Position de LO sur la "crise irakienne"

Dans le monde...

Message par Louis » 01 Mars 2003, 13:56

a écrit :Il vaut mieux avoir raison tout seul qu'avoir tort avec tout le monde


En politique, on a jamais raison tout seul, c'est aussi simple que cela On nous a accusé (la lcr) d'etre a l'affut de "l'opinion publique" Mais si soumettre sa politique a l'opinion publique est du vil opportunisme, ne jamais tenir compte de l'opinion publique nous condamnerait a l'impuissance ! et ferait le lit du "réformisme sans réformes"
Louis
 
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Message par Louis » 01 Mars 2003, 14:39

Mais c'était le point de départ qui était le plus sain :"Je crois qu'il est nécessaire de tenir compte de la réalité"
Louis
 
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Message par Louis » 01 Mars 2003, 19:07

cher caupo, tu pourrait publier l'intégralité de ce tract : ce serait instructif !
Louis
 
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Message par stef » 01 Mars 2003, 19:16

Tu dois bien distribuer les mêmes, non ?
stef
 
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Message par stef » 01 Mars 2003, 19:26

a écrit :L'impuissance dans l'action n'oblige pas à s'aplatir devant l'oportunisme des réformistes et demander à la gauche une stratégie de grêve et de boycot revient à faire croire que la gauche est réellement contre la guerre.

Dans l'exemple italien, les dirigeants de la CGIL se sont prononcés eux-même pour bloquer les trains. C'est un fait. Il ne s'agit pas de faire croire ceci ou cela, il s'agit du fait inédit depuis des lustres qu'un bureaucrate s'est prononcé ainsi (avec la fédé des travailleurs du rail). Faut-il le soutenir, s'en désintéresser ou le dénoncer ? Je dis qu'il faut le soutenir comme des chiens parce que la réalisation d'un tel boycott, c'est le combat effectif contre l'impérialisme.

a écrit :Ceci est une abbération aux relents de trahison.

Si c'est pour moi, tu éxagères...


a écrit :Si des travailleurs s'opposent, même d'une manière symbolique, à la guerre en bloquant des convois militaires ou de logistique on ne peut que les soutenirs.

Là en l'occurrence, les dirigeants syndicaux les appellent à le faire ! Ca rentre pas dans tes schémas ? Est-ce si dur de piger que ça ne peutr qu'aider les travailleurs à réaliser ce boycott ?


a écrit :Il vaut mieux avoir raison tout seul qu'avoir tort avec tout le monde

Certes. Mais il vaut encore mieux faire passer ses idées dans la vie. S'aligner sur les illusions, c'est être un opportuniste. Se satisfaire de son isolement, être un sectaire. Et là : il y a un pont vers les masses ! Quand il y en a un, je n'ai pas l'habitude de bouder mon plaisir (rare) !
stef
 
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Message par Louis » 01 Mars 2003, 19:30

non 8) je suis au chomage millitant pour un mois :cry: Mais sinon, je n'ai distribué ces derniers temps que des tracts de la ligue quelque peu différent :ph34r: , plutot avec ce ton là :

(dansrouge a écrit :Mobilisations contre la guerre
On continue

La journée du 15 février a été une formidable étape dans la construction et l’expression du mouvement antiguerre. Celui-ci s’exprime tous les jours, dans le monde, au travers d’actions diverses et nombreuses.

Que faire ?" pouvait-on se demander après les manifestations monstres du 15 février. Comment poursuivre la mobilisation contre l’agression impérialiste envers l’Irak. Les réponses n’ont pas tardé et grande est leur diversité. Il est impossible de dresser un tableau un tant soit peu complet des mobilisations internationales, mais force est de constater qu’elles s’inscrivent dans la durée et engagent des personnes de tous milieux.
Aux Etats-Unis, la coalition nationale des jeunes et des étudiants pour la paix appelle à une journée d’action, le 5 mars, sur le thème "Des livres, pas des bombes". Trois jours plus tard, dans le même pays, à l’occasion de la journée internationale de lutte des femmes, ce sont les femmes, mais aussi les hommes, qui sont invités à encercler la Maison Blanche. Partout, les internautes, par des mails envoyés aux élus, des pétitions en ligne, la création de sites, manifestent leur opposition à la guerre.
Mais le mouvement ouvrier n’est pas en reste. Ainsi, en Algérie, le 25 février, des milliers de travailleurs du complexe sidérurgique d’El Hadjar ont manifesté contre la politique guerrière de l’administration des Etats-Unis. En Italie, depuis le 21 février, la CGIL (la principale centrale syndicale) appelle les cheminots à ne pas participer aux transports des armes de guerre que les Etats-Unis acheminent vers les ports. Mais les cheminots italiens ne se contentent pas de cela. Ils informent les pacifistes qui, dès lors, connaissent parcours et heures de passage des trains qu’ils s’empressent de bloquer.
Le blocage des trains semble d’ailleurs devenir une activité populaire et internationale, puisque, le 16 février, un train venu d’Allemagne et se dirigeant vers le port d’Anvers a été stoppé trois heures par des pacifistes belges qui entendaient aussi dénoncer l’hypocrisie de leur gouvernement, lequel affiche son opposition à la guerre mais permet aux Etats-Unis de la préparer. A Jacksonville, en Floride, on fait moins dans la dentelle, puisque si, le 20 février, un train a été arrêté, il a aussi été saboté et une partie du matériel militaire qu’il contenait a été incendié.
Les bases militaires étatsuniennes représentent une autre cible du mouvement antiguerre. En Allemagne, 10 000 manifestants ont protesté, le 22 février, devant la base du Rhein-Main. En Italie, les Désobéissants, les Jeunesses communistes et les syndicalistes des Cobas organisent des incursions à l’intérieur des bases étatsuniennes implantées dans leur pays.
Partout, les pacifistes se mobilisent. Une nouvelle journée européenne, voire une grève générale, pourrait voir le jour. La Confédération européenne des syndicats se réunira les 6 et 7 mars pour en discuter. La France n’est pas en reste. Du 28 février au 2 mars, pétitions et interpellations des élus vont se multiplier et serviront à préparer la journée nationale d’actions et de manifestations du 5 mars. Ce jour-là, des étudiants et lycéens relayeront l’appel à la mobilisation des jeunes venus des Etats-Unis, et, à Paris, à 18 heures, une manifestation partira de la Place Edmond-Rostand. On comptera sans aucun doute parmi les manifestants plusieurs des artistes qui donneront un concert contre la guerre, le 20 mars, au Zénith.




qui, prudemment, ne parle pas de la france

et

(jicreux a écrit :"Des livres, pas des bombes"

Le mouvement antiguerre mobilise aussi la jeunesse. Un camarade des JCR nous explique ce qu'il en est.

ONU ou pas, cette guerre on n'en veut pas !" Voilà l'un des slogans que l'on pouvait entendre dans le cortège des collectifs contre la guerre à Paris. La conscience du caractère barbare de la guerre est en train de progresser. Les jeunes ont de moins en moins d'illusions : cette guerre sera une guerre pour le pétrole. C'est armés de cette seule conviction que de plus en plus de lycéens et d'étudiants s'investissent dans la construction de collectifs sur leur lieu d'études ou sur leur quartier : nous pouvons et nous devons tout faire pour stopper cette guerre.
Et les initiatives se multiplient. Le 5 février, une soixantaine de lycéens occupaient un centre de recrutement à Paris. Le gouvernement CRS (Chirac, Raffarin, Sarkozy) a répondu par la répression et l'évacuation policière. Et il est fort probable que de telles mesures contre le mouvement antiguerre se multiplient au fur et à mesure que la guerre approche. Des actions semblables ont déjà eu lieu aux Etats-Unis. Et depuis peu, en Italie, de nombreux jeunes participent aux opérations de blocages des trains qui transportent du matériel militaire étatsunien. La mobilisation est en train de prendre de l'ampleur. C'est un véritable mouvement international qui est en train de se construire en ce moment.
Le 15 février a été l'occasion pour des dizaines de milliers de jeunes de manifester pour la première fois. Cela peut être très prometteur pour l'avenir si les étudiants et les lycéens trouvent le moyens de s'organiser collectivement, d'agir au quotidien contre la guerre. C'est ce dont il a été question pendant le meeting qui a eu lieu le soir du 15 février et qui a rassemblé plus de 250 jeunes, à l'appel de la coordination des collectifs Agir contre la guerre. Le lendemain, une soixantaine de membres des comités des différentes régions se retrouvaient pour débattre des perspectives du mouvement. Comment élargir la mobilisation, y compris en convaincant tous ceux qui ne se sont pas mobilisés contre la guerre le 15 février ? Comment faire le lien avec la lutte du peuple palestinien ? Comment convaincre que cette guerre nous concerne tous et qu'elle aura des conséquences concrètes dans nos vies quotidiennes ? Quels moyens se donner pour agir dans les facultés, les lycées et les entreprises ? Nous devons renforcer le sentiment au sein du mouvement que seule notre mobilisation pourra stopper cette guerre. Chirac, qui fait la guerre en Côte-d'Ivoire, ne s'oppose aux Etats-Unis que pour défendre les contrats de pétroliers français comme Total en Irak.
C'est un combat sur le long terme qui est engagé et tous les participants ont déjà décidés de se revoir le 22 mars pour constituer une coalition nationale des collectifs contre la guerre. C'est une étape indispensable pour construire le mouvement le plus large possible, véritablement ancré sur les lieux de vie et d'études.

Objectif: 5 mars

La première étape des collectifs contre la guerre ne pouvait être que de rejoindre l'appel des étudiants étatsuniens pour le 5 mars. La Coalition nationale des jeunes et des étudiants pour la paix (NYSPC) a lancé il y a quelques semaines un appel intitulé "Des livres, pas des bombes !". Dans ce cadre, l'ensemble des organisations qui font partie de la coalition appelle les étudiants étatsuniens à la grève pour exiger de leur gouvernement :

- "D'en finir avec sa poussée belliciste et avec les sanctions frappant le peuple irakien ;
- "De subventionner l'éducation pour assurer l'accès de tous à une éducation de haut niveau ;
- "D'utiliser les fonds militaires pour éliminer la pauvreté et pour bâtir la paix ici et ailleurs."
Cette journée du 5 mars doit être une étape pour développer la mobilisation. Alors que la période des manoeuvres diplomatiques s'achève pour laisser la place aux bombardements, le prochain objectif doit être à la hauteur de la situation. En cas d'attaque sur l'Irak, la réaction doit être immédiate. Le soir même : manifestation dans toutes les villes et grève générale sur les facs et les lycées !
Louis
 
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