chers camarades,
Pour tous ceux et toutes celles qui souhaitent discuter de la situation au Brésil et de la question de nouveaux partis des travailleurs.
Samedi 3 décembre, Université paris 8 - Saint denis, 15 h, salle A 211 : meeting débat sur la situation au Brésil (voir texte ci joint en dessous). Avec André Ferrari, dirigeant de socialismo revolucionario (équivalent de la Gauche révolutionnaire au Brésil) et membre de la direction du Parti Socialisme et Liberté (Psol)
tract d'appel :
L'élection de Lula ancien ouvrier de la métallurgie, un des fondateurs du parti des Travailleurs (PT) à la présidence de la République au Brésil en 2001 avait suscité un immense espoir chez les millions de pauvres, de travailleurs et de paysans sans-terre. Cet espoir fut vite déçu, car le gouvernement de Lula, alliant des membres du PT et des membres de partis libéraux, mène depuis lors une politique au service des patrons, des grands propriétaires terriens et des multinationales : acceptation des plans du FMI et du remboursement de la dette du Brésil, politique néolibérale sur les retraites et le droit du travail.
Rapidement, des députés furent exclus du PT pour avoir voté contre la réforme des retraites présenté par le gouvernement. Cette campagne a abouti en 2004 à la création d'un nouveau parti rassemblant déjà des dizaines de milliers de membres : le Psol (Partido Socialismo e Libertade) qui a obtenu sa légalisation en recueillant plus de 600.000 signatures de soutien.
Les membres de Socialismo Revolucionario (SR) - la section-sœur de la Gauche révolutionnaire au Brésil - ont participé dès le départ à la création de ce nouveau parti. En son sein, ils militent pour que le Psol soit un véritable parti de combat pour les jeunes et les travailleurs, contre le capitalisme, contre les politiques néolibérales que demande les impérialistes et que Lula accepte de mener. C'est la lutte pour que le P-sol soit un parti de la classe ouvrière, des paysans pauvres et de la jeunesse, un parti qui organise la lutte active et démocratique des travailleurs et des paysans pour le renversement du capitalisme et l'instauration du socialisme. Ce parti est non seulement un espoir pour le Brésil mais aussi pour toute l'Amérique latine.
Quels enseignements pour la situation en France ?
En France, le manque d'un parti qui défende réellement les intérêts de travailleurs et des jeunes se fait cruellement sentir. Chaque jour les conditions de vie et de travail se dégradent : privatisations, casse des retraites et de la Sécu, attaques contre le droit du Travail et les chômeurs, licenciements et accroissement de la précarité, perte de pouvoir d'achat, etc., autant de facette d'une même politique au service des patrons et des actionnaires que mène depuis 2002 les différents gouvernements de Chirac, mais qui furent initiées sous les gouvernements soi-disant de gauche.
Bien que la situation ne soit pas identique, l'expérience de la création du Psol peut apporter des enseignements pour tous ceux qui luttent en France pour une véritable alternative au capitalisme. La création d'un parti de combat pour les jeunes et les travailleurs, contre le gouvernement et les patrons, contre le capitalisme, pour le socialisme : c'est de ce sujet crucial que nous vous proposons de débattre avec nous avec le témoignage de ce qui se passe actuellement au Brésil.
Meeting-débat
Brésil : contre la politique capitaliste du gouvernement Lula, un nouveau parti se construit : le Parti socialisme et liberté (P-sol)
Quels enseignement pour les jeunes et les travailleurs en France contre Chirac-Villepin-Sarkozy ?
Avec André Ferrari, (dirigeant de socialismo révolucionario, membre de la direction nationale du P-sol) vient nous décrire les perspectives du Psol et de la lutte des classes au Brésil.