l'extrême-gauche en Algérie

Dans le monde...

Message par Pascal » 09 Oct 2005, 11:42

(Caupo @ dimanche 9 octobre 2005 à 12:16 a écrit : C'est pourtant clair, il me semble...

C'est bien l'orientation du PT d'ici, que Mme Hanoun fait sienne.

Comme quoi on peut faire du nationalisme pas que chez les "staliniens". Chez les "troskystes" cela se fait très bien aussi.
Merci Caupo, j'avais bien compris qu'il y avait une bonne dose de nationalisme dans cette phrase.

Je reformule donc la question : fait-elle référence à quelque chose de particulier ? A une ou des ONG en particulier ?

Parce que je ne vois pas en quoi l'entrée d'ONG à l'ONU rendrait ce repaire des bandits impérialistes "moins démocratique" ? Le fonctionnement même de l'ONU est, y compris d'un point de vue strictement démocrate-bourgeois, anti-démocratique.
Pascal
 
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Message par Koceila » 09 Oct 2005, 18:03

Autre petite précision ce n'est pas:
a écrit :, par Ionisa Hanoune du PT"
mais Louisa Hanoune. :hinhin:
Koceila
 
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Message par william » 10 Oct 2005, 10:38

euh, juste une précision le FFS a appelé semble§t§il au boycott. Quand à ton article sur le PT, merci, je cherchais justement leur position. Pitoyable, comme d'hab... :sygus:
william
 
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Message par Combat » 02 Avr 2006, 20:06

Voici un article qui expose l'opportunisme total des lambertistes en Algerie:

http://www.mafhoum.com/press7/196C33.htm

Reste que, depuis sa création, le Parti des travailleurs est rattaché au courant « lambertiste » de la IVe Internationale, fondée par Léon Trotski en 1938. Qu'on les juge « populaires » ou « populistes », ses revendications sont, dans le domaine économique notamment, résolument altermondialistes. « L'Algérie est en panne, explique Hanoune, à cause des orientations qui lui sont imposées par l'Organisation mondiale du commerce [OMC], le Fonds monétaire international [FMI] et la Banque mondiale. » Ces organisations, de même d'ailleurs que les multinationales, mettent, selon elle, en péril l'existence même de la nation algérienne. Voire de l'humanité tout entière. « Nous avons intégré à notre discours une dimension africaine, s'enflamme-t-elle, parce que nous voyons le sort réservé aux autres pays d'Afrique. Aujourd'hui, nous sommes peut-être le seul parti à démontrer que la dérive du continent n'est pas une fatalité. Ceux qui veulent liquider les nationalisations, ceux qui laissent les multinationales piller nos richesses et exploiter sauvagement le peuple, tous ceux-là sont dérangés par notre politique. »

De qui s'agit-il ? « Des centres mondiaux qui planifient le désastre et veulent faire exploser le pays pour mieux le piller. Les pressions et chantages étrangers sont une réalité. Ils veulent tout prendre, tout de suite. » Alors, pour « sauver l'Algérie » et expliquer son programme électoral, Hanoune a mené sa campagne tambour battant, visité 46 des 48 wilayas (départements) du pays, animé pas moins de quarante meetings en moins de deux semaines. « Les jours précédant le scrutin ont été décisifs. Nous voulions absolument éviter un bain de sang à l'ivoirienne ou à la malgache. Je suis doublement fière d'avoir été la première femme à briguer la magistrature suprême depuis l'indépendance et la première candidate ouvrière dans le monde arabo-musulman. » En dépit de la faiblesse de son score - tout juste 1 % des suffrages exprimés -, Louisa Hanoune est convaincue d'avoir remporté une « grande victoire » en « ayant évité le chaos au peuple algérien ».

Ses admirateurs sont encore plus enthousiastes. « Elle a démontré qu'elle avait sa place dans le paysage politique. Au-delà des chiffres, elle sort grandie de la campagne », commente Abdelmadjid Sidi Saïd. Même le président Abdelaziz Bouteflika, à peine réélu, a tenu à lui faire part de son « orgueil » et de sa « fierté » d'avoir été candidat en même temps qu'elle. Certains ont cru y voir une sorte de remerciement...

« La campagne de Louisa, qui n'avait aucun espoir d'être élue, a plutôt servi le chef de l'État », estime pour sa part Karim, un ancien cadre du Parti des travailleurs qui préfère garder l'anonymat. En agitant le spectre des « dangers qui menacent l'Algérie », en répétant que « nul n'a le droit d'engager le pays dans l'aventurisme », elle se serait de facto prononcée contre le changement. « C'était une sorte de message subliminal », dit-il. « Même si c'est une femme respectable, il est vrai qu'elle a quelque peu favorisé le pouvoir, renchérit Ali Yahia Abdennour, fondateur et président de la Ligue de défense des droits de l'homme. En tout cas, c'est comme ça que sa position a été interprétée. »

Karim est un vieux compagnon de route de Hanoune, qu'il a côtoyée dès 1986, à l'OST. « Lorsque nous avons été rattachés à la IVe Internationale, nous avions la chance d'avoir un porte-parole qui maîtrisait parfaitement le français et l'arabe et développait un discours d'opposition. Mais, en réalité, nous étions très minoritaires. Notre discours ne proposait aucune alternative politique, c'était un programme d'agitation. »

En 2001, après les événements de Kabylie, il a définitivement claqué la porte du parti. « Le FFS avait appelé à une manifestation, se souvient-il. Louisa voulait s'y associer, mais, au sein de la direction, nous n'étions pas très enthousiastes. Finalement, nous avons reçu de l'Internationale l'ordre de préparer la manifestation et j'ai donné ma démission. » C'est, dans le jargon communiste, ce qu'on appelle le « centralisme démocratique ». « Le problème, poursuit Karim, c'est qu'il n'y a pas vraiment de direction algérienne. La ligne politique est entièrement définie par la IVe Internationale. »
Combat
 
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Message par com_71 » 08 Avr 2006, 11:10

En cherchant le témoignage de El Watan indiqué par ailleurs par Artza, je suis tombé la-dessus :
a écrit :voyage à l’intérieur des partis
PT : L’ennemi juré des privatisations

Depuis sa création en 1989, le Parti des travailleurs (PT) mène une bataille implacable sur le front social en s’opposant avec rigueur aux privatisations, tout en défendant les intérêts de la classe ouvrière, de la jeunesse et de la gent féminine.


Sur le volet politique, le parti de Louisa Hanoune, intronisée depuis le premier congrès de juin 1990, a annoncé la couleur en plaidant pour une assemblée constituante souveraine. Une revendication qu’il partage, presque, avec le FFS. Le PT se dit, également, contre l’exclusion politique et pour l’ouverture d’un débat national sur les questions stratégiques du pays. Lors des premières élections législatives pluralistes, en juin 1991, le PT a refusé d’y prendre part à cause de la violence qui avait opposé les militants du FIS dissous aux autorités.

Le PT avait été contre l’arrêt du processus électoral et l’instauration de l’état d’urgence. L’impasse politique dans laquelle avait été plongée l’Algérie a contraint le PT de participer au contrat de Rome fin 1994 sous le motif qu’« il n’y avait eu aucune possibilité de se réunir à Alger ». Selon M. Tazibt, député PT, le parti voulait « donner le maximum de chances politiques pour que la paix revienne en Algérie ». Quel regard porte, actuellement, le PT sur la réunion de Sant’Egidio ? « C’était extrêmement positif pour l’avenir du pays. Aucun participant ne cherchait le pouvoir, mais tous voulaient la paix », analyse un fondateur du PT. La première bataille électorale menée par le PT ont été les législatives de 1997 où il avait glané 4 sièges à l’APN. Le parcours du PT a été marqué, aussi, par l’organisation, en 1998, de la conférence nationale pour la paix. Durant la crise de Kabylie, éclatée en avril 2001, le PT n’a eu de cesse d’alerter les autorités du pays sur le risque de la régionalisation et de la dislocation de la nation. « On a même entendu un député européen parler de peuple kabyle », argue M. Tazibt.

Sur le plan organique, le PT a tenu, en plus d’un nombre important de conférences, cinq congrès, dont le dernier remonte au 15 octobre 2003. Devant 830 délégués venus de 44 wilayas, Mme Hanoune prédit : « Nous considérons que les ordonnances dictées par l’OMC menacent la République dans son unité et sa continuité et dans son contenu social. Elles confisquent la souveraineté de la décision et exposent les salariés algériens à l’exploitation sauvage et notre production nationale à la liquidation. » Selon les derniers chiffres, le PT compte, aujourd’hui, 21 députés, 140 élus APW, 15 élus APC et quelque 50 000 adhérents. Les responsables du PT semblent, également, acquis pour la participation aux élections législatives de 2007. « Ce sera pour nous une occasion d’exprimer nos positions et rencontrer la base », explique M. Tazibt.

Première femme arabe présidentiable

L’expérience de Mme Hanoune, lors de l’élection présidentielle du 8 avril 2004, constitue une première dans le monde arabe. Elle a, non seulement, réussi le cap des 75 000 signatures exigées par le Conseil constitutionnel, mais elle a brillé, également, lors de ses déplacements durant la campagne électorale. Sous le slogan « Algérie, unie, libre et souveraine avec ses deux composantes linguistiques arabe et tamazight », Mme Hanoune a focalisé, dans ses discours, sur la souveraineté et l’unité de la nation. Elle a proposé, également, une revalorisation du SNMG à 25 000 DA, l’abrogation pure et simple du code de la famille et l’officialisation de tamazight. La dame de fer algérienne a été créditée d’un score qui ne répondait guère aux efforts déployés par les militants du PT. Quelques jours après, des rumeurs circulaient à Alger selon lesquelles le PT intégrerait l’Exécutif. D’un revers de la main, Mme Hanoune, dans un entretien paru dans El Watan le 29 avril 2004, balaie tout : « Comment peut-on entrer dans un gouvernement lorsqu’on a des désaccords de fond avec sa politique et que l’on est considéré comme minoritaire vu le score que l’on nous a attribué lors de l’élection présidentielle ? » Mme Hanoune a saisi l’occasion pour rappeler le chef du gouvernement à l’ordre : « En votant pour Bouteflika, la population n’a pas voté pour la privatisation, ni pour la régionalisation, ni pour les zones franches, mais pour un changement radical allant dans le sens de son aspiration et pour le règlement définitif des problèmes, notamment le chômage et le logement. » Aucun aspect social n’échappe aux critiques acerbes de Mme Hanoune : le dossier de la Fonction publique tel qu’il a été conçu par la commission mixte « doit être retiré ». Pour elle, ce dossier « nous prend à la gorge », il est « mortel » pour les 1,5 million de fonctionnaires et consacre la « précarité » de l’emploi pour la jeunesse. Les cris d’alarme s’élèvent au rythme qu’emprunte le processus des privatisations. En septembre 2004, Mme Hanoune annonce : « Notre pays est confronté à un véritable rouleau compresseur le poussant vers l’effondrement, sinon comment explique-t-on toute cette cascade de réformes en cours de préparation. »

Pressentant de nouveaux dangers, la SG du PT dira : « La loi de Chakib Khelil portant dénationalisation des hydrocarbures, bloquée, vient d’être réintroduite. Ainsi, Sonatrach disparaîtrait d’elle-même, et ce serait la mort programmée du pays. » Dès la promulgation de la loi sur les hydrocarbures par le Conseil des ministres en décembre 2005, Louisa Hanoune a, aussitôt, appelé à son retrait « immédiat ». Pour le PT, qui s’appuie sur l’exemple de l’Argentine, du Brésil, du Soudan et de la Somalie, cette loi est un prélude qui mettra fin à la souveraineté nationale. Le parti des prolétaires relève que l’application de cette loi va faire perdre à l’Etat 75% de ses recettes. Le PT s’inquiète, également, du désengagement de l’Etat, de la régionalisation de la santé et de l’enseignement supérieur par l’introduction du LMD et la dislocation nationale. « Si on poursuit cette politique, alerte Louisa Hanoune, l’Algérie plongera dans des crises similaires à celles du Zaïre et de la Côte d’Ivoire », en jugeant que « l’heure est grave ».

Arguments à l’appui, elle souligne que « tous les secteurs protégés expressément par l’article 17 de la Constitution sont menacés de privatisation au profit des multinationales appelées frauduleusement » investisseurs étrangers, « sous couvert de partenariat ». Et de s’interroger : « Peut-on accepter que des pans entiers de la production nationale soient liquidés sous les orientations de l’OMC, de la Banque mondiale et du FMI ? » S’attaquant frontalement à M. Temmar, ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, Mme Hanoune lâche : « Nous sommes en état d’alerte générale. La privatisation des entreprises publiques mènera inévitablement vers la décomposition. L’Algérie ne doit pas servir de laboratoire pour les pays étrangers. » Elle avance un constat alarmant : « 1500 entreprises publiques ont été vendues. Conséquence : 1 200 000 travailleurs licenciés. 1200 autres entreprises sont proposées à la vente, sans aucune consultation. » L’accord d’association avec l’UE « fera de l’Algérie une zone hors la loi » et va engendrer une perte de 65 000 postes d’emploi sans parler des répercussions catastrophiques sur le tissu économique national. Louisa Hanoune ne compte pas en céder les rênes, en soulignant que la mondialisation n’est pas inéluctable. C’est tout un combat.

Congrès extraordinaire aujourd’hui

« Le Parti des travailleurs a, dès 1991, choisi le camp de la paix », résume M. Tazibt la position du PT par rapport à la mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Cependant, rétorque-t-il, la question des disparus « reste posée, notamment dans son volet vérité ». Le PT souhaite, en outre, que le peuple s’exprime pleinement à travers les médias et les institutions. Toutefois, juge-t-on au parti de Louisa Hanoune, « ce n’est pas le moment de soulever la question de la responsabilité, car il y en a des responsabilités ». Le débat sur la vérité sur les disparitions ne doit pas prendre des proportions de règlement de comptes, précise M. Tazibt. De son côté, Mme Hanoune souligne : « Certes, les Algériens peuvent tourner résolument la page, mais à la condition de procéder au règlement de leurs problèmes, notamment la réparation des préjudices envers les familles des disparus. » Depuis une semaine, le siège du PT, situé à Belfort, à El Harrach, connaît un rythme accéléré pour préparer le congrès extraordinaire du parti, prévu pour aujourd’hui à Alger. Selon les membres du secrétariat national, ce rendez-vous aura à débattre des conséquences graves engendrées par la loi sur les hydrocarbures et la privatisation des entreprises. Les participants veulent également tirer la sonnette d’alarme sur la fragilité du pouvoir d’achat et la tendance haussière du chômage. Les indicateurs sociaux sont « très critiques », qualifie M. Tazibt, député PT, en relevant la prolifération de l’emploi précaire au sein de la jeunesse. « Des jeunes diplômés ne peuvent plus accéder à des postes permanents. Il n’y a pas de débouchés sérieux. Les prix des produits alimentaires s’envolent alors que les salaires ne bougent pas. La réalité de tous les jours ramène la contradiction au discours officiel », souligne un fondateur du parti, qui se réfère aux émeutes qui éclatent un peu partout. Fidèle à la ligne du parti, nos interlocuteurs soulignent que « les injonctions de tout bord ont réduit la souveraineté nationale à sa plus simple expression ». Le PT veut réaffirmer, en outre, sa position qui consiste en l’annulation sans conditions de la dette extérieure de toute l’Afrique. « L’Algérie a déboursé 118 millions de dollars depuis 1997. Des sommes qui auraient dû être consacrées aux secteurs de la santé et de l’éducation », illustre M. Tazibt, qui appelle le gouvernement à mettre en place une « véritable » politique sociale. Notre interlocuteur souligne que cette régression sociale a comme conséquence directe la régression de la démocratie. En un mot, résume M. Tazibt, « le pays va à la dérive ». Comme contrepartie, le PT propose un plan national de développement dans lequel l’argent public va au peuple. « Créer de l’emploi, préserver les terres agricoles en évitant la concession, développer le secteur des travaux publics, de la sidérurgie, de la métallurgie, des télécoms et de la SNTF » sont les vecteurs principaux de ce plan. Le PT se dit solidaire avec tous les travailleurs grévistes comme le secteur de l’agroalimentaire, le textile, la santé, le Cnes et l’éducation.


Mustapha Rachidiou
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Combat » 10 Avr 2006, 22:52

Simplement pitoyable...Considerer encore les lambertistes comme faisant parti du mouvement Trotskyste, c'est se foutre du monde.
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Message par com_71 » 10 Avr 2006, 22:59

Et à part ce commentaire indigent...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par artza » 11 Avr 2006, 08:04

Dans cet article d'El Watan aucune allusion n'est faîte à une origine trotskyste du PT algérien ni le montre comme un parti socialiste, communiste, révolutionnaire ou quoique ce soit de ce genre.

Certes ce n'est qu'un article de presse mais je crois que de toute façon le PT lui même ne se présente jamais comme ça.

Il est à noté que Louisa Hanoune porte-parole du PT dans une série d'entretiens avec une journaliste publiés à La Découverte en 96 évoque son adhésion à l'Organisation socialiste des travailleurs (groupe trotskyste-lambertiste-) en 81.

Elle en dit brièvement:"(...) ce parti correspondait exactement à ce que je cherchais (...)il conciliait le combat pour le droit des femmes, la démocratie et une société socialiste". C'est tout.

Plus loin elle évoque son arrestation et sa détention:"nous étions trois cent quarante-cinq détenus issus de tout les milieux de l'opposition, trotskistes, berbéristes, islamistes, benbellistes" elle mentionne explicitement les trotskystes mais ne précisent rien quand à son appartenance et celle de l'OST.

Plus loin encore elle évoque l'assassinat de Nabila Djahnine féministe et trotskyste, d'une autre tendance il est vrai celle représentée en France par Krivine.
L.H en parle et lui rend hommage en tant que féministe présidente d'une association de femmes mais elle ne parle pas de de son appartenance trotskyste.
Elle évite aussi et c'est choquant de condamner pour ce meutre les islamistes car "aucune enquête ne permet d'affirmer leur culpabilité".

Pour LH le trotskysme ne semble pas être un sujet de discussion très prisé et on ne condamne les islamistes que pour leurs idées mais pas pour leurs actes car ce serait "faire le jeu du pouvoir".
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Message par Koceila » 11 Avr 2006, 19:27

a écrit :e suis d'accord avec l'ensemble de ton commentaire. Néanmoins, à propos des assassinats de personnalités, de journalistes et de militants, il faut se montrer très prudents. En effet, beaucoup de crimes attribués aux islamistes semblent avoir été commis par des services secrets de l'armée. Plusieurs groupes islamistes armés ont aussi été manipulés par le pouvoir pour entretenir un climat de terreur qui lui était profitable et, par la meme occasion, pour se débarrasser de gêneurs. Il est significatif par exemple que si les islamistes - ou prétendus islamistes - ont assassiné beaucoup de journalistes critiques du régime, et aussi de villageois, ils n'ont jamais assassiné de caciques importants du régime : généraux, hommes d'affaires etc.

Mias c'est une autre discussion que celle sur le PT algérien...


Les islamistes n'ont jamais cherché à disputer le pouvoir aux généraux et à la bourgeoisie algérienne, mais à se présenter comme alternative valable pour mater la classe ouvrière algérienne qui a montré sa combattivité dans les années 70 et 80 et pour faire accepter à l'ensemble des classes populaires les sacrifices exigés par le FMI et l'impérialisme. Pour cela, leur solution: un état théocratique à la saoudienne régie par la charia.
Que l'armée soit impliquée dans certain massacres, c'est possible, mais il ne faut pas absoudre les islamistes pour autant, d'ailleurs plusieurs anciens membres du GIA ou de l'AIS bénéficiant de la loi sur la concorde civile ont été formellement reconnus par leur anciennes victimes. De plus, les islamistes (et les généraux) ont atteint leur objectif: privatiser le tissu industriel et faire payer aux classes populaires le poids de la dette, sans réaction de la classe ouvrière, ou peu, mise à part la révolte kabyle de 2002, qui est restée cantonnée à cette seule région, qui a été récupérée par les berbériste alors que les revendications de départ concernaient l'ensemble des travailleurs.
Koceila
 
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