
Publié :
13 Avr 2006, 02:04
par Combat
L'armee francaise qui dispose de 1200 hommes va t elle intervenir pour sauver le regime de son poulain???
La capitale tchadienne en alerte face à l'avancée des rebelles
LEMONDE.FR | 12.04.06 | 20h10 • Mis à jour le 12.04.06 | 20h32
'armée gouvernementale a renforcé, mercredi 12 avril, son dispositif de sécurité à N'Djamena à la suite d'informations sur une éventuelle progression des rebelles en direction de la capitale tchadienne. Selon des sources proches des services de sécurité tchadiens, un avion militaire français en mission de reconnaissance a repéré une colonne rebelle à Massenya, à 160 km au sud-est de N'Djamena.
D'après des habitants de la capitale, le gouvernement a renforcé les effectifs de la garnison. Un blindé est stationné devant la grille principale du palais présidentiel et des barrages militaires ont été érigés en divers points de la ville. "Il y a un grand nombre de soldats ici (...), plus que d'habitude", témoigne un diplomate. Toutefois, aucun mouvement de panique n'était palpable à N'Djamena, où la population continuait de se déplacer même si certains habitants ont préféré rester chez eux. Le réseau de téléphonie mobile a été interrompu.
De source proche des services de sécurité, on estimait que si la colonne rebelle repérée à Massenya ne paraissait pas assez forte en soi pour menacer la capitale, le risque d'un soulèvement ou d'une mutinerie dans les rangs d'une armée affaiblie par les désertions de ces derniers mois existait bel et bien.
ATTAQUES TOUS AZIMUTS
Les insurgés du Front uni pour le changement (FUC), qui veulent renverser le président Idriss Déby, ont, ces derniers jours, lancé des attaques dans le sud, le sud-est et le centre-sud du Tchad dans le cadre d'une vaste offensive visant à empêcher la tenue, le 3 mai, de l'élection présidentielle.
Le gouvernement avait annoncé avoir repris le contrôle de Mongo, une importante bourgade située à 400 km à l'est de la capitale et dont les insurgés avaient annoncé l'attaque et l'occupation. Mongo est un centre administratif important situé à mi-chemin entre la capitale et la frontière soudanaise. Toutefois, le sort exact de Mongo et de la localité voisine de Bitkine restait incertain, un chef rebelle affirmant que ses hommes continuaient de contrôler leurs alentours. Il a ajouté que leur objectif était la prise de N'Djamena.
Les attaques des insurgés, soutenus par le Soudan et qui ne cachent pas leur volonté de s'emparer de N'Djamena, font s'interroger sur la capacité du gouvernement actuel à organiser ce scrutin, auquel se représente le président Déby, au pouvoir depuis 1990.

Publié :
13 Avr 2006, 17:06
par Combat
L'armee francaise aurait bombarde les positions rebelles
Situation confuse à N'Djamena, en proie à des combats entre rebelles et armée / Les rebelles accusent l'armée française d'avoir bombardé leurs positions
(Le Monde 13/04/2006)
D'intenses combats à l'arme lourde ont éclaté, jeudi 13 avril, à l'aube aux portes de la capitale tchadienne, N'Djamena, entre les troupes fidèles au président Idriss Déby et les rebelles du Front uni pour le changement (FUC) qui ont juré la fin de son régime.
Selon une source militaire tchadienne, ces affrontements ont débuté vers 5 h 30 (4 h 30 à Paris) à l'initiative de l'armée tchadienne, qui a attaqué les rebelles dans la banlieue de N'Djamena, qu'ils avaient atteinte dès mercredi soir au terme d'une spectaculaire progression depuis la frontière soudanaise à l'est du pays. Après une nuit calme, les habitants de la capitale ont été réveillés avant le lever du soleil par les détonations des échanges d'artillerie, qui se poursuivaient à un rythme soutenu vers 7 h 30 locales (6 h 30 à Paris) autour de la moitié est de la ville.
Quelques rebelles ont réussi à s'infilter à l'intérieur de N'Djamena, a-t-on appris de source militaire tchadienne. Leur présence, en nombre peu important, a été signalée dans le nord-est de la ville près de l'Assemblée nationale, a précisé un responsable militaire s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Les rues du centre de la capitale, survolée depuis le début de la matinée par des hélicoptères ainsi que des chasseurs français Mirage F1, restaient toutefois calmes jeudi matin, a-t-on constaté.
"SITUATION SOUS CONTRÔLE" ?
Le président tchadien a affirmé, jeudi matin sur Radio France internationale, que les colonnes de rebelles du FUC qui ont attaqué plus tôt N'Djamena avaient été détruites et que la situation était "sous contrôle". Toutefois, selon les rebelles, cités par l'agence d'informations Alwihda, la situation est critique pour le président tchadien qui "aurait pris la poudre d'escampette, mercredi vers 17 heures, vers une destination inconnue" . Selon d'autres sources, il pourrait se trouver dans un camp retranché près de N'Djamena.
En même temps que s'engageait la bataille pour N'Djamena, d'autres combats se sont déroulés jeudi aux premières heures du jour à 800 km à l'est de la capitale dans la ville d'Adré, à la frontière avec le Soudan, selon des sources humanitaires. Le régime de Déby accuse le Soudan de soutenir et d'armer les rebelles. Les combattants du Rassemblement pour la démocratie et la liberté (RDL), qui constituent l'essentiel des troupes du FUC, avaient déjà attaqué Adré le 18 décembre mais avaient été repoussés par l'armée tchadienne. Aucune information sur l'évolution de ces deux fronts n'était disponible jeudi matin.
Selon une source militaire tchadienne, l'avant-garde du FUC a atteint les portes de N'Djamena mercredi en fin d'après-midi, alors que le ministre de la défense, Bichara Issa Djadallah, assurait que l'offensive rebelle lancée dimanche en plusieurs points de l'est et du centre était stoppée.
LA FRANCE INTERVIENT-ELLE ?
Signalés mardi dans la région de Mongo, à moins de 400 km à l'est de la capitale tchadienne à mi-chemin de la frontière soudanaise, une de leurs colonnes avait été repérée mercredi à 17 heures par les Mirage F1 français à environ une heure et demie de route de N'Djamena, selon une source militaire à Paris. Des sources militaires tchadiennes avaient confirmé, dans la soirée, que des combats avaient eu lieu quelques heures plus tôt autour de la localité de Dourbali, à une centaine de kilomètres au sud-est de N'Djamena.
La France a condamné mercredi par avance toute "tentative de prise de pouvoir par la force" et s'est déclarée "préoccupée" par les événements au Tchad. Le dispositif militaire français au Tchad, qui regroupe 1 200 hommes, a été placé en état d'alerte et 150 soldats français basés à Libreville sont arrivés mercredi en renfort dans la capitale tchadienne. Une source militaire française à Paris a indiqué que le rôle de ces forces se limitait à un "soutien de renseignement" au gouvernement tchadien.
Ce n'est pas ce qu'affirment jeudi les rebelles. "Nous venons d'apprendre que depuis ce matin, dans l'est du Tchad, l'armée française intervient militairement avec des avions. Et nous déplorons dans les villes d'Adré et de Moudeïna (près de la frontière avec le Soudan) de nombreuses victimes civiles des bombardements français", a affirmé le représentant en France du FUC, Laona Gong, en ajoutant "n'avoir pas de chiffres exacts" sur les victimes. M. Gong a déploré que la France "n'observe pas la neutralité" et soutienne "aveuglément" le régime du président Idriss Déby. Le ministère de la défense français a formellement démenti jeudi tout bombardement. Le ministère a par contre indiqué jeudi qu'un avion Mirage français avait tiré "un coup de semonce mercredi matin à l'est de N'Djamena dans la zone où une colonne de rebelles tchadiens faisait route vers la capitale".
Avec AFP
Des avions français ont bombardé des villes de l'est du Tchad (Fuc)AFP 13.04.06 | 12h44
Des avions militaires français ont bombardé jeudi des villes de l'est du Tchad aux mains des rebelles, faisant un nombre indéterminé de victimes civiles, a affirmé à l'AFP le représentant en France du Front uni pour le changement (Fuc), Laona Gong.
"Nous venons d'apprendre que depuis ce matin, à l'est du Tchad, l'armée française intervient militairement avec des avions. Et nous déplorons dans les villes d'Adré et de Moudeïna (près de la frontière avec le Soudan) de nombreuses victimes civiles des bombardements français", a affirmé M. Gong en ajoutant "n'avoir pas de chiffres exacts" sur les victimes.
M. Gong a déploré que la France "n'observe pas la neutralité" et soutienne "aveuglément" le régime du président Idriss Deby Itno.
Le ministère français de la Défense a de son côté indiqué jeudi qu'un avion Mirage français avait tiré "un coup de semonce mercredi matin à l'est de N'Djamena dans la zone où une colonne de rebelles tchadiens faisait route vers la capitale".
La France maintient quelque 1.200 hommes dans son ancienne colonie, appuyés par six chasseurs Mirage F1. Une compagnie de 150 hommes basés au Gabon a été envoyée en renfort.
Défense française dément tout bombardement français jeudi
(AFP 13.04.06 | 13h38 )
Le ministère français de la Défense a formellement démenti jeudi, par la voix de son porte-parole Jean-François Bureau, qu'il y ait eu des bombardements de villes de l'est du Tchad par des avions militaires français jeudi, comme l'affirme le Front uni pour le changement (Fuc) tchadien.
Le porte-parole, qui était interrogé par l'AFP, a ajouté : "le représentant en France du FUC a tenu des propos sans aucun fondement et sans aucun sérieux".
Laona Gong, représentant en France du Fuc, avait affirmé plus tôt que des avions militaires français avaient bombardé jeudi des villes de l'est du Tchad aux mains des rebelles, faisant des victimes civiles dans les villes d'Adré et de Moudeïna (près de la frontière avec le Soudan).
Les forces françaises "ne sont pas engagées dans des actions militaires", a insisté M. Bureau.
Un mirage, a-t-il indiqué, "a effectué tôt jeudi matin un vol de surveillance à l'est du Tchad, dans le cadre de la mission des forces françaises stationnées dans ce pays, et qui vise à garantir la sécurité des ressortissants français qui y vivent".
Au cours du point de presse de la Défense plus tôt jeudi, M. Bureau avait expliqué qu'un coup de semonce avait été tiré mercredi à l'aube par un mirage français dans une zone désertique de l'est du Tchad où progressait une colonne rebelle faisant route vers N'Djamena. Ce tir de canon, selon M. Bureau, ne relevait "ni de l'agression ni de la belligérance", "sans atteinte à qui que ce soit".
Tchad: situation "très préoccupante et évolutive" (gouvernement français) (AFP 13.04.06 | 13h08)
La situation au Tchad, où le pouvoir du président Idriss Deby Itno fait face à une offensive de la rebellion, est "très préoccupante et évolutive", a affirmé jeudi le ministère français des Affaires étrangères.
"La situation au Tchad reste très préoccupante et évolutive", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattéi.
"Des consignes de grande prudence sont maintenues pour la communauté française. Le lycée français est fermé jusqu'à nouvel ordre", a-t-il affirmé.
"Les plans de sécurisation de la communauté française et des autres communautés expatriées sont bien évidemment à jour et peuvent être activés à tout moment", a ajouté le porte-parole.
La France compte environ 1.500 ressortissants civils au Tchad, pour la plupart dans la capitale N'Djamena. Une grande partie est composée de représentants de sociétés françaises et leurs familles.
S'y ajoutent quelque 1.200 militaires français prépositionnés au Tchad, où une compagnie de 150 hommes basée au Gabon vient d'être envoyée en renfort.
Le ministère français de la Défense a de son côté indiqué jeudi qu'un avion Mirage français avait tiré "un coup de semonce mercredi matin à l'est de N'Djamena dans la zone où une colonne de rebelles tchadiens faisait route vers la capitale".
Chirac en contact avec Deby, consulte des chefs d'Etat africains (AFP 13.04.06 | 13h50 )
Jacques Chirac a été à plusieurs reprises en contact avec le président tchadien Idriss Deby Itno ces derniers jours, et il consulte des chefs d'Etat africains pour faire le point sur la situation au Tchad, a indiqué son entourage jeudi.
Le chef de l'Etat a notamment conseillé à Idriss Deby, qui fait face à une offensive de la rébellion, la "saisine du conseil de sécurité des Nations unies pour rappeler le refus des coups de force", selon cette source, rappelant que la France "condamne les tentatives de coup d'Etat".
M. Chirac a aussi évoqué avec ses interlocuteurs l'éventualité d'"interventions extérieures" dans cette affaire, qui justifie pour Paris l'emploi d'avions de reconnaissance Mirage français pour des opérations de renseignement aérien. "Nous nous employons à recueillir les preuves d'une telle chose", a précisé son entourage.
Parmi les chefs d'Etat consultés, il y avait le président en exercice de l'Union africaine Denis Sassou Nguesso, chef de l'Etat congolais, selon l'entourage de M. Chirac.
Une réunion interministérielle a eu lieu mercredi à l'Elysée, réunissant autour du conseiller de Jacques Chirac pour les Affaires africaines Michel de Bonnecorse, des représentants de Matignon et des ministères de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances, selon cette source. Cette réunion visait à "faire le point de la situation".
Le Quai d'Orsay a jugé jeudi que "la situation au Tchad reste très préoccupante et évolutive" et que "des consignes de grande prudence sont maintenues pour la communauté française".
L'entourage de Jacques Chirac a rappelé que "les forces françaises ne sont pas impliquées dans les combats, mais sont là pour du soutien logistique et du renseignement", outre leur mission de protection de la communauté française.
Environ 1.500 Français habitent au Tchad, la plupart dans la capitale, qui est actuellement l'objet d'une offensive rebelle. La France compte également quelque 1.200 militaires, déployés depuis 1986 dans le cadre du dispositif baptisé "Epervier".

Publié :
13 Avr 2006, 17:07
par youri
Ben vont ils intervenir ???
Ils interviennent déjà , ils sont sur place depuis 1960 ...