Je rassure Pelon. Nous serons bien évidemment d'accord pour considérer que :
a écrit :le POR reste une nécessité pour ne pas être dépendant de la politique des bureaucrates
Sauf que... en l'absence de POR comment s'y prend on ? Toute la question est là.
Et je maintiens que la façon dont Magdalene pose la question est sectaire au sens propre du terme.
Moi je suis ravi des déclarations de Coferatti. Parce que l'intervention du mouvement ouvrier en soutien à l'Irak (dans les pays où c'est posé directement), c'est d'abord le refus de transporter les armes, les troupes, etc... Du strict point de vue de l'intérêt de l'Irak,
sa position est 100 % juste. Ceci me paraît incontestable. Certes Cofferati n'est pas partisan du pouvoir soviétique, mais c'est une
autre question.
Ce n'est évidemment pas la même approche que celle consistant à dire comme le fait Magdalene :
a écrit :grèves du transports des armes and co, je ne vois pas comment être contre... par contre, les propos de cofferati que tu cites me semblent annoncer oui, quelques trahisons, parce qu'ils posent des conditions/restrictions aux développement de grèves.
Ce qui revient en définitive à dire qu'on ne peut
obliger la bureaucratie à se plier à la volonté des travailleurs.
Pelon ne dit d'ailleurs pas autre chose :
a écrit :
La direction de la CGIL est engagée dans la contestation du gouvernement suite aux risques que Berlusconi faisait peser sur les intérêts de la bureaucratie. Ils apparaissent aujourd'hui radicaux mais ce sont bien les mêmes réformistes qu'il y a 2 ans. ce sont bien les mêmes qui ont laissé passer des lois anti-ouvrières.
Et bien je ne suis pas d'accord. Ce ne sont les risques que faisait peser Berlusconi sur l'appareil qui a abouti à la posture de Cofferatti :
c'est le mouvement profond de la classe ouvrirère italienne avec ses grèves, ses manifs monstres à répétition.
Alors bien sûr, ils trahissent - le besoin d'un POR n'a pas disparu ! Mais là en l'occurrence,ils sont forcés de dire au capital qu'ils ne sont pas en mesure d'endosser le plan de Bush. Négligeable ? allons donc...
Pelon précise d'ailleurs :
a écrit :En résumé, la politique des révolutionnaires n'est pour rien dans la politique de la CGIL. C'est la conjoncture politique qui a abouti à cette radicalisation que je crois de façade.
Ce qui me paraît totalement erronné.