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COMMUNIQUE DE LA LCR Malgré une victoire sans appel lors des élections présidentielles de 2005 qui ont porté le Président Evo Morales au pouvoir, renforcée par sa large victoire au référendum révocatoire d’août dernier, la droite raciste et sécessionniste bolivienne n’accepte pas sa défaite par les urnes. Elle tremble pour ses privilèges face à l’approbation prochaine d’une nouvelle constitution répondant aux besoins du plus grand nombre.
Ces forces réactionnaires commettent depuis trois jours de nombreux actes d’une grande violence et font régner la terreur dans les départements les plus riches du pays. Les préfets des départements de Santa Cruz, Beni, Tarija, Chuquisaca et Pando, tous liés aux gouvernements de l’ex-dictateur Hugo Banzer. Les grands propriétaires terrains et leurs alliés américains sont à la manoeuvre pour créer un climat insurrectionnel et réaliser un coup d’état.
De nombreux bâtiments officiels et des bâtiments abritant des services publics, des chaînes de télévision et des gares ont été mis à sac, les dégâts se chiffrent à plusieurs dizaines de millions d’euros et il y a de nombreux blessés. Vingt-six puits de gaz ont été fermés, un gazoduct a été détruit, attentats et occupations par la force se multiplient pour créer la pénurie de produits alimentaires et d’essence, et paralyser le pays.
En réponse aux appels lancés par les mouvements sociaux boliviens, du Mouvement vers le socialisme, et du gouvernement bolivien, très mobilisés pour la défense de l’unité du pays et la démocratie, la LCR exprime son entière solidarité au peuple Bolivien, à son gouvernement, sa nouvelle Constitution et son processus de transformations.
La LCR salue la décision du Président Morales d’expulser l’ambassadeur Etats-unien, Philip Goldberg. C’est l’expression de la fatigue que le peuple bolivien ressent devant l’ingérence de l’ambassade des États-Unis dans le pays, avec un processus de déstabilisation ouvert contre le Gouvernement qu’il s’est choisi.
En ce 11 septembre, alors que l’on commémore la mort de Salvador Allende et le coup d’État perpétré par le Général Pinochet au Chili en 1973, en Bolivie un autre processus démocratique en faveur des masses est en grand danger.
La LCR en appelle à la solidarité internationaliste des organisations politiques et sociales en France.
Respect de la souveraineté de la Bolivie contre les manœuvres sécessionnistes de la bourgeoisie soutenue par l’impérialisme. Pas un pas en arrière ! Paris, 11 septembre 2008.