La Libye, l'autre pays du mirage

Dans le monde...

Message par Vania » 31 Août 2011, 00:03

Granit, tu aurais fait un excellent sophiste... J'ai beau relire mes quelques phrases, je cherche toujours désespérément où tu as pu trouver le moindre point d'accord... Le rôle de la bourgeoisie dans ces évènements? Pour reprendre les choses en main, dans son intérêt et dans celui de l'impérialisme, oui. Pour quoi que cela soit de progressiste, même pas de révolutionnaire... non! Et tu confonds, et tiens à confondre le passé révolutionnaire de la bourgeoisie, jusqu'au XIXe, avant l'avènement du stade impérialiste du capitalisme... avec le présent de tes illusions. C'est ton droit. Pour ma part, je tiens que la bourgeoisie, aujourd'hui, est incapable de secouer le joug du passé, d'un quelconque passé, y compris féodal, et n'a plus rien à proposer à la société. Et que si rôle elle joue aujourd'hui, cela ne peut être qu'en espérant un prompt retour à la normale, normale de l'exploitation et de l'oppression (celui pour la Libye des grandes compagnies impérialistes et des féodaux, dont la bourgeoisie, tant occidentale que locale, s'accommode fort bien).
Reste à tes chimères, elles ont au moins l'avantage de peupler ton marais.
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Message par Vania » 31 Août 2011, 18:45

a écrit :Libye : comment les puissances impérialistes préparent l'après-Kadhafi

À l'initiative de Sarkozy, une cinquantaine de pays sont invités jeudi 1er septembre à l'Élysée à Paris à une réunion du Groupe de contact sur la Libye, qui réunit les principaux pays ayant participé à l'offensive militaire contre Kadhafi, avec la participation de Ban Ki-moon secrétaire général de l'ONU et la présence de Mustapha Abdeljalil et de Mahmoud Jibril, actuellement numéros 1 et 2 du Conseil national de transition, gouvernement auto-proclamé des forces anti-Kadhafi.

Le spectre d'une évolution à l'irakienne

Avant même la fin de la guerre, et alors que Kadhafi continue à échapper à ses poursuivants, ce sont désormais les problèmes de l'après-Kadhafi qui passent au premier plan, pour les Sarkozy, Cameron et Hillary Clinton comme pour les dirigeants du CNT. Officiellement, il s'agit de planifier la reconstruction de l'économie du pays, dévasté par la guerre, et de soutenir « les efforts menés par le CNT pour assurer la transition vers un régime démocratique ». En fait, il s'agit surtout, dans une situation où des groupes d'insurgés armés incontrôlés occupent le terrain abandonné par les troupes de Kadhafi, d'essayer d'éviter « d'être confrontés à un scénario d'anarchie à l'irakienne ». Une crainte relayée désormais en France par toute la presse.

Pour ce qui est de la reconstruction de l'économie, l'aide financière d'urgence réclamée par les insurgés libyens pour venir en aide aux populations des villes qui manquent de tout -- en particulier à Tripoli où toutes les infrastructures ont été détruites -- se fait attendre, c'est le moins qu'on puisse dire.

Il faut croire qu'avant de dégeler les avoirs libyens, les puissances impérialistes préfèrent attendre d'y voir plus clair. Autrement dit, que le CNT ait fait la preuve de sa capacité à contrôler la situation. Ce qui, aux dires mêmes des gouvernements impérialistes, n'est pas gagné.

Dirigé par d'anciens séides de Kadhafi, le CNT ne doit sa légitimité, sinon son autorité, qu'à son adoubement par les puissances impérialistes pourvoyeuses d'armes et de bombardements, Sarkozy et Cameron en tête.

Le CNT, un gouvernement sans autorité sur les groupes armés

Composé d'une quarantaine de membres, tant que la guerre contre l'ennemi commun durait, il a réussi, difficilement, à maintenir une unité de façade entre les multiples composantes, régionales, tribales, politiques du pays -- des anciens monarchistes aux islamistes radicaux -- qu'il est censé représenter. Une unité qui risque fort d'être mise à mal quand il faudra, la guerre terminée, répartir les postes et surtout les retombées de l'exploitation des ressources pétrolières entre les représentants de la trentaine de tribus et des centaines de clans et de sous-clans s'appuyant sur des groupes fortement armés. D'autant que les différents groupes armés, constitués sur des bases régionales et tribales, qui ont chassé les troupes de Kadhafi et pris le pouvoir de fait dans les villes agissent de façon autonome, sont en concurrence entre eux et échappent à l'autorité du CNT.

Quand les premiers représentants du CNT ont rejoint Tripoli, après la bataille, la ville était contrôlée par le groupe armé originaire pour l'essentiel de la ville de Misrata, placé sous les ordres de son chef, Abdelhakim Belhadj, promu gouverneur militaire de fait de Tripoli.

Djihadiste bien connu des services secrets américains, qui selon la presse avait participé à des stages d'entraînement en Irak et en Afghanistan, fondateur il y a une dizaine d'années du Groupe islamique combattant de Libye (GICL) proche d'Al-Qaïda, Abdelhakim Belhadj fut arrêté par la CIA en 2004, puis interné par Kadhafi, avant d'être relâché après avoir renoncé officiellement à la guerre sainte. Après l'assassinat, dans des conditions restées obscures, le 28 juillet dernier du général Youness, ancien haut responsable de l'armée de Kadhafi passé à la rébellion anti-Kadhafi, il s'est imposé comme l'un des principaux chefs militaires des insurgés.

L'appel aux anciennes forces de répression

Face à cette situation, le CNT multiplie les appels aux insurgés à intégrer les forces régulières de sécurité ou à rendre les armes et à rentrer chez eux. Jusqu'à présent en vain. Un Haut conseil militaire a été constitué afin de réorganiser l'armée nationale et la police et de superviser la reconversion des combattants. Quant à l'OTAN, il a annoncé qu'il poursuivrait ses raids « jusqu'à ce que les civils libyens ne soient plus menacés », l'ONU prenant ensuite le relais, à Tripoli dans un premier temps, avec comme mission notamment le désarmement des « rebelles non militaires ».

« Soucieux d'éviter les erreurs commises par les Américains après la chute de Saddam Hussein », comme l'écrit l'hebdomadaire Jeune Afrique -- mais l'idée est désormais développée par la plupart des journaux --, le CNT envisagerait, sur le conseil des « experts occidentaux en stabilisation » qui l'entourent, de s'appuyer sur l'appareil d'État de l'ancien régime, police, armée, administration, du moins sur ce qui en reste, pour contrôler la situation. Certains policiers, appelés à reprendre le travail, « ont commencé à se présenter en uniforme, dépouillés des épaulettes et des insignes rappelant le régime du colonel Kadhafi », rapporte un reporter du Figaro.

La chute de Tripoli a d'ailleurs provoqué le ralliement, in extremis, d'un grand nombre de hauts fonctionnaires aux insurgés. Comme le général Mohamed Hamali el-Kahsi, numéro 2 des services de sécurité.

Ces ralliements, ce projet de remise en selle de l'ancien appareil d'État de la dictature de Kadhafi, comme le fait que, sur le plan militaire, ce soient les forces politiques les plus réactionnaires qui, de fait, contrôlent la situation dans les villes, n'augurent rien de bon pour la population. La transition vers la démocratie est mal partie.

Jean-Jacques LAMY
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Message par Vania » 31 Août 2011, 21:13

Bonsoir, Granit

J’évoque ces trois révolutions, par ce qu’à travers elles, non seulement la bourgeoisie à démontré son incapacité à révolutionner des sociétés largement féodales, mais surtout aussi par ce qu’elle prit une part active à la répression de ces révolutions, où la classe ouvrière frappait à la porte du pouvoir.
Pour février 1917… bah non, la bourgeoisie ne fait pas sa révolution : ce sont les classes populaires (classe ouvrière, paysannat et petite bourgeoisie urbaine) qui abattent l’autocratie. La Russie se couvre de conseils d’ouvriers et de soldats, là sont les forces vivent de la révolution. Mais le pouvoir, des mains du tsar, tombe dans celles des grands bourgeois, du gouvernement provisoire, pas dans celles des soviets. C’est la grande bourgeoisie qui, en février, tire les marrons du feu, alors qu’elle n’a rien fait pour abattre le régime, et prospérait à son ombre, au contraire. Le régime né en février passera ensuite son temps à louvoyer, remettant toujours à demain la question de la terre (et donc du pouvoir des féodaux), poursuivant la guerre impérialiste et continuant à mener au massacre les classes populaires de Russie. Ce régime ira même jusqu’à se rendre complice de la tentative de coup d’Etat de Kornilov en août 1917 (un gros propriétaire terrien réactionnaire). C’est le prolétariat et les soldats de la région de Pétrograd qui repousseront et emprisonneront Kornilov, sauvant ainsi la révolution, avant de la prolonger par Octobre. Dans l’affaire, le régime issu de février et les couches bourgeoises qui étaient derrière auront joué un rôle réactionnaire, n’attendant qu’une chose : l’occasion d’étrangler la révolution.
Sur l’idée d’ouvrir un fil plus théorique, où pourraient être échangées des données, des idées aussi, ou des lectures, ouhais, pourquoi pas. Mais peut-être pourrait-on ne pas se limiter à la seule Libye. La Syrie, même s’il est en « exil » (c'est-à-dire hors de Syrie), possède aussi son CNT. Et les questions que tu poses pour la Libye peuvent aussi surgir demain en Syrie, ou ailleurs. Pourquoi ne pas élargir au monde arabe, en posant la question des rapports entre les classes sociales dans cette partie du monde. Et puis, au passage, on pourrait même discuter des expériences du FLN en Algérie, d’un Nasser en Egypte… Après tout, les courants politiques (bourgeois) qui à l’époque furent les acteurs de ces évènements, apparaissaient comme infiniment plus radicaux que le CNT de Libye. Ils ont même généré beaucoup d’illusions dans certains courants trotskystes à l’époque. Pourtant, ils n’étaient en rien des révolutions, même pas bourgeoises. Et ont laissé en place tout ce que ces sociétés avaient de dépassé, de rétrograde : poids du féodalisme, poids de la religion…
Vania
 
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Message par abounouwas » 01 Sep 2011, 16:14

j'ai pas compris la dernière phrase
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Message par quijote » 01 Sep 2011, 17:03

(granit @ jeudi 1 septembre 2011 à 17:12 a écrit : Grosse différence entre la Libye et la Syrie, Vania : en Syrie il y a une classe ouvrière très forte.

Il ne t'a pas échappé que ce CNT Syrien est né ce WE et que ses membres ne savent même pas qu'ils en font partie. Et que l'opposition Syrienne adopte une position très différente avec le régime (tiens donc, pourquoi ?).

Bref je te suspecte de vouloir noyer le poisson et de te dégager d'une discussion épineuse pour toi : la révolution Libyenne. Ceci en la noyant dans le reste du printemps arabe.

Les évenements attestent en Libye d'un caractère beaucoup plus radical qu'en Tunisie et Egypte, tu en conviendras j'espère, au point que l'on peut s'interroger sur l'apparition d'une révolution sociale.

comme si la "radicalité" d 'un mouvement pouvait nécessairement déboucher sur une révolution sociale au sens où nous , du moins , marxistes , l 'entendons .Granit , tu joues sur les mots ...et tu oublies facilement ce grand principe : pour qu 'une révolution socialiste , je dis bien "socialiste" ," ait lieu : il faut une condition essentielle : la rencontre entre un facteur objectif : la mobilisation des masses et l 'action de l élément subjectif : l 'intervention du parti révolutionnaire ( communiste) pour conduire à terme ce processus ...;on peut discuter sur la radicalité de ce mouvement lybien en constatant qu 'il n 'a pas un caractère de classe bien affirmé : ( déjà le fait de se revendiquer du drapeau de la monarchie est significatif entre autres ) et puis , d'un autre côté on ne peut que constater l 'absence du parti communiste révolutionnaire qui fait que la nature et la politique ayant horreur du vide , c'est un regroupement comme le CNT qui en a pris la tête , si on peut dire . Car c'est plus de la récupération qu 'autre chose . Un Cnt , reconnu comme "légitime" par l 'Impérialisme , ce qui est bien significatif de sa nature.
quijote
 
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Message par Vania » 01 Sep 2011, 19:26

Salut Granit!

D’accord avec la réponse de Quijote. « Radicalité », que Quijote met justement entre guillemets, je ne sais pas ce que cela veut dire concrètement, et on peut y mettre n’importe quoi, à défaut de révolutionnaire. Les évènements de Libye seraient plus radicaux que ceux de Tunisie ou d’Egypte… En fait, les puissances impérialistes, qui avaient visiblement plus de prise sur les régimes tunisiens et égyptiens, ont su expliquer à temps qu’il fallait à Ben Ali et à Moubarak s’en aller de suite, avant qu’il ne soit trop tard, et que les classes populaires n’aillent trop loin, n’apprennent trop au cours de leurs luttes… Ils n’ont peut-être fait que reculer l’échéance, et ne pas suivre l’évolution en Tunisie, en Egypte, où des grèves parfois importantes ont eu lieu serait un tort. En Libye, ils avaient moins de prises sur Kadhafi, et l’armée a éclaté, pas suffisamment pour abattre le régime. Certaines casernes ont pu de tomber entre les mains d’une part de la population et des armes ont pu circuler. Entre les mains de qui précisément, de quels courants politiques, de quelles forces sociales, avec quels objectifs ? On commence à le voir avec ce que représente le CNT, et ce que peuvent être aussi certains groupes armés, hors de contrôle du CNT, mais aussi hors de celui de la population. Le dernier article de LO expliquait bien cela. Cette situation, l’impérialisme aurait sans doute préféré l’éviter, et compte sur le CNT de Libye pour rétablir l’ordre.
Sur le CNT de Syrie, oui, il a sans doute choisi ce nom récemment. Mais cela fait un moment, en fait depuis qu’il est évident que le mouvement est trop ample, trop durable, et pourrait bien déboucher sur la chute d’El Assad (ce qui ne veut pas dire la chute du régime, et encore moins la révolution, pour l’instant en tout cas). Comme en Libye, tout en un conglomérat hétéroclite d’opposants plus ou moins auto-proclamés grenouille, tergiverse et attends de pouvoir tirer les marrons du feu, sans risquer leur peau pour autant, et sans avoir le moindre programme. A moins qu’eux aussi ne tirent de derrière les fagots l’une de ces « feuilles de route » introuvables, mais dont chacun parle d’autant plus qu’elle est introuvable… Rien ne dit que demain, l’armée syrienne ne finisse par se briser, et qu’une brèche dans le régime ne finisse par s’ouvrir, brèche ou ce CNT s’engouffrera, avant que les classes populaires syriennes ne le fassent. C’est là la crainte de plus en plus visible des impérialistes, et cela explique leur ton plus ferme envers le régime, et leurs appels à El Assad à quitter le pouvoir.
Sur un autre sujet, plus théorique (je parle du sens des mots et de ce que l’on met derrière), tu as affirmé à moult reprise que les évènements de Libye étaient une révolution bourgeoise, pour nous dire maintenant (ton dernier post) que « l’on peut s’interroger sur l’apparition d’une révolution sociale ». Mais une révolution bourgeoise, c’est une révolution sociale, non ? La bourgeoisie abat alors l’Etat féodal, détruit la source de son pouvoir en l’expropriant de ses terres. 1789 était une révolution sociale. La bourgeoisie a abattu, détruit l’Etat féodal, a exproprié les féodaux, et dans le même temps a créé son propre Etat, et mis en place les rapports sociaux de la société bourgeoise, la sienne. Une classe dominante en a abattu une autre, l’a remplacée, en faisant table rase de tout un passé. Je ne comprends plus… Qu’est-ce qu’une révolution ? Ce que tu mets derrière ce mot est fluctuant, mouvant, sans contour précis. C’est un fourre-tout, finalement.
Dans deux réponses précédentes, tu as dit d’une part qu’il aurait fallu soutenir le régime issu de février 1917 (tu voulais dire, je pense, que les bolchéviks l’auraient du), dans une autre, tu affirmes que février était une révolution bourgeoise. Et tout cela ne t’empêche de dire que tu es trotskyste… Qui était Trotsky, alors, quels étaient ses idées, quels furent ses choix politiques pendant la révolution russe ? Qu’est-ce cela signifie, de se dire trotskyste ? Là encore, de ta part, bien des confusions, où tu finis par mener une politique aux antipodes de Trotsky, que l’on parle de la révolution russe où de politique actuelle. C’est bien difficile de discuter avec toi, finalement. Non seulement tu peux être de mauvaise foi, mais en plus, ce que tu mets derrière les mots est fluctuant, changeant, mouvant, comme le sable… ou comme le marais…
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Message par Vania » 01 Sep 2011, 21:22

Cela ne concerne pas la Libye... Mais Granit parlait d'un "radicalité" plus importante en Libye qu'en Tunisie ou en Egypte... Eh bien, l'actuel gouvernement tunisien vient de prolonger le couvre feu jusqu'à fin novembre. A défaut de "radicalité", les gouvernants et la bourgeoisie craignent la combativité des classes populaires de Tunisie... Dans un CLT récent, la camarade, parlant des mouvements de révolte dans le monde arabe, disait (en parlant des différents régimes et des différents pays du monde arabe) de volcans dont les galeries communiquaient entre eux... On aurait tort de saucissonner cette région selon des frontières... tracées par les impérialistes eux-mêmes...

C'est ici : http://fr.news.yahoo.com/tunisie-prolongat...-163539602.html
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Message par Gaby » 01 Sep 2011, 21:56

(Vania @ jeudi 1 septembre 2011 à 20:26 a écrit : Mais une révolution bourgeoise, c’est une révolution sociale, non ? La bourgeoisie abat alors l’Etat féodal, détruit la source de son pouvoir en l’expropriant de ses terres. 1789 était une révolution sociale. La bourgeoisie a abattu, détruit l’Etat féodal, a exproprié les féodaux, et dans le même temps a créé son propre Etat, et mis en place les rapports sociaux de la société bourgeoise, la sienne. Une classe dominante en a abattu une autre, l’a remplacée, en faisant table rase de tout un passé. Je ne comprends plus… Qu’est-ce qu’une révolution ? Ce que tu mets derrière ce mot est fluctuant, mouvant, sans contour précis. C’est un fourre-tout, finalement.
Fourre-tout peut-être, mais la révolution bourgeoise prototypique que tu décris ne s'applique qu'à la France...
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