En Algérie, le pouvoir face aux manifestations de solidarité avec les Palestiniens
https://journal.lutte-ouvriere.org/2023 ... 27411.html
Soutenons le droit à l'existence d'Israël, réclamer un cessez-le-feu c'est soutenir le Hamas"
Unlike Hamas, Israeli forces target military assets, not civilians.
Lors du massacre des athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972 qui provoqua un véritable choc et une horreur profonde dans le monde entier. Il y eut une sympathie considérable pour Israël à la suite de cette tragédie. Ce ne fut pas le cas du Socialist Workers Party (SWP) aux États-Unis. Leur réponse à l’attaque terroriste a été de prétendre que les « vraies victimes » étaient les Palestiniens.
demi tour complet
Mais entre-temps, aux États-Unis, le SWP a radicalement changé sa position. The Militant son journal continue de paraître chaque semaine et, dans sa couverture de Gaza, il adopte une position fortement anti-Hamas. Le titre principal de leur site Internet aujourd’hui est « Combattez la haine des Juifs ! Soutenez le droit d’Israël à exister !»
https://themilitant.com/2023/10/28/figh ... -to-exist/
Le rôle du sentiment national dans les luttes sociales
Lutte de Classe n°11 - janvier 1968
Tout comme à l'époque du « Manifeste Communiste », la société humaine est divisée en deux classes fondamentales : bourgeoisie et prolétariat...
éditorial de Spark, 5 novembre 2023 a écrit :Les États-Unis aux commandes de la guerre d’Israël contre Gaza
Israël a transformé Gaza en zone de massacre, et les enfants de Gaza en sont les premières victimes.
Au cours des 25 premiers jours, près de 3 700 enfants palestiniens sont morts sous les bombardements israéliens. C'est plus que le nombre total d'enfants tués chaque année depuis 2019 dans toutes les autres guerres du monde. Plus de 5 500 adultes ont également été tués. Mais les enfants morts révèlent le mensonge d'Israël lorsqu'il prétend mener une guerre contre le Hamas.
La guerre contre Gaza est une guerre dans laquelle la population palestinienne doit souffrir collectivement à cause des raids commandos du Hamas sur Israël.
Oui, les raids du Hamas ont été terribles. Des civils et des enfants y ont également été victimes. Mais cela ne peut justifier la décision d’Israël de bombarder massivement des zones urbaines densément peuplées dans lesquelles une population civile est piégée.
Israël n’a pas décidé seul de cette guerre. Son armée est depuis longtemps étroitement liée à l’armée américaine. Les escouades des forces spéciales américaines sont « intégrées » au commandement militaire israélien et contribuent à diriger la guerre actuelle contre Gaza. Les armements israéliens proviennent de sources américaines. Les fonds destinés aux armes avancées proviennent du Trésor américain. Et juste pour souligner ce point, Biden a proposé 19 milliards de dollars d’aide supplémentaire alors qu’Israël intensifiait son attaque. L’armée américaine a ancré une armada de navires dans la région, se préparant à une guerre plus vaste.
Depuis les premières années du XXe siècle, lorsque les premiers colons juifs ont été envoyés coloniser la Palestine, leurs choix n’ont jamais été les seuls.
Derrière eux se trouvait le mouvement sioniste dont le but était de créer un État juif au Moyen-Orient. Derrière le sionisme de cette époque se trouvaient les impérialismes français et britannique. Son financement provenait des classes aisées de France et de Grande-Bretagne. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, de vieux navires de transport de troupes américains ont débarqué des dizaines de milliers de Juifs en Palestine.
Le but des colons était peut-être de fuir l'Europe et son Holocauste. Mais l'Angleterre, la France, puis les États-Unis avaient d'autres objectifs quant à ce que ces colons allaient devenir : une tour de garde pour l'impérialisme, leur colonie au milieu des différents peuples de la région.
Les grandes puissances impérialistes cherchaient à conserver le pétrole de la région ; ils entendaient maintenir le contrôle de la position stratégique du Moyen-Orient dans les flux commerciaux de l'Europe vers l'Asie.
Beaucoup des premiers colons juifs ont tenté de se joindre au peuple arabe déjà présent, essayant de construire ensemble une nation pour les deux peuples.
Mais les milices sionistes, visant un État exclusivement juif, ont violemment chassé les Palestiniens de leurs foyers. Les deux tiers de tous les Palestiniens ont été rapidement transformés en réfugiés, jetés dans des camps à travers le Moyen-Orient. Ceux qui restaient sur place étaient condamnés à un statut inférieur.
C'était terrible pour les peuples arabes. Et ce n’était pas une solution pour les Juifs qui tentaient de fuir les ghettos et les pogroms de l’Europe capitaliste. Cela en a simplement fait un avant-poste militaire pour les grands impérialismes, liant le sort du peuple juif à ce que l'impérialisme voulait dans la région. Alors que différents peuples de la région tentaient de se libérer du contrôle impérialiste, Israël a été appelé à fournir des fantassins guerre après guerre après guerre.
Ayant pris la décision il y a longtemps de créer un État exclusivement juif, Israël n’a trouvé aucun moyen de survivre autrement qu’en obéissant aux ordres de l’impérialisme. Mais cela n’a apporté aucune paix au peuple israélien – tout comme le Hamas, qui tente de construire une nation exclusivement musulmane dans la petite bande de Gaza, n’a apporté aucune paix au peuple palestinien.
Le mot d’ordre de l’impérialisme a toujours été « diviser pour mieux régner », dressant les différents peuples les uns contre les autres.
La seule perspective pour tous les peuples de ce Moyen-Orient est de briser les chaînes construites par l’impérialisme, de lutter aux côtés des autres peuples, chacun contre ses propres dirigeants qui les trompent avec des panacées nationalistes.
Et cela nous concerne : nous sommes assis au milieu du plus grand impérialisme, celui qui se prépare en ce moment à une guerre plus large, celui qui tente de nous utiliser pour contrôler le monde entier. La façon dont nous trouverons notre liberté est de nous associer aux luttes de tous les autres peuples du monde.
workers fight 13 oct. 2023 a écrit :CONTRE CETTE GUERRE À GAZA,
POUR LA LIBERTÉ DE TOUS
LES PEUPLES DE PALESTINE !
La guerre de Netanyahu contre Gaza
en représailles à l'incursion des combattants
du Hamas en Israël et au meurtre de 900 civils, pour
la plupart israéliens, le 7 octobre, a immédiatement
obtenu le soutien écrasant des dirigeants occidentaux.
Aujourd'hui, six jours plus tard, la première
puissance impérialiste mondiale a déjà envoyé un
porte avions pour renforcer l'armée israélienne. Sur
les talons des États Unis, Sunak a envoyé deux
navires de la Royal Navy, des avions de surveillance
et un contingent de Royal Marines.
Netanyahu dit qu’il s’agit d’une « guerre pour
détruire le Hamas ». Ce qui est manifestement
absurde – et il le sait. Les bombes et les missiles
israéliens, même « intelligents », ne parviennent pas
à repérer les combattants du Hamas dans le dédale
des rues et des bâtiments bondés de la région la
plus densément peuplée de la planète. Au moment
de la rédaction de cet article, 6 000 bombes ont été
larguées sur la petite bande de Gaza. Au moins 2000
Palestiniens (dont 500 enfants) ont été tués,
plusieurs milliers de blessés et une grande partie
des infrastructures réduites en ruines.
Qui sont les vrais terroristes ?
Le gouvernement israélien sait, grâce à ses
précédents bombardements, qu'il existe des tunnels
sous les rues de Gaza.
En effet, ils disent qu'il faut bombarder des bâtiments
et donc des hommes, des femmes et des enfants
ordinaires, pour accéder à ces tunnels... Autrement
dit, la véritable cible, c'est bien la population. Il s’agit
d’une terreur d’État israélienne, perpétrée contre des
Palestiniens qui n’ont que peu ou rien à voir avec le
Hamas, mais qui ont été contraints par le blocus
israélien de Gaza pendant 16 ans à se soumettre à
sa dictature, assurée, de facto, avec le consentement
israélien.
En fait, le « monstre » fondamentaliste islamique
du Hamas était une création de l’État israélien à la
fin des années 1980. Lorsqu'il a voulu rompre
l'accord signé (après l'accord sous pression internationale)
avec le Fatah, l'organisation laïque de
libération de la Palestine de Yasser Arafat, qui
l'aurait forcé à restituer une petite partie des terres
qu'il avait prises par la force aux Palestiniens il y a
75 ans, le Hamas était un outil utile. Sa montée en puissance à
Gaza a permis la quasi destruction du
Fatah et avec lui, des accords de « paix ».
À peine trois jours après le bombardement de
Gaza, le ministre israélien de la Défense, Yoav
Gallant, a imposé un siège complet, coupant
l'alimentation électrique et ne laissant entrer ni eau
ni nourriture, car « nous avons affaire à des animaux
humains »... Cela en dit long sur la situation d'
Israël, régime d'apartheid. Mais cela en dit encore
plus sur des gens comme Keir Starmer, ancien
procureur du Labour, qui a défendu le siège comme
étant « juste », puisque « Israël a le droit de se
défendre » ! Cette offensive impitoyable – la punition
collective – est donc selon lui une « justice de
représailles » ?
« diviser pour régner »
Il y a eu des guerres fondées sur des mensonges et des exagérations
auparavant, en fait la plupart des guerres impérialistes
sont fondées sur des mensonges et des exagérations.
Mais en formant cette coalition aux côtés du
gouvernement d'extrême droite du plus ancien
mandataire des États-Unis, les dirigeants occidentaux
commettent peut-être l'une des pires parodies de
l'histoire de l'après-Seconde Guerre mondiale.
Que cette unanimité soit ou non censée servir
d’avertissement au Hezbollah et au régime iranien
pour qu’ils restent à l’écart du conflit, puisqu’ils
souhaitent éviter une nouvelle escalade de la guerre
au Moyen-Orient, cette guerre plus grande est
précisément ce qu’ils alimentent.
Les classes ouvrières du monde n’ont d’autre
choix que d’assumer la tâche d’expulser les
impérialistes et leurs mandataires – en effet, l’avenir
de l’humanité en dépend – dans le but de mettre fin
à ce système inique qui divise pour régner. En
chemin, ils devront arracher la direction de leurs
rangs aux mains de tous ceux qui prônent le
terrorisme. Tout comme les travailleurs palestiniens
de Cisjordanie aujourd'hui, ils devront déclarer des
grèves générales, pendant qu'ils bâtiront leurs
propres partis communistes révolutionnaires pour
mener le combat.
Rébellion et dangers en Palestine
31.05.2021
Depuis l'expropriation des biens de centaines de milliers de Palestiniens et la déportation de leurs habitants au lendemain de la guerre qui a suivi la déclaration de l'État d'Israël, un mur d'hostilité permanent s'est dressé entre les dépossédés et les Juifs qui pensaient pouvoir y trouverait refuge.
Afin d’avoir le soutien indéfectible de l’impérialisme, les dirigeants sionistes ont choisi de jouer le rôle de leur État en tant que gardien de l’ordre dans la région, enfermant leur peuple dans une impasse. Ainsi, ils ont transformé la population israélienne en gardienne de l’ordre.
La guerre des Six Jours de 1967 a été déclenchée par Israël sous prétexte de manifestations nationalistes de la part de dirigeants arabes tels que Nasser en Égypte, le roi de Jordanie et les dirigeants Baas de Syrie, et a conduit notamment à la conquête de la Cisjordanie et la partie orientale de Jérusalem. A cette époque, le Mouvement de Résistance Palestinienne est devenu une force populaire qui s'est répandue avec son aspect radical, voire révolutionnaire. Nous avons vu que les femmes sont entrées dans la lutte à parts égales. Certaines de ses branches politiques se sont même déclarées marxistes-révolutionnaires. Cette évolution, qui a également trouvé un écho en Israël, a été gâchée par les dirigeants palestiniens qui ont choisi de sacrifier la mobilisation de leur peuple en suivant les dirigeants arabes. Cela a conduit au massacre de combattants palestiniens en Jordanie et au Liban et a multiplié les occasions manquées de renverser les forces réactionnaires de la région.
C'est le peuple palestinien, et en particulier sa jeunesse, qui ont tenté de sortir de l'impasse dans laquelle leurs dirigeants les avaient entraînés en déclenchant l'Intifada (soulèvement en arabe) « guerre de pierre » en Cisjordanie, occupée par l'armée israélienne depuis 1987 à 1991. Ce fut un grand soulèvement de centaines de milliers de jeunes qui ont affronté les balles des militaires pendant quatre ans. Ce soulèvement populaire, échappant au contrôle traditionnel des dirigeants arabes, a inquiété les dirigeants sionistes de l’État d’Israël mais aussi les dirigeants palestiniens. Pour restaurer le contrôle des masses palestiniennes, les accords d’Oslo de 1993 promettaient la création d’un État palestinien. Toutefois, cela s’est limité à l’établissement d’une autorité palestinienne dans une partie de la Cisjordanie sous la supervision de l’armée israélienne existante.
Dans le cadre de cette soi-disant normalisation, menée sous les auspices de l’impérialisme américain, la colonisation des terres palestiniennes, promue par les gouvernements israéliens, s’est poursuivie. Le développement d’un mouvement nationaliste et extrémiste religieux s’est poursuivi.
Cette évolution s’est également accentuée du côté palestinien avec la montée du mouvement islamiste réactionnaire. Le rétrécissement progressif de la Palestine a permis au Hamas de prendre le pouvoir à Gaza et d’y établir un régime de police religieuse.
Le soulèvement spontané d’une partie de la jeunesse palestinienne est une fois de plus la réponse à la tentative d’expulser les Palestiniens de Jérusalem-Est et de les remplacer par des familles juives israéliennes. Cette pratique courante a provoqué cette fois une explosion. Le soulèvement a inquiété les dirigeants israéliens, mais aussi les dirigeants du Hamas, qui craignaient par-dessus tout l’initiative populaire. Cela pourrait remettre en cause le pouvoir du Hamas, qu’il rêve d’étendre à l’ensemble de la population palestinienne.
Les dirigeants du Hamas ont tiré leurs roquettes sur Israël, prétendant venir en aide à la jeunesse palestinienne. Ce qu’ils font en réalité, c’est tenter d’exploiter les événements en se présentant comme les porte-parole de la rébellion. C’est aussi une volonté de faire basculer la rébellion vers un conflit militaire disproportionné connu du Hamas.
La situation risque de renforcer encore davantage les courants les plus réactionnaires tant en Israël que du côté arabe. Certains Israéliens sont devenus les otages de ce qu’ils appellent les « colons fascistes des territoires occupés ».
À une époque où la rébellion naît une fois de plus de l’injustice, de l’oppression et de l’exploitation, l’absence de politique communiste révolutionnaire prolétarienne se fait cruellement sentir. Si elle reçoit l’approbation des masses, c’est la seule force capable de surmonter les antagonismes que l’impérialisme entretient sciemment depuis des décennies.
L'extrême gauche française dans le courant du nationalisme arabe
Lutte de Classe n°14 - novembre 1973
....Mais si la plupart des révolutionnaires ont affirmé leur solidarité avec les peuples arabes contre Israël, ces prises de position s'accompagnent le plus souvent, à des degrés divers, de l'acceptation de la politique des gouvernements bourgeois ou même semi-féodaux des pays arabes, ou à tout le moins d'organisations comme celles de la résistance palestinienne qui, quel que soit le radicalisme dont elles se parent, tant sur le plan verbal que sur le plan des méthodes de lutte, sont des organisations nationalistes bourgeoises....
....Il est triste de voir dans un journal trotskyste une telle exaltation sans nuances de la guerre à laquelle les dirigeants arabes convient leur peuple. Car c'est une chose pour les révolutionnaires, dans ce conflit, de choisir leur camp. C'est tout autre chose de ne présenter aux peuples arabes d'autres perspectives pour hâter leur émancipation que la « guerre prolongée » contre Israël, sous prétexte qu'elle accentuerait la contradiction entre les « velléités révolutionnaires des masses » et les régimes arabes réactionnaires...
....Les positions de l'extrême-gauche française dans ce conflit du Proche-Orient laissent en tous cas bien mal augurer de ses capacités à défendre une politique internationaliste conséquente.
8.11.2023 a écrit :Une #manifestation citoyenne contre l'antisémitisme ?
Non, une manifestation politicienne de Macron à l'extrême droite, responsable en son temps de la chasse aux rouges et aux Juifs !
Une opération politicienne interne à la France qui servira de paravent au massacre de l'armée israélienne à #Gaza.
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