Côte d'Ivoire : retrait des troupes françaises !

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Message par Thomas » 25 Nov 2004, 12:56

C'est bon que les ivoiriens sachent que ce n'est pas tous les français qui leur font la guerre mais juste l'était impérialiste de chirac .
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Message par knut » 25 Nov 2004, 23:16

Pourtant l'analyse de Rouge est la bonne, il suffisait d'y penser !

En effet il suffit d'envoyer les troupes françaises de côte d'ivoire en ukraine puis de les remplacer par les troupes italiennes basées en irak qui elles mêmes seront remplacées par exemple par des troupes népalaises, le tout bien sûr sous l'égide de l'ONU.
Ainsi ce seront vraiment des forces d'interposition sans intérêts immédiats dans les différents conflits et en plus la LCR n'aura plus besoin de mobiliser 100 militants et 100 patriotes de GBAGBO pour demander le retrait des troupes impérialistes de côte d'ivoire.
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Message par Gaby » 25 Nov 2004, 23:21

(knut @ jeudi 25 novembre 2004 à 23:16 a écrit : Pourtant l'analyse de Rouge est la bonne, il suffisait d'y penser !

En effet il suffit d'envoyer les troupes françaises de côte d'ivoire en ukraine puis de les remplacer par les troupes italiennes basées en irak qui elles mêmes seront remplacées par exemple par des troupes népalaises, le tout bien sûr sous l'égide de l'ONU.
Ainsi ce seront vraiment des forces d'interposition sans intérêts immédiats dans les différents conflits et en plus la LCR n'aura plus besoin de mobiliser 100 militants et 100 patriotes de GBAGBO pour demander le retrait des troupes impérialistes de côte d'ivoire.
T'es trop heureux d'avoir trouvé quelque chose, pour éviter d'assumer que le PT n'appelle pas au retrait des troupes françaises ?
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Message par Barikad » 26 Nov 2004, 11:29

enfin, quelques echos des tueries par les troupes francaise:

("Liberation" a écrit :Des morts ivoiriens sous le feu de Licorne

Des images de télévision montrent des soldats français tirant sur les partisans de Gbagbo, début novembre.


Par Thomas HOFNUNG et Jean-Dominique MERCHET
vendredi 26 novembre 2004 (Liberation - 06:00)


la «grande muette» se fait discrète sur le sujet, mais cela ne fait guère de doute : début novembre, en Côte-d'Ivoire, des militaires français ont tiré et tué des partisans du président Gbagbo. Le colonel Gérard Dubois, porte-parole de l'état-major des armées, le reconnaît à mots couverts : «Nous n'avons jamais dit qu'il y avait des morts... ni qu'il n'y en avait pas.»

Oui, mais combien ? Les chiffres restent sujets à caution. Les autorités ivoiriennes avancent un bilan de 63 morts et 1 300 blessés, tous imputés aux soldats français. De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) parle de 2 979 personnes «soignées pour des blessures et divers maux» dans les hôpitaux d'Abidjan. Sans se prononcer sur le nombre de morts : menacées, les équipes du CICR n'ont pu enquêter. De retour d'Abidjan, une source humanitaire française parle d'«énorme manipulation» : «Le ratio entre le nombre de blessés et d'hospitalisations est totalement fantaisiste. Les saignements de nez ont été comptabilisés...» L'armée française indique qu'il lui est impossible de compter les morts «au milieu d'une foule hostile».

«Tirs de destruction». Une chose est sûre : celle-ci a agi sans états d'âme. Dans l'après-midi du samedi 6 novembre, après le bombardement du camp de Bouaké, une colonne de véhicules descend d'urgence de Duékoué vers Abidjan, où les ressortissants français sont sérieusement menacés par les «patriotes». «Elle a été bloquée de manière extrêmement agressive, indique un haut responsable militaire. Nous avons procédé à des tirs de destruction de check point et il est possible qu'il y ait eu des morts et des blessés.». En clair, la route a été ouverte à coups de canon.

Un reportage exclusif que Canal + diffusera mardi (1) témoigne aussi de la violence des moyens employés à Abidjan. Durant plusieurs heures, dans la nuit du 6 au 7 novembre, des hélicoptères de combat ont ouvert le feu au canon de 20 mm sur le pont Charles-de-Gaulle pour empêcher des milliers de manifestants de le traverser. Sinon, «la base militaire du 43e Bima et l'aéroport auraient pu être submergés», argue un officier. S'ils ont neutralisé les rares voitures qui se risquaient sur l'un des deux ponts qui enjambent la lagune, les hélicoptères ne semblent pas viser les manifestants. Mais le reportage de Canal + montre un individu transformé en torche humaine après un tir.

Lors des exfiltrations de Français dans le quartier de Cocody, où réside le président Gbagbo, les hélicoptères ont essuyé des tirs. Et riposté sans hésiter. «Nous avions à l'esprit l'épisode de l'hélicoptère américain abattu à Mogadiscio en 1993», dit un officier. Licorne a notamment détruit par un tir de missile antichar Hot un canon antiaérien de 20 mm dans l'enceinte du palais présidentiel. Au cours de ces affrontements, des soldats français ont été «légèrement blessés», reconnaît l'état-major.

Face-à-face tendu. Alors que, selon Paris, Licorne a toujours agi «en état de légitime défense, après des tirs de sommation et avec le maximum de retenue», le régime d'Abidjan dénonce des «atrocités». La polémique se concentre sur la fusillade du 9 novembre devant l'hôtel Ivoire, à Cocody. A l'aube, des soldats français du régiment descendu de Bouaké, celui qui a perdu 9 hommes le 6 novembre, se déploient autour de ce point de regroupement retenu par Licorne pour les évacuations de ressortissants français. Les images diffusées par la RTI (télévision ivoirienne), aux ordres du pouvoir, montrent leur face-à-face tendu avec une foule excitée de plusieurs milliers de personnes. Quand, en milieu d'après-midi, les «patriotes» débordent le mince cordon dressé par les forces ivoiriennes, les soldats français tirent de longues rafales.

Paris assure que des coups de feu sont d'abord partis de la foule. Pourtant, sur ces images, les soldats français tirent à découvert, sans affolement. «Sinon, ils auraient été rapidement encerclés», rétorque un officier. Des tirs de sommation, en l'air, comme l'affirme Licorne ? Ou sur les «patriotes aux mains nues», comme le dit le régime ivoirien ? Sans donner de bilan précis, la RTI a diffusé des images d'un individu dont le crâne a explosé, d'un autre dont la main a été arrachée, d'une jeune femme touchée par balle dans le dos... «Si nous avions tiré sur la foule, nous aurions fait un véritable carnage», répond un officier français.

Pour sa part, l'ancien ministre de la Défense (PS) Paul Quilès demande la création d'une commission d'enquête sur des événements qui ont marqué la rupture entre Paris et Gbagbo.

(1) 90 Minutes, 21 heures.
Barikad
 
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Message par pelon » 26 Nov 2004, 23:02

a écrit :
Crise ivoirienne : des travailleurs français très critiques à l'égard de la politique française en Côte d'Ivoire



Fraternité Matin (Abidjan)

24 Novembre 2004
Publié sur le web le 26 Novembre 2004

Bourahiman Ouattara
Abidjan

« Gbagbo n'est ni meilleur ni pire que cette liste de dirigeants africains, de Bokassa à Bongo, soutenus par Paris tant qu'ils maintenaient l'ordre dans leur pays et laissaient les groupes français faire des affaires », écrit Arlette Laguiller, porte-parole de Lutte Ouvrière.

Peu à peu, l'opinion française s'élève contre les agissements de type impérialiste du pouvoir français en Côte d'Ivoire. Hier mardi 23 novembre, des mouvements syndicaux ont protesté devant le ministère français de la Défense à Paris. Au même moment, la politique chiraquienne en Afrique est dépeinte par Arlette Laguiller, porte-parole de Lutte Ouvrière, dans des bulletins d'entreprise française.

Depuis le « désarmement » de fait de l'armée de l'air de Côte d'Ivoire (destruction systématique de tous les avions militaires et même civils de l'Etat ivoirien), la crise ivoirienne a un nouveau visage ; celle de l'impérialisme français longtemps camouflée derrière une rébellion soutenue et entretenue. Des intellectuels africains (Sénégalais et Burkinabés notamment), des leaders d'opinion américains et européens se font entendre. Hier mardi, ce sont deux mouvements français d'extrême gauche, Lutte ouvrière (LO) et la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) qui ont appelé à un rassemblement à Paris, devant le ministère de la Défense, pour protester contre « l'intervention de l'armée française en Côte d'Ivoire ». « Exploiteurs et troupes françaises, hors de Côte d'Ivoire et d'Afrique », tel est le slogan développé est à la mesure de leur indignation devant la politique française en Côte d'Ivoire. Dans la revue ouvrière Lutte Ouvrière n°1894 du 19 novembre 2004, Arlette Laguiller appelle les « Exploiteurs et troupes françaises » à quitter l'Afrique. Il relève l'attitude injuste des dirigeants à l'égard du pouvoir ivoirien. A ce propos, Arlette Laguiller écrit : « Gbagbo n'est ni meilleur ni pire que cette liste de dirigeants africains, de Bokassa à Bongo, soutenus par Paris tant qu'ils maintenaient l'ordre dans leur pays et laissaient les groupes français faire des affaires ».

Ici à Abidjan, l'actualité se déroule sur fond de tractations politico-diplomatiques qui se poursuivent pour racoler les morceaux après d'intenses brouilles entre Paris et Abidjan. C'est ainsi que le ministre sud-africain de la Défense, Mosiuoa Lekota, est arrivé ce mercredi 24 novembre à Abidjan. Sa rencontre avec le chef de l'Etat et d'autres personnalités de la crise en l'occurrence le président de l'Assemblée nationale Mamadou Koulibaly et le premier ministre Seydou Diarra précède la visite la semaine prochaine du président sud-africain Thabo Mbeki, mandaté par l'Union africaine pour tenter de trouver une solution à la crise en Côte d'Ivoire.
pelon
 
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Message par Pascal » 26 Nov 2004, 23:58

(pelon @ vendredi 26 novembre 2004 à 23:02 a écrit :
a écrit :

Fraternité Matin (Abidjan)

Peu à peu, l'opinion française s'élève contre les agissements de type impérialiste du pouvoir français en Côte d'Ivoire.

Après les "puissants mouvements d'extrême gauche", voilà l'opinion publique française qui s'élève contre l'impérialisme français (si seulement c'était vrai !).

Au fait, les camarades de l'Union Africaine des Travailleurs Communistes Internationalistes ont ils publié un texte sur la situation en Côte d'Ivoire ?
Pascal
 
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Message par vdzh » 27 Nov 2004, 08:05

Attention !!!

N'oubliez pas de regarder le "Lundi Investigation" de CANAL + le 23/11 à 23h10

Un reportage avec images a l'appui sur les tirs de l'armée française en Côte d'Ivoire
vdzh
 
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