100 % d'accord avec Artza ! la "vieille" position de LO rappelée par Vérié est la position qui reflète ce que tout le monde ici souhaite je suppose : un Etat qui ne soit plus ni religieux, ni le bras armé de l'impérialisme, où Juifs et arabes vivent en paix, travaillent ensemble et partagent les terres, non confessionnel, respectueux des droits des minorités, gouvernés par les travailleurs juifs et arabes unis...
Rien que de dire cela, on comprend pourquoi LO n'en parle pas souvent dans sa presse ! Il faut donc partir parfois de l'immédiat devant les problèmes posés et bien répéter que si nous sommes tous ici pour les droits des palestiniens à avoir un Etat, nous sommes AUSSI pour le droit des juifs à vivre sur la terre de Palestine ! Et à avoir un Etat si la situation est tellement bloquée qu'on ne peut avoir un seul Etat binational, et même une fédération des peuples du Moyen-Orient.
On a déjà eu cette discussion ici... entre autres avec un camarade tellement pro-palestinien qu'il ne voulait pas reconnaître ce droit des juifs de Palestine à avoir AUJOURD'HUI un Etat. Je précise "aujourd'hui", car comme je l'ai expliqué, avant 48 c'est autre chose.
Et cela n'a rien à voir avec le fait que l'Etat actuel d'Israël soit sans conteste le bras armé de l'impérialisme dans la région.
Quant aux ambiguités que croyait voir Vérié dans l'édito, je le renvoie à l'excellent article de LO cette semaine dont voici la conclusion :
a écrit :Il n'y a rien à attendre du gouvernement israélien, ni de sa composante de droite, ni de celle qui se réclame de la gauche. Depuis des décennies, tous les gouvernants maintiennent une politique de spoliation, de vol des terres, d'humiliation de tout un peuple et ont, par là même, fait d'Israël un des pays les plus racistes et réactionnaires qui soit. Mais cette violence permanente n'a pas brisé la population palestinienne qui continue de résister malgré l'effroyable disproportion des forces.
Tous ceux pour qui la liberté et la dignité ne sont pas de vains mots sont solidaires des Palestiniens dans leur lutte contre l'oppression.
Georges LATTIER