et Massimo Prandi
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Quelle sera la teneur de la téléconférence, reportée à 18H ce lundi, entre le Ministre grec des Finances Evangelos Venizelos et les chefs de file de la Troïka  ? Qu'attendent de plus de la Grèce ses bailleurs internationaux de fonds ?

La réponse serait dans un e-mail envoyé par Ilias Pentazou, le secrétaire général en charge de l'application de la politique fiscale, à plusieurs ministres concernés. Dévoilé par l'« Agence de presse d'Athènes », ce courriel contient « quinze commandements » que les autorités du pays au bord de la banqueroute, et plongé en récession au moins jusqu'en 2013 selon le FMI, doivent appliquer sans délai. C'est la condition pour obtenir courant octobre les 8 milliards d'euros de la sixième tranche de l'aide consentie à la Grèce en mai 2010.

La Troïka demanderait avant tout de réduire rapidement l'emploi des fonctionnaires en étendant à l'ensemble des employés du secteur public le mécanisme de placement en « réserve » en échange de 60 % de l'ancien salaire pendant un an. Pour l'heure, ce dispositif n'est prévu que pour les entreprises nationalisées. La Troïka veut que le gouvernement cesse d'embaucher des fonctionnaires (25.000 de plus en deux ans) et s'engage pour de bon à en réduire le nombre total d'au moins 100.000 personnes d'ici 2015. Les créanciers de la Grèce sommeraient Athènes d'adopter une loi permettant de suspendre le salaire ou les abattements fiscaux d'un contribuable pour collecter l'«impôt de solidarité » qui alimente les fonds d'assurance-chômage. Dans le courriel, il est question d'égaliser les taux d'imposition du diesel et du fioul pour chauffage.

Au chapitre fiscal, la Troïka incite les autorités à envisager le relèvement des taxes sur le tabac, l'alcool et le luxe. Au volet des retraites, les Européens et le FMI inscriraient des coupes dans celles de la marine marchande, de l'opérateur des télécoms OTE ainsi que des retraites agricoles. Plus généralement, la Troïka prône le gel de toutes les retraites jusqu'en 2015 et l'adoption d'un nouveau cadre juridique pour la fonction publique rabaissant les indemnités de fin de carrière et le paiement des heures supplémentaires. La Troïka ajoute que les amendes pour les constructions illicites devraient être relevées sensiblement. Les soutiens internationaux de la Grèce pointent par ailleurs les subventions octroyées aux bureaux de poste pour la distribution de journaux. Un autre gros bloc de recommandations concerne la restructuration du secteur public. La Troïka attend des décisions immédiates sur la fermeture ou la fusion de 35 agences publiques.

La liste des desiderata s'achève sur un réquisitoire sévère ciblant tout à la fois les nombreux avantages en matière de santé, les conventions collectives de 16 structures hospitalières privées, les contrats de location signés entre la santé publique et les hôpitaux privés ainsi que les accords avec des laboratoires pharmaceutiques pour réduire les prix des médicaments. « La Commission Européenne ne demande pas des mesures d'austérité supplémentaires, mais seulement l'application du programme qui a été décidé », résume Amadeu Altafaj Tardio, le porte parole de la Commission européenne. Il espère que les travaux de la Troïka s'achèveront à la fin du mois. La balle est dans le camp du gouvernement grec.
ANNE BAUER ET MASSIMO PRANDI
abounouwas
 
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Message par yannalan » 19 Sep 2011, 18:16

J'au une question idiote peut-être, mais j'ai des lacunes en économie.
C'est quoi le problème si la Grèce fait faillite ?
yannalan
 
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