
[/QUOTE]
Des détenus échappent aux soldats français en Côte d'Ivoire
Par Silvia Aloisi
ABIDJAN (Reuters) - Des milliers de manifestants ont pris d'assaut un camp militaire français de Daloa, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, duquel une trentaine de détenus ont réussi à s'évader, ont indiqué des témoins et un porte-parole de l'armée française.
Les prisonniers en question faisaient partie d'un groupe de 112 personnes arrêtées ce mois-ci par les forces françaises après une attaque contre Bangolo, localité tenue par les rebelles selon lesquels l'opération a coûté la vie à 200 civils.
Le camp de Daloa, ville située à 400 km au nord-ouest d'Abidjan, a été attaqué par plusieurs milliers de personnes réclamant la libération des détenus, a expliqué Philippe Perret, porte-parole de l'armée française.
Trente d'entre eux au moins sont parvenus à s'enfuir, a-t-il poursuivi.
Les soldats français ont fait usage de gaz lacrymogène mais n'ont pas ouvert le feu contre les manifestants, parmi lesquels des écoliers, a précisé Perret, ajoutant qu'il n'y avait aucun mort ni blessé.
La manifestation était organisée par des "jeunes patriotes". Ces jeunes nationalistes partisans du président Laurent Gbabgo, qui s'étaient retrouvés à la tête des violentes manifestations anti-françaises en janvier, estiment que les Français n'ont pas à maintenir des Ivoiriens en détention.
Des détenus échappent aux soldats français en Côte d'Ivoire
Par Silvia Aloisi
ABIDJAN (Reuters) - Des milliers de manifestants ont pris d'assaut un camp militaire français de Daloa, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, duquel une trentaine de détenus ont réussi à s'évader, ont indiqué des témoins et un porte-parole de l'armée française.
Les prisonniers en question faisaient partie d'un groupe de 112 personnes arrêtées ce mois-ci par les forces françaises après une attaque contre Bangolo, localité tenue par les rebelles selon lesquels l'opération a coûté la vie à 200 civils.
Le camp de Daloa, ville située à 400 km au nord-ouest d'Abidjan, a été attaqué par plusieurs milliers de personnes réclamant la libération des détenus, a expliqué Philippe Perret, porte-parole de l'armée française.
Trente d'entre eux au moins sont parvenus à s'enfuir, a-t-il poursuivi.
Les soldats français ont fait usage de gaz lacrymogène mais n'ont pas ouvert le feu contre les manifestants, parmi lesquels des écoliers, a précisé Perret, ajoutant qu'il n'y avait aucun mort ni blessé.
La manifestation était organisée par des "jeunes patriotes". Ces jeunes nationalistes partisans du président Laurent Gbabgo, qui s'étaient retrouvés à la tête des violentes manifestations anti-françaises en janvier, estiment que les Français n'ont pas à maintenir des Ivoiriens en détention.