
Radio Okapi, la radio très officielle des nations-unies au congo (12 000 soldats, 3000 civils), et la seule qui fonctionne sur tout le territoire, n'est pas spécialement un media marxiste et révolutionnaire. Elle ne rechigne pas par exemple à diffuser les messages des ecclésiastiques félicitant le gouvernement et hostiles aux travailleurs, entre autres bien sûr.
Voyons pourtant cette réponse à une question d'un auditeur ...
On ne saurait être plus limpide ... dans le cynisme !
La décomposition de l'état n'a guère empêché les profits, pire, elle les favorise, elle permet de faire la culbute à un point inconcevable sur les marchés occidentaux. Dans certains domaines (or, diamants, germanium, parfois coltan suivant les périodes), le retour sur investissement n'est pas loin de ... 1000 % !
On dirait que les capitalistes n'ont plus besoin d'avoir en sur place un "état" avec lequel s'entendre comme dans la période qui a suivi la décolonisation. Alors bien sûr, les impérialistes tentent de sauver vaguement un embryon d'organisation étatique, mais qui ne peut rien contre les facteurs de décomposition qui le rongent.. Ils le savent, et ils s'en accommodent de toutes façons fort bien, s'accordant avec les différents bandits qui contrôlent certaines zones, là où avant il n'y en avait qu'un seul en chef.
Voyons pourtant cette réponse à une question d'un auditeur ...
a écrit :Question : La Province Orientale est aujourd'hui sujet de convoitises à cause des richesses énormes qu'elle contient y compris le pétrole en Ituri. Pourquoi la Communauté Internationale ne sécurise-t-elle pas la RDC en général et la Province Orientale en particulier pour pouvoir exploiter ces richesses sans passer par nos voisins qui continuent à semer la mort et la désolation en aliénant les groupes rebelles?
José Massy, Kinshasa, RDC, 14/10/2005
Réponse: Il appartient d’abord à l’Etat congolais de sécuriser son territoire, la Province Orientale y comprise. Et seul un pouvoir réel s’exerçant sur toute l’étendue de la RDC peut permettre d’éviter que les convoitises ne se transforment en pillages des ressources nationales.
Enfin il est connu de tous que les multinationales et autres investisseurs privés ne vont que là où ils peuvent se faire du profit, parfois même au maximum. Aller travailler là où l’Etat est absent peut être plus rentable pour les investisseurs car ils ne payent pas de taxes, exploitent comme ils veulent les travailleurs locaux. Et aucun service étatique ne connaît la hauteur réelle de leur production qui souvent, sort du pays par la fraude.
On ne saurait être plus limpide ... dans le cynisme !
La décomposition de l'état n'a guère empêché les profits, pire, elle les favorise, elle permet de faire la culbute à un point inconcevable sur les marchés occidentaux. Dans certains domaines (or, diamants, germanium, parfois coltan suivant les périodes), le retour sur investissement n'est pas loin de ... 1000 % !
On dirait que les capitalistes n'ont plus besoin d'avoir en sur place un "état" avec lequel s'entendre comme dans la période qui a suivi la décolonisation. Alors bien sûr, les impérialistes tentent de sauver vaguement un embryon d'organisation étatique, mais qui ne peut rien contre les facteurs de décomposition qui le rongent.. Ils le savent, et ils s'en accommodent de toutes façons fort bien, s'accordant avec les différents bandits qui contrôlent certaines zones, là où avant il n'y en avait qu'un seul en chef.