Ukraine

[Doctor No]

Pour information

Contre la guerre et l’expansion impérialiste de l’OTAN
Vénissieux 4/07 : de retour de Crimée, avec Danielle Bleitrach
et les témoignages de communistes Ukrainiens

Ce qui se passe en Ukraine inquiète beaucoup de Français. La présentation par la plupart des médias occidentaux, d’une agression russe sur une Ukraine protégée par l’Union Européenne et les USA ne peut convaincre la masse de notre peuple qui rejette de plus en plus profondément cette Union Européenne dont il sait qu’elle ne défend jamais les intérêts des peuples,mais toujours ceux des oligarchies, et qui sait que l’OTAN, bras armé des intérêts US, ne recule devant rien pour provoquer des guerres, faire exploser des pays indépendants. Les célèbres "preuves" d’armes de destruction massives présentées par les USA à l’ONU pour justifier la guerre en Irak sont restées dans les mémoires.

Dans ce contexte, ceux qui ont maintenu des relations avec les partis communistes sur toute la planète sont essentiels car ils nous aident à ne pas être dépendants des médias occidentaux, mais à rechercher, malgré la difficulté, des informations venues du terrain. En Ukraine, ils nous disent que les peuples des régions orientales de l’Ukraine étaient massivement inquiets du "coup" de Maidan, refusaient d’être coupé de leurs liens avec la Russie, défendaient leur langue, et se sont retrouvés devant un pouvoir né de la violence de rue, qui fait intervenir l’armée contre des familles, provoque des centaines de morts, et envoie les chars et les avions contre des civils...

C’est le cas de Danielle Bleitrach, sociologique,ancienne dirigeante du PCF, animatrice du site "histoire et société" qui est une fenêtre ouverte sur le monde. Elle est allée pendant 3 semaines en Crimée, a pris des contacts, et a témoigné chaque jour de ce qu’elle voyait, multipliant les reportages, vidéos, photos qui nous montrent par exemple des ouvriers qui regrettent une Union Soviétique qui assurait des droits sociaux à tous, et ne laissaient pas de place aux bandes fascistes, une femme au bébé dans les bras qui interpelle un dirigeant oligarque quand il insulte les héros soviétiques de la Grande Guerre lors des cérémonies du 9 Mai.

Ce que nous savons malgré la guerre médiatique qui fait de la plupart des journalistes des attachés militaires, c’est que depuis des mois, les pays occidentaux interviennent politiquement, diplomatiquement et, on l’a découvert tardivement, par leur services spéciaux et des mercenaires, pour créer aux frontières de la Russie un foyer de déstabilisation. Peu leur importe le peuple d’Ukraine ou de Russie, ce sont les intérêts géostratégiques qui les motivent, et l’Union Européenne sert dans cette affaire de base avancée des intérêts US. Les accords sur le gaz sont illustratifs, mêlant négociations sur l’approvisionnement historique de l’Union européenne par la Russie, transitant par l’Ukraine, tentatives d’empêcher le projet russe de "south stream" sans passer par l’Ukraine pour exporter son gaz jusqu’en Italie, et exportations nouvelles des gaz US dopés par les gaz de schistes.

Le régime Ukrainien qui depuis la chute de l’URSS a laissé le champ libre aux oligarques et à leurs affrontements ne s’était jamais soucié des intérêts populaires. Ce sont les contradictions, la concurrence entre oligarques qui a été utilisé par les occidentaux, avec les milices fascistes imposant la violence de rue, pour mettre en place un régime soumis aux intérêts occidentaux, un nouveau régime d’oligarques, capable du pire contre son propre peuple.

L’Ukraine s’enfonce dans cette crise qui fait partie de la stratégie US de déstabilisation, mais dont personne ne sait jusqu’où elle peut aller, ni quelles sont les conséquences possibles en Europe et dans le monde.

Nous n’avons bien évidemment pas la clé de la solution politique urgente, mais nous avons une responsabilité. Ne pas laisser notre propre gouvernement tranquille dans son choix atlantiste de la guerre et de l’affrontement avec la Russie.

C’est pourquoi nous vous invitons à une rencontre avec Danielle Bleitrach, avec un témoignage vidéo de Oleg SOLOMAKHINE, responsable des communistes de Crimée.
VENDREDI 4 Juillet à 18h
Salle Albert Rivat, Vénissieux
8, boulevard Laurent Gerin
Editeur : PCF : Communistes de Vénissieux
http://pcf.venissieux.org

[Doctor No]

Un bon article de WSWS

L’accord d’Association de l’UE avec l’Ukraine est le prélude à d’autres bains de sang
Par Chris Marsden
30 juin 2014

La signature d’un accord de partenariat commercial et politique entre l’Ukraine, la Georgie, la Moldavie et l’Union européenne (UE) est une nouvelle étape du projet consistant à encercler la Russie sur le plan militaire et économique. Elle ouvre la perspective immédiate d’une escalade de l’offensive militaire déjà menée par le régime de Kiev, soutenu par l’Occident, dans l’Est de l’Ukraine.

L’Accord d’association, volet économique d’un accord politique signé en mars à la suite de l’annexion de la Crimée par la Russie, a été signé par le président ukrainien Petro Porochenko. Il devra être ratifié par chaque parlement national de l’Union européenne jusqu’à l’automne. La Géorgie et la Moldavie ont toutes deux signé le volet économique et politique de cet accord.

Sur le plan économique, Moscou s’inquiète de ce que l’accord servira à intensifier l’exportation de produits à bon marché vers la Russie via l’Ukraine, mais sa principale inquiétude est de nature géostratégique et concerne l’intégration de tous les Etats constituant autrefois son ‘territoire étranger rapproché’ dans un bloc militaire et économique occidental. Porochenko y avait clairement fait allusion en disant que « L’Ukraine mettait l’accent sur son choix souverain en faveur d’une adhésion à l’EU ».

Le refus du précédent président ukrainien Viktor Ianoukevitch de signer l’accord en novembre dernier a été utilisé par les Etats-Unis et l’Allemagne pour arranger un coup d’Etat dirigé par des oligarques pro-occidentaux et des forces fascistes comme Svoboda et le Secteur droit.

La rhétorique pompeuse dont s’est servi Porochenko pour décrire l’accord, « symbole d’une foi et d’une volonté implacable », cache mal les objectifs prédateurs des pouvoirs européens. L’Accord d’association et de libre-échange complet et approfondi (DCFTA) remplace l’Accord de partenariat et de coopération que l’Ukraine avait signé avec l’Union européenne en 1998. L’objectif en est d’incorporer à la zone de libre échange européenne le plus grand nombre possible d’anciennes républiques soviétiques, ce qui ne laissera plus dans l’Union douanière eurasienne de la Russie que l’Arménie, la Biélorussie, l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan.

Le coût demandé à l’Ukraine pour l’adhésion à l’UE est grand. Elle risque la perte de 500 milliards de roubles de commerce avec la Russie et l’embargo sur les produits d’importation ukrainiens. Quand il avait refusé de signer l’Accord, Ianoukovitch avait estimé le coût à 104 milliards de plus, dus à l’adoption de nouvelles lois commerciales et à la nécessité de se conformer aux normes de l’UE.

Ce sont les Etats et les sociétés transnationales européennes qui seront les principaux bénéficiaires de ce libre échange qui fera disparaître une grande partie du commerce local. En 2013, les importations depuis l’UE vers Ukraine s’élevaient déjà à 23.9 milliards d’euros. Elles se composaient d’équipements industriels, de produits chimiques et de biens manufacturés, alors que l’Ukraine exportait elle, pour 13,8 milliards d’euros de matières premières, fer, acier et produits minéraux surtout. Ce rapport très inégal, comparable pour la Georgie et la Moldavie, ne fera que s’aggraver.

« L’accord marche ou crève de l’Ukraine avec l’UE » comme l’a décrit la BBC, pourrait éliminer de nombreuses petites entreprises. Mais ses effets les plus pervers se feront sentir dans la classe ouvrière de ces trois Etats, qui a déjà affaire à des niveaux de pauvreté effarants et à des conditions de travail qui sont les pires en Europe.

Un rapport rendu public ce mois-ci par la Clean Clothes Campaign (Campagne habillement propre) constituée par des syndicats et des ONG de seize pays européens, a trouvé que dans dix pays d’Europe de l’Est comprenant l’Ukraine, la Georgie et la Moldavie, les conditions de travail sont parfois pires qu’en Chine ou en Indonésie.

Ce rapport ajoute que « presque tous ceux qui produisent des vêtements pour les principaux distributeurs européens comme Hugo Boss, Adidas, Zara, H&M ou Benetton, sont payés avec des salaires sous le seuil de pauvreté et beaucoup dépendent de l’agriculture de subsistance ou d’un second travail, juste pour survivre. » Les salaires minimums légaux ne couvrent qu’une fraction du salaire élémentaire de survie – juste 14 pour cent pour l’Ukraine. La Moldavie et l’Ukraine ont les plus bas salaires minimums, 71 et 80 euros mensuels, respectivement.

Le plus grand danger provenant de l’accord d’Association cependant est à quel point il confère délibérément aux conflits entre les pouvoirs occidentaux et la Russie une intensité nouvelle et sans précédent.

Le président russe Vladimir Poutine cherche par tous les moyens à parvenir à un arrangement avec le régime de Kiev et ses défenseurs à Washington. Mardi 24 juin, il a appuyé son appel à une prolongation du cessez-le-feu annoncé la semaine précédente par Porochenko et devant expirer le 27 juin, en demandant au parlement russe de révoquer une motion qui autorisait l’usage des forces armées russes pour protéger les russophones et les citoyens russes en Ukraine orientale.

Parlant à une cérémonie pour diplomates étrangers au Kremlin, Poutine a néanmoins averti que « le coup anticonstitutionnel de Kiev et les tentatives d’imposer au peuple ukrainien un choix artificiel entre l’Europe et la Russie, avait poussé la société au bord d’un schisme., d’une confrontation interne douloureuse… Dans le sud-est du pays, le sang coule, il y a une véritable catastrophe humanitaire, des dizaines de milliers de réfugiés sont forcés de se mettre à l’abri, y compris en Russie. »

Un cessez-le-feu de longue durée dit il, était « une condition nécessaire à des discussions substantielles entre les autorités de Kiev et les représentants des régions du sud-est. »

La déclaration de Poutine fut confirmée par les Nations Unies dans un rapport décrivant le coût terrible du conflit. Le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a dit vendredi 27 juin que 110.000 personnes avaient fui l’Ukraine pour aller en Russie cette année, dont 9.500 avait demandé le statut de réfugiés. Le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de l’Ukraine a atteint 54.400, 16.400 d’entre elles ayant fui les combats durant la semaine dernière seulement. Quelque sept cent autres personnes sont allées en Pologne, en Biélorussie en République Tchèque et en Roumanie.

Les Nations Unies déclarèrent qu’au moins 423 civils et combattants avaient été tués en Ukraine orientale, mais la direction des séparatistes à Donetsk a dit qu’un bien plus grand nombre de ses combattants – autour de 800 et environ 250 civils – avaient été tués dans les régions de Donetsk et de Lougansk.

Cela contraste avec la déclaration de Porochenko à Strasbourg selon laquelle 150 soldats ukrainiens avaient été tués et indique le caractère inégal des forces en présence en Ukraine, masqué par le fait que les médias se concentrent presque exclusivement sur les actions militaires bien moins nombreuses menées par les séparatistes.

Porochenko et le Conseil national de sécurité ukrainien n’ont accepté qu’à contre coeur une prolongation de 12 heures du cessez-le-feu jusqu’au 27 juin à 10 heures – comme il fut rapporté, sous la pression de la chancelière allemande Merkel, qui avait parlé par deux fois à Poutine. Il dit menaçant que « si [ses] conditions pour le plan de paix n’étaient pas acceptées [il] prendrait une décision très importante » et qu’il passerait à un « plan B détaillé ».

Au Conseil de l’Europe, Porochenko accusa la Russie de soutenir l’insurrection, déclarant: « Au lieu de rappeler leurs mercenaires, de plus en plus de combattants bien équipés et motivés arrivent depuis la Fédération russe ». Une normalisation des relations avec la Russie était impossible, ajouta-t-il sans que Moscou retourne la péninsule de Crimée à l’Ukraine.

Dans une interview avec des journaux européens, Porochenko a dit que les séparatistes avaient mené « plus de cent cinquante attaques » contre les troupes gouvernementales depuis que le cessez le feu avait commencé le 20 juin. « C’est la Russie qui dirige ces groupes illégales », dit-il. « Nous parlons ici de citoyens russes, d’officiers russes, de mercenaires russes. »

A son retour à Kiev, Porochenko annonça que le cessez-le-feu serait prolongé jusqu’au lundi 30 juin. L’UE avertit la Russie qu’elle avait jusqu’à lundi pour prendre des mesures concrètes (non spécifiées) en vue de garantir un traité de paix ou bien elle subirait des sanctions contre certains secteurs de son économie, entre autre énergétique, financier et de défense.

Lorsqu’il mit en garde qu’il y aurait une réponse « dure et adéquate » pour tous ceux qui ne déposeraient pas les armes dans les délais fixés par le cessez-le-feu prolongé, le ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsen Avakov mit les points sur les i: le « Plan B » de Porochenko consiste en une attaque brutale de l’Est de l’Ukraine.

[Doctor No]

Je ne devrais même pas me déranger... personne fait attention, mais les US et ses pions ukrainiens préparent un véritable massacre à l'Est.

Voici ce que Le Monde publie aujourd'hui http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/07/01/ukraine-porochenko-met-fin-au-cessez-le-feu-et-menace-les-separatistes_4448332_3214.html
Un article de guerre où l'on mêle tout de manière à justifier le massacre programmé de toute une armée contre deux régions qui ne veulent pas du gouvernement du FMI, des impérialistes et des fascistes alliés aux oligarques.

J'espère qu'ils échoueront car la suite ce sera la guerre en Europe à court ou à long terme au bénéfice exclusif des impérialistes US.

Porotchenko n'obéit qu'aux US et s'en fout royalement des mises en garde de la Merkel qui voit ce qui peut arriver.

Seul la gauche dite "révisionniste" ou "stalinienne" essaie d'alerter l'opinion publique sur ces gravissimes événements de tout point de vue.

A l'EG on trouve même des bandits qui appuient directement cette agression ou les autres font des déclarations platoniques sans suite. Ils ont signé, et depuis la Libye, leur faillite complète. Il n'y a rien à attendre d'eux.

Ni de personne d’ailleurs, il n'y a plus rien, car les rares voix qui s’élèvent contre cette honte, cette massacre programmée et cette prostitution des principes élémentaires de solidarité des personnes conscientes (je ne parle pas des "communistes", espèce disparue) sont très peu nombreuses, à être comptés avec les doigts des mains.
Il ne reste qu'à discourir sur des forums, décharger sa conscience du poids lourd qui représente voir comment se répètent en pire les prolégomènes des guerres mondiales antérieures et voir que l’œuf du serpent a pondu un monstre, l'impérialisme américain, encore plus horrible que l'impérialisme hitlérien.

Ce sera Vae Victis encore, sans l'URSS stalinienne qui au moins, reconnaissez-le, a fait ce que d'autres ne seraient jamais capables de faire.Écraser la bête fasciste immonde. Même pas de l'entreprendre car après 25 ans sans opposition aucune ils restent ce qu'ils ont toujours été, des groupes impuissants, dogmatiques, pour certains, des soutiens ouverts ou cachés, hypocrites, kautskiens de l'impérialisme.
Le critère de vérité étant la pratique il ne me reste qu'à constater que seul les soviétiques ont pu s'opposer aux nazis et les vaincre.
Contre cela toutes les arguties et sophismes n'y peuvent rien et rappelez-vous que la couardise et l'indifférence d'aujourd'hui ce seront les grincements de dents de demain.
La constitution d'un gouvernement ouvertement fasciste (par ses méthodes, son idéologie et ses acteurs) à la botte des plans guerrier des US contre la Russie ET l'Europe n'est pas quelque chose qu'on doit laisser passer comme si ne rien était (même pas une manif devant l’ambassade... pas une déclaration de soutient pour ceux qui se battent contre cela, même pas avec la gauche ukrainienne!).
60 ans de bon et gras capitalisme a fait, en pire, ce qui 45 ans de capitalisme avait fait en 1914, une "gauche" pourrie. On paiera tous les conséquences.

[Jacquemart]

Ce sera Vae Victis encore, sans l'URSS stalinienne qui au moins, reconnaissez-le, a fait ce que d'autres ne seraient jamais capables de faire.Écraser la bête fasciste immonde. (...) Le critère de vérité étant la pratique il ne me reste qu'à constater que seul les soviétiques ont pu s'opposer aux nazis et les vaincre.

Reconnaître quoi ? Que la décapitation de l'armée rouge, le pacte germano-soviétique, ou encore la dissolution de la IIIe Internationale, méritent des lauriers ? C'était déjà stupide en 1938-1939. Alors en 2014...

[Doctor No]

Ce qui est "stupide" est de répondre à coté, à 60 ans de distance, quand il s'agit d'un problème d'aujourd'hui, de maintenant.
C'est "stupide" de rester collés à une réalité dépassée, quand l'agression impérialiste, c'est aujourd'hui et elle ne va pas s’arrêter là. (comme les nazis ne se sont pas arrêtés en Tchécoslovaquie).

Et l'URSS, malgré tout ça, a vaincu les nazis et les fascistes et cela, j'insiste, personne pourra le lui enlever.

En ce moment même, les troupes du gouvernements fasciste de Kiev dirigé par l'impérialisme US (contre la volonté des gouvernements européens d'ailleurs) attaque à l'arme lourde, avec des avions et des chars la population ukrainienne de l'Est.

Tout cela afin d'assurer l'instauration des plans du FMI, la liquidation de toutes opposition de gauche (comme le pratique déjà à l'Ouest où les partis de gauche et les syndicalistes sont obligés de passer à la clandestinité ou de se faire attaquer par des bandes armées fascistes) l'encerclement de la Russie à des fins de future agression et/ou division et soumission de ce peuple.

Devant le silence assourdissant de la "gauche" toute confondue (sauf de très rares et honnêtes exceptions), devant l'indifférence, le manquement aux devoirs élémentaires de solidarité avec les partis de gauche ukrainiens, on se trouve devant "l'intelligence" des gens qui restent à fouiller dans les poubelles de 60 années auparavant pour ne rien faire au présent.
Comme cela a été le cas en Libye, en Syrie, partout depuis plus de dix ans.

Voila qui n'est pas stupide, non, tout simplement suicidaire.

[com_71]

Et l'URSS, malgré tout ça, a vaincu les nazis et les fascistes et cela, j'insiste, personne pourra le lui enlever.

Mais après que Staline ait fait liquider physiquement tous les révolutionnaires communistes en URSS, et un certain nombre en dehors. Et cela, j'insiste, personne pourra le lui enlever.

A part ça, tu peux reprocher à d'autres de "fouiller dans les poubelles de 60 années auparavant pour ne rien faire au présent.", car c'est bien ce tu fais quand tu agites tes âneries de "front unique (ou uni)" ou d'"ennemi principal" pour justifier un alignement derrière des nationalistes anti-ouvriers.

[Doctor No]

A part ça, tu peux reprocher à d'autres de "fouiller dans les poubelles de 60 années auparavant pour ne rien faire au présent.", car c'est bien ce tu fais quand tu agites tes âneries de "front unique (ou uni)" ou d'"ennemi principal" pour justifier un alignement derrière des nationalistes anti-ouvriers.

N'importe quoi!
Cela n'a rien à voir avec le sujet et ce n'est qu'une échappatoire, une diversion.
Je ne nie pas que Staline a commis des erreurs et des crimes mais la question n'est pas là. Vous ne savez que répéter, à tort et à travers, hors du temps et hors de la réalité, votre dogme.
Et c'est un dogme car totalement déconnecté de la réalité d'aujourd'hui et même de la phrase incriminée car si l'URSS a vaincu, elle l'a fait malgré les crimes et erreurs de Staline.

Pire, sans vous rendre compte vous rendez hommage à Staline vu qu'il a pu vaincre les nazis malgré qu'il a liquidé (à tort ou à raison) l’État Majeur de l'armée rouge. Être capable de reconstituer l'armée, lui donner des généraux capables, organiser la défense et triompher n'est pas à la mesure des certains qui la seule chose qui ont prouvé est qu'ils sont incapables de prouver quoi que ce soit.
Il ne s'agit surtout pas de polluer et de dévier le sujet sur Staline ou d'autres questions "théoriques" (votre "force" métaphysique) mais de dénoncer la tuerie en Ukraine, l'activité criminelle des fascistes et de l'impérialisme US comme de ses complices de "gauche".

[Doctor No]

Déclaration commune du Parti Communiste brésilien (PCB), et de la Gauche marxiste (EM-CMI) –
Soutient militant aux antifascistes ukrainiens
Tuesday, 01 Juillet 2014

Le Parti communiste brésilien et la gauche marxiste ont suivi avec préoccupation les événements qui se déroulent en Ukraine. C'est un autre chapitre de l'ingérence impérialiste dans le pays et de la lutte entre factions oligarchiques qui marquent l'histoire de l'Ukraine depuis sa séparation d'avec l'URSS. Ces oligarques ont émergé comme une force dominante en s'appropriant, par des privatisations et des manœuvres sombres, du patrimoine construit avec beaucoup de sacrifice par le peuple soviétique. Ses actions ont amené le pays à la situation actuelle, au bord de la faillite économique et sociale.

Avec la soi-disant «révolution orange» de 2004, la fraction de l' oligarchie pro- impérialisme américain et européen a renversé une autre faction liée au capitalisme russe. Cela n'a été possible parce que parce que le gouvernement de Viktor Ianoukovitch était un gouvernement corrompu et autoritaire. Sa politique de centraliser le pouvoir politique et économique autour de sa famille a non seulement amené les autres oligarques à abandonner leur fraction et passer à l'opposition, à la recherche de relations plus étroites avec l'Union européenne pour assurer leurs privilèges, mais aussi a provoqué le mécontentement populaire.

Avec les ressources financières de l'impérialisme occidental et son contrôle sur les médias, l'opposition et les fascistes ont réussi à canaliser le mécontentement populaire dans l'ouest de l'Ukraine vers le coup d’état, gagner l'opinion publique dans cette partie du pays pour soutenir l'accord d'association avec l'Union européenne (UE), même si le vrai sens est la désindustrialisation, le chômage de masse, des baisses de salaires et la détérioration des conditions de vie des travailleurs.

Les milices fascistes ont contribué à la victoire de la fraction des oligarques de l'opposition. Ils furent les responsables de la manipulation des faits, menèrent des attaques contre des militants de l'opposition posséder et utilisant des tireurs embusqués contre les manifestants sabotèrent l'accord proposé par le gouvernement russe et ainsi justifièrent l'utilisation de tactiques violentes, étant directement responsable du sang versée à Kiev .

Préoccupée par la possibilité de perdre le contrôle du processus, les impérialistes européens ont cherché par la suite un accord avec le gouvernement russe et le gouvernement de M. Ianoukovitch et ils ont annoncé le 21 Février un accord prévoyant un gouvernement de coalition, des élections anticipées et un retour à la Constitution 2004, réduisant ainsi le pouvoir présidentiel.

Cependant, la milice de droite et fasciste, lié directement au gouvernement des États-Unis, ont donné un coup d'Etat le lendemain, expulsant Ianoukovitch du pouvoir. Ainsi, il s’est produit une convergence d'intérêts: l'intérêt des États-Unis pour empêcher un rapprochement entre Berlin et Moscou, et celui des fascistes, qui tentaient d’arriver au pouvoir. Avec la bénédiction de Washington et pour la première fois depuis la défaite du fascisme nazi dans la Seconde Guerre mondiale, un parti fasciste typique participait à un gouvernement à Kiev. Le nouveau gouvernement intérimaire a commencé son escalade de la violence, en restreignant la langue russe, la réalisation des partis de gauche et de l'ancien parti au pouvoir, basée principalement dans l'est et le sud, où il y a une majorité de Russes ethniques.

Les fascistes de Svoboda et du Sektor Droit ont occupé des postes clés dans l'appareil répressif, qui a légalisé l'intégration de leurs milices dans une nouvelle force militaire, la garde nationale. Il y a eu plusieurs attaques contre le parlement et les militants communistes, mettant le feu à la maison du chef du Parti communiste de l'Ukraine et à son siège et, finalement, l'expulsion de ses membres lors d’une session du Parlement. Le gouvernement a engagé une procédure visant à interdire l'PCU, et Borotba (organisation de gauche révolutionnaire) a été forcé à entrer dans la clandestinité pour survivre.

La montée fasciste, les mesures répressives des minorités russes et des mesures impopulaires imposées par le FMI et les puissances occidentales, telles que la hausse du prix du gaz pour les ménages de 50% et réduire de moitié les retraites a conduit à l’apparition d'une résistance dans l'est de l'Ukraine. Des milices antifascistes ont promu la prise des centres de pouvoir locaux et l'expropriation des armes de la police et de l'armée ont été organisés. Les troupes envoyées par Kiev à réprimer la résistance populaire ont été repoussées par les masses et de nombreux soldats ont déserté, livrant leurs chars et leurs armes, ou changé de camp.

La garde nationale et des bataillons de volontaires de fascistes, aidés par des mercenaires payés par les oligarques locaux sont devenus la force d'assaut principal du gouvernement de coup d'Etat, semant la terreur comme lors du massacre d'Odessa, le 2 mai, où plus de quarante antifascistes ont été tués, y compris des membres du PCU et de Borotba, et même des enfants, brûlés vifs.

La lutte antifasciste dans ces régions, en l'absence d'un parti qui clairement défends clairement le point de vue de l'unité de la classe ouvrière et de la lutte contre le gouvernement ukrainien de Kiev, s’est enfin exprimé de façon déformée dans le vote référendaire d’indépendance de la Crimée pour rejoindre la Russie (16 Mars) et la formation des Républiques du peuple de Donetsk et Lugansk (11 mai), puis ont formé le nouvel Etat de Novorossyia fédérale. Ces régions réunissent les principales industries de l'Ukraine, et sont là où la majorité de la classe ouvrière est concentré. Celle-ci, dirigée par les mineurs, apparaissant clair le caractère fasciste du coup d’état, est devenu l'avant-garde de la lutte contre le fascisme. La révolution anti-fasciste tend à devenir anti-oligarchique, car tous les oligarques, y compris le plus riche de tous, Rinat Akhmetov, se sont mis du coté de Kiev. Les insurgés ont annoncé des mesures d'expropriation.

Malgré une forte mobilisation populaire, la grande presse internationale tente de cacher les faits, une campagne de désinformation, appelant les anti-fascistes "pro-russes" et "agents russes." Ils utilisent pour cela, les images des drapeaux de la Russie parmi les militants. Celles-ci ne représentent pas, cependant, le désir d'être annexé par la Russie, mais l'affirmation de l'identité ethnique sous attaque, et sont minoritaires parmi les drapeaux soviétiques et spécifiques aux républiques régionales. Ce que ces militants populaires veulent, est la fin des organisations fascistes et de leurs milices et l'offensive génocidaire menée par Kiev. Ils défendent aussi leur droit à une langue et une culture propre et, surtout, son droit d'exister.

Le 25 mai il y a eu des élections présidentielles en Ukraine, avec l'élection de Petro Porochenko milliardaire, qui a déjà commencé une offensive militaire contre la population insurgée dans l'est de l'Ukraine. Il est possible que Moscou accepte le nouvel ordre et négocie avec le nouveau président une nouvelle forme de relations avec la Russie. Les oligarques qui dirigent la Russie craignent certainement la poursuite de la lutte de la classe ouvrière et le mouvement anti-fasciste en Ukraine, parce qu'il menace leurs intérêts et peuvent remettre en cause leur pouvoir économique et politique et soulever la question de la propriété sociale qui se termina avec la restauration du capitalisme, et qui est à l'origine de la crise et de la désintégration du pays.

Le PCB et la Gauche marxiste, suivant la politique léniniste de défense de l'autodétermination des peuples opprimés et la lutte des travailleurs contre le fascisme, pour la reconquête de la propriété sociale, exigent la fin de toute intervention impérialiste en Europe et d'Amérique du Nord ainsi que des gouvernements capitalistes de Moscou en Ukraine.

A bas l'oppression impérialiste et la manipulation des peuples.
Seulement l'auto-détermination du peuple travailleur et une véritable politique marxiste peuvent résoudre la tragédie organisée par l'impérialisme et le capitalisme en Ukraine.

Le PCB et la Gauche marxiste soutiennent pleinement la résistance anti-fasciste et la lutte pour le renversement du gouvernement de Kiev menée par le PCU, Borotba et d'autres organisations syndicales de gauche. Nos organisations n'ont pas d'illusions sur n’importe quel type d'impérialisme. Rien de bon peut venir pour la classe ouvrière d’ Ukraine des accords impérialistes. Seule la mobilisation indépendante des travailleurs peut vaincre le FMI, l'UE et les États-Unis et le gouvernement fasciste qui domine maintenant à Kiev.

Nous appelons les travailleurs de tous les pays pour exprimer leur solidarité avec le mouvement anti-fasciste pour la défense du PCU et Borotba, en défense du droit de réunion, d'expression et d'organisation, maintenant écrasé par le gouvernement pro-impérialiste de Kiev.

Nous exhortons les travailleurs et les organisations anti-fascistes au Brésil et dans le monde pour protester contre le gouvernement de Kiev et faire preuve de solidarité avec les militants et les organisations attaquées en Ukraine.

Ni guerre entre les nations, ni paix entre les classes!
Unité de la classe ouvrière et de la jeunesse pour défaire le gouvernement impérialiste et fasciste à Kiev!
Pour la fin immédiate de l’offensive génocidaire de Kiev contre le peuple d’Ukraine de l'Est!
Pour le droit d'utiliser la langue et la culture des minorités nationales opprimées et leur droit à l'autodétermination!
Contre la persécution des syndicats! ! Aucune autre attaque contre le Parti communiste de l'Ukraine ou Borotba!

25/06/2014

Gauche Marxiste

Parti Communiste Brésilien

[Zorglub]

Ce sera Vae Victis encore, sans l'URSS stalinienne qui au moins, reconnaissez-le, a fait ce que d'autres ne seraient jamais capables de faire.Écraser la bête fasciste immonde. (...) Le critère de vérité étant la pratique il ne me reste qu'à constater que seul les soviétiques ont pu s'opposer aux nazis et les vaincre.

Sans t'en rendre compte tu rends hommage à Staline vu qu'il a pu vaincre les nazis malgré qu'il a liquidé l’État Major de l'armée rouge...

Quant au sujet, il semble impératif de choisir son camp surtout quand ce sont des ennemis de la classe ouvrière, oligarques de l'est contre oligarques de l'ouest. Il semble aussi impératif de publier des tonnes de communiqués.

[Doctor No]

C'est complètement faux de dire que ce sont "des oligarques de l'Est contre ceux de l'Ouest". C'est exactement ce qui dit la presse impérialiste mais qui démentent tant le Parti Communiste Ukrainien comme Borotba sur place.
J'ai posté tous les documents qui permettent de le constater, autrement aller sur les sites respectifs.

La déclaration de la Gauche Marxiste et du Parti Communiste Brésilien font la même distinction, ainsi comme les partis et organisations de gauche d'Ukraine, Russie, Belarus. Postée juste au dessus.

Tous les articles de la Tendance Marxiste Internationale (trotskyste) (site In defense of marxism) comme ceux de Socialist Fight comme tous les témoignages sérieux, coïncident pour affirmer que les oligarques se sont rangés tous autour des bandes fascistes/impérialistes de Kiev.

Ce sophisme qui a pu être vrai au tout début, n'est aujourd'hui que le prétexte des certains pour justifier leur manque scandaleux de solidarité avec la gauche ukrainienne persécutée par des fascistes!

Malgré les appel directs des organisations de gauche pour de la solidarité, la "gauche" française réponds par un silence assourdissant sauf quelques rares personnalités et fractions qui commencent à entreprendre la défense de nos camarades ukrainiens chassés par les nazis.

Des nazis et des fascistes au gouvernement en Ukraine et comme si vous entendiez pleuvoir...
En 1936, les staliniens avaient organisé des brigades internationales pour combattre contre les fascistes, des campagnes de dénonciation, de solidarité, de collecte de fonds et des médicaments, de la solidarité active...aujourd'hui...même pas une déclaration de solidarité avec les militants ouvriers persécutés par les fascistes.

Quand on met dans la balance les choses on a la mesure des choses.