La CE interdirait la faucille et le marteau

[Valiere]

La Commission européenne propose l'interdiction des symboles communistes


Le Conseil européen examinera, le 24 février 2005, une proposition du commissaire Franco Frattini visant à interdire l'usage de la swastika et des symboles nazis dans l'ensemble de l'Union européenne. Il s'agirait du premier texte européen d'harmonisation pénale des limites légales de la liberté d'expression.
S'engouffrant dans cette brèche, l'ancien président de Lituanie, Vytautas Landsbergis, et le député hongrois Joszef Szajer, ont saisi le commissaire pour qu'il amende sa proposition et ajoute la prohibition de la faucille et du marteau. Les deux parlementaires européens, rejoints depuis par de nombreux autres députés d'Europe de l'Est, entendent assimiler nazisme, stalinisme et communisme. Dans leur conférence de presse du 3 février, largement relayée par Voice of America, il ont affirmé que la Seconde Guerre mondiale était le fruit du Pacte germano-soviétique, et que les États-Unis avaient à la fois vaincu le nazisme et le communisme. Dans une lettre publiée la par le Corriere della Sera, M. Frattini se prononce pour cette double interdiction.

Information parue sur le réseau des alternatifs

[justedepassage]

[Crockette]

Tant qu'on trouvera des communistes bureaucrates qui font encore les louanges du stalinisme, et bien on a de grandes chances de voir disparaître le marteau et la faucille.

Faîte un sondage en France et vous serez surpris : la plupart des gens assimilent les communistes à des promoteur de la dictature.

C'est vrai que Robert Hue a condamné le Stalinisme, mais je trouve le pcf encore trop timide la dessus et complexé, allez savoir pourquoi...

Une question : pourquoi en Russie le logo est devenu noire sur un fond rouge ?

[Puig Antich]

La faucille et le marteau noirs dans un rond blanc sur fond rouge, c'est le drapeau des nationaux-bolcheviques, un courant stalino-nazi, assez fort en Russie et présent dans de nombreux pays d'europe.

Ils sont mis en avant dans les médias pour interdire la faucille et le marteau.


Devinette : où et comment apparaît pour la première fois le terme national-bolchevik ?

[pelon]

On prendra la serpe et la masse.

[pelon]

Devinette : où et comment apparaît pour la première fois le terme national-bolchevik ?

Allez, je me lance. Je vois bien Jacques Doriot. Pour l'année : vers 1934, c'est l'année où il est exclu du PC pour avoir créé un front contre le fascisme avec les socialistes, grand crime dans cette période sectaire de l'Internationale Communiste. Très vite il dégénère vers ce qu'il appelle un national bolchévisme pour dire qu'il reste communiste mais en ne prenant pas ses ordres à Moscou. Il crée le PPF en 1936 et sous le Front Populaire s'affirme nettement fasciste.
Sous le collaboration il n'a certainement plus utilisé le terme de nationl-bolchévik puisqu'il mène alors une croisade "anti-bolchévik". Il ira même jusqu'à créer, avec Déat, la LVF (Légion des Volontaires Français), organisation militaire qui ira combattre les russes sur le front Est.
Doriot était de Saint Denis, avait un fort rayonnement. J'ai connu un vieux communiste de Saint Denis qui m'a raconté comment cela s'était passé dans sa ville après la création du PPF. La lutte entre PCF et PPF.
Au fait, c'était la bonne réponse ?

[artza]

Allons-y. En Allemagne après la seconde guerre mondiale.
Un petit courant isuu du "gauchisme" dirigé par Laufenberg et Wolfheim militant à Hambourg.
Ils décrivaient l'Allemagne vaincue comme une colonie des Impérialismes alliés vainqueurs et préconisaient une guerre populaire révolutionnaire allemande alliée à la Russie des soviets qu'ils opposaient à la révolution socialiste immédiate.

Plus tard furent parfois qualifiés de nationaux-bolchéviques des groupes "radicaux ouvriéristes" d'extrême droite.

[justedepassage]

Pour certains, le "national-bolchévisme" remonterait aux années 1918, à la suite de la défaite du IIème Reich...

La question posée dans ce fil, et qui me paraît la plus importante par son actualité, est l'intention révélée de la Communauté Européenne de prendre de nouvelles mesures de marginalisation des partis et courants peu représentatifs dans l'UE.

Du moins, c'est ce que me suggère cette intention à partir de laquelle on peut envisager diverses actions possibles qui permettraient de configurer une Europe au sein de laquelle la représentation politique serait plus voisine de celle des Etats-Unis, c'est à dire une entité où l'expression de gauche deviendrait peu significative quantitativement.