(LouisChristianRené @ vendredi 21 mai 2004 à 21:06 a écrit : il est extremement domage que la discussion ne puisse avoir lieu, parce que le sujet est extremement intéressant !
d'abord sur la place d'israel dans la région, et les rapports que ça entraine au niveau des classes sociales, plus particulierment de la classe ouvriere ! il se fait que la quatrieme internationale a eu une section dans ce pays (la lcr israelienne) ce qui quoiqu'on dise par ailleurs marque toute la différence entre israel et l'afrique du sud du temps de l'apartheid : on imagine pas un groupe révolutionnaire affrikaaner ! Pourtant, la situation de ces deux pays se rapprochent étrangement, et ont les memes conséquence d'un point de vue de classe : d'une part, du point de vue des exploiteurs, la classe ouvriere affrikaaner (qui éxistait, et pas du tout de façon négligeable) participait directement a la situation comme la classe ouvriere israelienne participe directement (par exemple a l'armée) a la situation d'orpression nationale ! ce qui fait toute la différence entre une CO qui participe directement a l'opression, et une CO qui "profite" ou semble profiter de l'opression coloniale ! ce qui fait qu'on a trouvé en proportion largement plus de prolo "français" que de prolo " français d'algérie" pendant la guerre d'indépendance ! !
Je suis d'accord pour dire que la classe ouvrière israélienne profite de et participa à la domination coloniale palestienne. De ce fait, elle se structure en termes de aristocratie ouvrière.
Mais en Afrique, les afrikaneers était dans une situation d'enclave. D'ailleurs, parler de classe ouvrière blanche était quasiment abusif puisque les blancs étaient intégrés directement dans des fonctions de commandement.
En Israél, nous sommes en présence d'una classe ouvrière infiniment plus nombreuse et bien réelle. Certes, il ya une division du travail au sein du prolétariat "palestinoisraélien' qui réserve les travaux les plus durs et moins prestigieux au palestiniens, qui sont aussi beaucoup moins payés. Mais la CO israélienne est plus une aristocratie ouvrière qu'autre chose et les clivages de classe entre ouvriers et bourgeois peuvent jouer et jouent toujours d'ailleurs. N'oublions pas que le mouvement ouvrier s'est longtemps opposé et pour une partie d'oppose encore à la guerre parceque l'essentiel de son poids est porté par la classe ouvrière. Ce qui n'est pas très classe mais au moins, c'est efficace.
Sinon, j'avoue ne pas avoir compris la dernière phrase moi aussi