Séïsme à Haïti

Dans le monde...

Message par ianovka » 19 Jan 2010, 13:27

Sur le site de LO on trouve ce très intéressant dossier sur Haïti.
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
Avatar de l’utilisateur
ianovka
 
Message(s) : 166
Inscription : 30 Août 2002, 11:30

Message par jedi69 » 20 Jan 2010, 00:28

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


France 3 Provence-Alpes - La Voix est Libre (extraits)

Isabelle Bonnet est l’une des invités

A 4", très bonne intervention !!! :boxing:
jedi69
 
Message(s) : 3
Inscription : 04 Avr 2006, 19:15

Message par Jacquemart » 21 Jan 2010, 10:03

Bien sûr, tout n'est pas comparable, mais...

a écrit :Rosa Lu­xem­burg : Mar­ti­ni­que (1902)

Des mon­ta­g­nes de rui­nes fu­man­tes, des tas de ca­dav­res mutilés, une mer fu­man­te, par­tout où l’on se tour­ne boue et cend­res, c’est tout ce qui reste de la pe­ti­te ville prospère perchée comme une hi­ron­del­le sur la pente ro­cheu­se du volcan. De­puis quel­que temps, on avait en­t­en­du le géant en colère gron­der et s’em­por­ter cont­re la présomp­ti­on hu­mai­ne, cont­re la suf­fi­sance aveug­le des nains à deux jam­bes. Au grand cœur dans sa colère même, un véri­ta­ble géant, il avait prévenu les créatu­res in­sou­ci­an­tes qui ram­pai­ent à ses pieds. Il fu­mait, répan­dant des nu­a­ges ar­dents ; dans son sein il y avait un bouil­lon­ne­ment et un four­mil­le­ment, des ex­plo­si­ons sem­bla­bles à des coups de fu­sils et au ton­n­er­re du canon. Mais les sei­gneurs de la terre, ceux qui or­don­nent à la de­s­tinée hu­mai­ne, ont main­tenu la foi inébranlable en leur prop­re sa­ges­se.

Le septième jour du mois, une com­mis­si­on expédiée par le gou­ver­ne­ment a an­noncé à la po­pu­la­ti­on inquiète de Saint-​Pier­re que tout était en règle dans le ciel comme sur la terre. Tout est en règle, au­cu­ne cause d’alar­me ! comme ils l’avai­ent dit, in­to­xi­qués par les dan­ses de salon, à la veil­le du ser­ment du Jeu de paume à l’époque de Louis XVI, alors qu’une lave ar­den­te s’ac­cu­mu­lait avant l’érup­ti­on du volcan révo­lu­ti­onn­ai­re. Tout est en ordre, la paix et la tran­quil­lité règnent par­tout ! comme ils le di­sai­ent il y a 50 ans à Vi­en­ne et à Ber­lin à la veil­le de l’érup­ti­on de mars. Mais, le vieux titan souf­frant de la Mar­ti­ni­que n’a prêté au­cu­ne at­ten­ti­on aux rap­ports de l’ho­no­ra­ble com­mis­si­on, après que la po­pu­la­ti­on ait été ras­surée le septième jour par le gou­ver­neur, il fit érup­ti­on au cours des premières heu­res du huitième jour et il a en­t­erré en quel­ques mi­nu­tes, le gou­ver­neur, la com­mis­si­on, la po­pu­la­ti­on, les mai­sons, les rues et les ba­teaux sous les ex­ha­lai­sons ar­den­tes de son cœur in­digné.

Le tra­vail a été ra­di­cal. Qua­ran­te mille vies hu­mai­nes fauchées, une poignée de réfugiés sauvés, le vieux géant peut gron­der et bouil­lon­ner en paix, il a ma­ni­festé sa puis­sance, il s’est af­freu­se­ment vengé de cet af­front à sa puis­sance pri­ma­le. Et main­ten­ant, dans les rui­nes de la ville détrui­te, un nou­vel ar­riv­ant s’in­vi­te en Mar­ti­ni­que, un invité en­core in­con­nu, ja­mais ren­contré au­pa­ra­vant : l’être hu­main. Ni maître, ni serf, ni noir, ni blanc ; ni riche, ni pau­vre, ni pro­priétaire de plan­ta­ti­on ou es­cla­ve sala­rié, l’être hu­main sur­vi­ent sur l’île brisée et mi­nu­s­cu­le, l’être hu­main qui res­sent seu­le­ment la dou­leur et cons­ta­te seu­le­ment le désast­re, qui cher­che seu­le­ment à aider et se­cour­ir. Le vieux Mont Pelé a réalisé un mi­ra­cle! Oubliés les jours de Facho­da, oublié le con­flit de Cuba, oubliée «la Re­van­che» ; les Français et les Ang­lais, le Tsar et le Sénat de Wa­shing­ton, l’Al­le­ma­gne et la Hol­lan­de don­nent de l’ar­gent, en­vo­i­ent des télégram­mes, ten­dent une main se­coura­ble. La confrérie des peu­ples cont­re la haine brûlante de la na­tu­re, une résur­rec­tion de l’hu­ma­nis­me sur les rui­nes de la cul­tu­re hu­mai­ne s’est ma­ni­festée. Le prix du re­tour à l’hu­ma­nité fut élevé, mais le ton­n­er­re du Mont Pelé a capté leur at­ten­ti­on.

La Fran­ce pleu­re sur les 40.​000 ca­dav­res de l’île mi­nu­s­cu­le, et le monde en­t­ier s’em­pres­se de sécher les lar­mes de la Répu­bli­que. Mais com­ment était-​ce quand, il y a quel­ques siècles, la Fran­ce a versé le sang à tor­rents pour prend­re les Pe­ti­tes et les Gran­des An­til­les ? En mer, au large des côtes de l’Afri­que de l’Est exis­te l’île volca­ni­que de Ma­da­g­a­s­car. Il y a 50 ans, nous vîmes com­ment la Répu­bli­que au­jourd’hui in­con­solable et qui pleu­re la perte de ses en­fants, a alors so­u­mis les indigènes ob­s­tinés à son joug par les chaînes et l’épée. Nul volcan n’y a ou­vert son cratère, ce sont les bou­ches des ca­nons français qui ont semé la mort et de la déso­la­ti­on. Les tirs de l’ar­til­le­rie française ont balayé des mil­liers de vies hu­mai­nes de la sur­face de la terre jusqu’à ce que ce peup­le libre se pros­ter­ne face cont­re terre et que la reine des «sau­va­ges» soit traînée, comme trophée, dans la «Cité des Lumières».

Sur la côte asia­tique, lavée par les va­gues de l’océan, se trou­vent les sou­rian­tes Phil­ip­pi­nes. Il y a six ans, nous y avons vu les Yan­kees bi­en­veil­lants, le Sénat de Wa­shing­ton au tra­vail. Il n’y a pas là-bas de mon­ta­gne crach­ant le feu et pour­tant le fusil améri­cain y a fauché des vies hu­mai­nes en masse ; le car­tel du sucre du Sénat qui en­vo­ie au­jourd’hui des dol­lars-​or par mil­liers à la Mar­ti­ni­que pour sau­ver des vies, avait au­pa­ra­vant envoyé des ca­nons et des ca­nons, des vaisseaux de gu­er­re et des vaisseaux de gu­er­re ; des mil­li­ons et des mil­li­ons de dol­lars-​or sur Cuba pour semer la mort et la déva­s­ta­ti­on.

Hier et au­jourd’hui, très loin dans le sud de l’Afri­que, où il y a quel­ques années en­core, un petit peup­le tran­quil­le y vi­vait de son tra­vail et en paix, nous avons vu com­ment les Ang­lais y ont tout ravagé. Ces mêmes Ang­lais qui sau­vent la mère et l’en­fant en Mar­ti­ni­que, nous les avons vus piétiner bru­ta­le­ment des corps hu­mains et même ceux d’en­fants avec leurs bot­tes de sol­dats, se vau­trant dans des mares de sang et se­mant la mort et la déva­s­ta­ti­on.

Ah, et les Rus­ses, le Tsar de tou­tes les Rus­sies, ai­dant et pleu­rant – une vi­eil­le con­nais­sance ! Nous vous avons vus sur les rem­parts de Pra­gue, où le sang po­lo­nais en­core chaud cou­lait à flots fais­ant virer le ciel au rouge de ses va­peurs. Mais c’était aut­re­fois. Non ! Main­ten­ant, il y a seu­le­ment quel­ques se­mai­nes, nous avons vu les Rus­ses bi­en­veil­lants sur les rou­tes pous­siéreu­ses, dans des vil­la­ges rus­ses ruinés, con­fron­ter une foule de lo­que­teux en révolte et tirer sur des mou­jiks ha­l­etants, nous avons vu le sang rouge des pays­ans se mélan­ger à la pous­sière du che­min. Ils doiv­ent mour­ir, ils doiv­ent tom­ber parce que leurs corps sont tor­dus par la faim, parce qu’ils récla­ment du pain et en­core du pain !

Et nous vous avons vus, vous aussi, oh Répu­bli­que, en lar­mes ! C’était le 23 mai 1871, quand le soleil glo­rieux du prin­temps bril­lait sur Paris, des mil­liers d’êtres hu­mains pâles dans des vête­ments de tra­vail étai­ent enchaînés en­sem­ble dans les rues, dans les cours de pri­son, corps cont­re corps et tête cont­re tête ; les mitrailleu­ses fai­sai­ent crépiter par les meur­trières leurs mu­seaux san­gui­n­ai­res. Aucun volcan n’avait éclaté, aucun jet de lave n’avait été versé. Vos ca­nons, Répu­bli­que, ont tiré sur la foule com­pac­te, pous­s­ant des cris de dou­leur – plus de 20.​000 ca­dav­res ont re­cou­vert les trot­toirs de Paris !

Et vous tous – Français et Ang­lais, Rus­ses et Al­le­man­ds, Ita­li­ens et Améri­cains – nous vous avons vus tous en­sem­ble pour une première fois dans une en­tente fra­ter­nel­le, unie dans une gran­de ligue des na­ti­ons, ai­dant et vous entrai­dant les uns les au­tres : c’était en Chine. Là, vous aviez oublié tou­tes les que­rel­les entre vous, là aussi vous aviez fait la paix des peu­ples – pour le meurt­re et l’in­cen­die. Ah ! Com­bi­en d’in­di­vi­dus sont tombées sous vos bal­les, comme un champ de blé mûr haché par la grêle ! Ah ! Com­bi­en de femmes jetées à l’eau, pleu­rant leurs morts dans leurs bras fro­ids et fu­yant les tor­tu­res mêlées à vos em­bras­sa­des ar­den­tes !
Et main­ten­ant, ils se tour­nent tous vers la Mar­ti­ni­que d’un même mou­ve­ment et le cœur sur la main, ces meur­triers bi­en­veil­lants ai­dent, sau­vent, sèchent les lar­mes et mau­dis­sent les ra­va­ges du volcan. Mont Pelé, géant au grand cœur, tu peux en rire ; tu peux les mépri­ser, ces car­ni­vo­res pleu­rants, ces bêtes en ha­b­its de Sa­ma­ri­tains. Mais un jour vi­en­dra où un autre volcan fera en­t­endre sa voix de ton­n­er­re, un volcan qui gronde­ra et bouil­lon­ne­ra et, que vous le vou­liez ou non, ba­lay­e­ra tout ce monde dégou­li­n­ant de sang de la sur­face de la terre. Et c’est seu­le­ment sur ses rui­nes que les na­ti­ons se réun­iront en une véri­ta­ble hu­ma­nité qui n’aura plus qu’un seul en­nemi mor­tel : la na­tu­re aveug­le.

Leip­zi­ger Volks­zei­tung, 15 mai 1902.
Trad. Bul­le­tin com­mu­nis­te (2005).
Avatar de l’utilisateur
Jacquemart
 
Message(s) : 203
Inscription : 16 Déc 2003, 23:06

Message par luc marchauciel » 21 Jan 2010, 12:41

"Un jour vi­en­dra où un autre volcan fera en­t­endre sa voix de ton­n­er­re, un volcan qui gronde­ra et bouil­lon­ne­ra et, que vous le vou­liez ou non, ba­lay­e­ra tout ce monde dégou­li­n­ant de sang de la sur­face de la terre. Et c’est seu­le­ment sur ses rui­nes que les na­ti­ons se réun­iront en une véri­ta­ble hu­ma­nité qui n’aura plus qu’un seul en­nemi mor­tel : la na­tu­re aveug­le."

La nature aveugle comme ennemi mortel ?
Rosa serait conspuée aujourd'hui pour de tels propos, c'est super pas tendance.
luc marchauciel
 
Message(s) : 73
Inscription : 12 Avr 2008, 18:37

Message par pouchtaxi » 22 Jan 2010, 18:01

Ce fil propose déjà quelques lectures sur Haïti.

Je complète par un excellent roman de Madison Smartt Bell, auteur contemporain des Etats-Unis. C’est une trilogie : « Le soulèvement des âmes », « Le maître des carrefours » et enfin « La pierre du bâtisseur ».

Les deux premiers sont en poche chez Babel (Actes Sud). Ils sont tout à fait remarquables, je n’ai pas lu le troisième volet.


Il s’agit de l’insurrection des esclaves d’Haïti à la fin du XVIII siècle. On sait qu’il s’agit d’une situation politique complexe où s’entrecroisent des oppositions de classes et des conflits raciaux. Les personnages du roman, parmi eux il y a bien sur, Toussaint –Louverture éclairent très bien cette situation.

Le roman est assez violent, il ne cache rien de l’épouvantable sauvagerie des maîtres blancs à l’égard des esclaves.
pouchtaxi
 
Message(s) : 270
Inscription : 08 Mai 2006, 18:19

Message par Jenlain » 24 Jan 2010, 12:19

Il faut rire ou pleurer ?

a écrit :Haïti: Séisme conçu par les E-U (Chavez)

Le président vénézuelien Hugo Chavez a accusé les Etats-Unis d'avoir provoqué le séisme en Haiti. Selon lui, l'US Navy testait une arme sismique, rapporte le journal espagnol  ABC  , citant un communiqué de presse du président. Il aurait obtenu des informations de la "flotte Russe du nord", selon lesquelles les Etats-Unis testeraient des "générateurs impulsionnels à plasma". Leur but final serait de "détruire l'Iran grâce à une série de séismes".


sources
Jenlain
 
Message(s) : 4
Inscription : 01 Juin 2006, 20:32

Message par Vérié » 24 Jan 2010, 12:47

Le problème, c'est qu'il s'agit très probablement d'une intox. Chavez est régulièrement l'objet de manipulations de ce genre.


a écrit : Bellaciao
INTOX anti-CHAVEZ
samedi 23 janvier 2010 (08h14)
5 commentaires

2 janvier 2010 Haïti : nouveau délire du "Monde" contre Chavez Thierry DERONNE

Audrey Fournier (du "Monde") a publié hier un billet intitulé : Haiti et ses "amis" vénézuélien et cubain.

Selon elle "Hugo Chavez affirme que les États-Unis ont provoqué le séisme".

Or le président vénézuélien n’a jamais prononcé ces propos.

À aucun moment Audrey Fournier n’a cherché à vérifier à la source.

Ce faux lui permet de nous expliquer que "La volonté d’Hugo Chavez de contester le leadership américain dans la gestion de la crise, en allant jusqu’à l’accuser d’être responsable de la catastrophe, s’inscrit dans une tentative de longue haleine du Venezuela d’étendre son influence sur la région Caraïbe."

Mensonge d’autant plus obscène (il a également circulé dans les colonnes de ABC (quotidien de droite espagnol) ou dans une news de "Russia Today") que le Vénézuéla n’a pas attendu les tremblements de terre pour découvrir le peuple haïtien, poussant un certain Bill Clinton à saluer il y a quelques mois son aide désintéressée.

Arrivées très rapidement sur les lieux avec des tonnes de matériel aéroporté et une brigade formée par la nombreuse communauté haïtienne de Caracas, les équipes mixtes de médecins et secouristes haïtiens et vénézuéliens travaillent elles aussi à sauver des vies.

Pendant ce temps les États-Unis installent sur place une base militaire de plus qui n’a bien entendu aucun lien avec le coup d’État au Honduras, ni avec les sept bases US en Colombie, ni avec les prochaines élections en Haïti, ni avec l’avancée des forces de changement au Venezuela et dans le reste de l’Amérique Latine.

Avec la nouvelle génération de "petits soldats" formatés par les "bonnes écoles de journalisme", la reléve de Jean-Pierre Langellier et de Bertrand de la Grange est en tout cas assurée au Monde, au-delà de toutes les espérances.

Thierry Deronne

http :ermm: /www.legrandsoir.info/Haiti-nouveau-delire-du-Monde-contre-Chavez.html

Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par luc marchauciel » 24 Jan 2010, 13:18

Quand on remonte les sources, on arrive à ça, qui a air d'être la télé gouvernementale de Chavez

http://www.vive.gob.ve/inf_art.php?id_not=...&id_s=6&id_ss=2

sur laquelle il serait censé avoir dit ou écrit ça. Sauf que rien n'a l'air dans les titres de correspondre à ce dont on l'accuse, mais comme je parle pas espagnol, mes capacités d'investigation sont extrêment limitées. Si un hispanophone peut s'y coller
luc marchauciel
 
Message(s) : 73
Inscription : 12 Avr 2008, 18:37

Message par Loustic » 24 Jan 2010, 14:14

(Marchauciel a écrit :

La nature aveugle comme ennemi mortel ?
Rosa serait conspuée aujourd'hui pour de tels propos, c'est super pas tendance.

a écrit :Et c’est seu­le­ment sur ses rui­nes que les na­ti­ons se réun­iront en une véri­ta­ble hu­ma­nité qui n’aura plus qu’un seul en­nemi mor­tel : la na­tu­re aveug­le.


Il faut citer la phrase entière de Rosa, sinon on lance une polémique particulièrement biaisée et hors-sujet.

Et sur ce fil, c'est plus digne de ne pas lancer les sempiternels mêmes hors-sujets, merci.
Loustic
 
Message(s) : 0
Inscription : 28 Jan 2007, 17:42

Message par com_71 » 25 Jan 2010, 03:57

(Loustic @ dimanche 24 janvier 2010 à 14:14 a écrit :

Et sur ce fil, c'est plus digne de ne pas lancer les sempiternels mêmes hors-sujets, merci.
Un peu sec, pour un HS tout relatif !
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6043
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

PrécédentSuivant

Retour vers Actualités internationales

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 8 invité(s)