(com_71 @ lundi 9 octobre 2006 à 20:13 a écrit : Bon, on y reviendra. (Pour ma part en fin de semaine).
Faute de temps je remets ici d'abord un bout d'un autre fil :(fil sur la révolution culturelle chinoise a écrit :(quijote @ vendredi 13 octobre 2006 à 10:18 a écrit :
Trotski implicitement supposait qu 'il y aurait des partis communistes révolutionnaires pour s 'emparer de la lutte et faire en sorte qu 'il y ait transcroissance comme vous dites : Les tâches de revendication nationales et les objectifs démocratiques débouchant sur des révolutions de type socialiste.
Pas implicitement, tout à fait explicitement :(Trotsky 4e thèse sur la révolution permanente a écrit :4. Quelles que soient les premières étapes épisodiques de la révolution dans les différents pays, l'alliance révolutionnaire du prolétariat et de la paysannerie n'est concevable que sous la direction politique de l'avant-garde prolétarienne organisée en parti communiste. Ce qui signifie à son tour que la victoire de la révolution démocratique n'est concevable qu'au moyen de la dictature du prolétariat qui s'appuie sur son alliance avec la paysannerie et résout, en premier lieu, les tâches de la révolution démocratique.
(LDC Janvier 1968 a écrit :
C’est justement le caractère «unificateur» du sentiment national, unifiant dans la
même haine anti-impérialiste les masses populaires les plus larges, c’est donc justement
ce caractère qui peut être un facteur révolutionnaire de première importance, qui
recèle aussi un danger mortel pour le prolétariat révolutionnaire, en masquant les différenciations, les oppositions de classe.
C’est précisément pourquoi, la lutte du prolétariat pour l’émancipation nationale doit
être menée de pair avec une lutte politique continuelle, sans relâche, contre les organisations petites-bourgeoises qui font leur cette même revendication.
Le rôle de l’organisation révolutionnaire est certes, d’exprimer le sentiment national
des masses, mais en en dégageant le contenu de classe. Ceci ne peut se faire que si
l’avant-garde prolétarienne maintient son indépendance politique et son indépendance
organisationnelle.
Le sentiment national peut être, dans un premier temps, le moteur d’un processus
révolutionnaire prolétarien, il n’en est jamais le volant. Si la lutte pour l’émancipation
nationale, dans la mesure où elle est dirigée contre l’impérialisme, est en tout état de
cause à soutenir, elle ne peut aboutir à l’éclosion d’une révolution prolétarienne que si le prolétariat est organisé dans ses organisations propres, s’il se bat sur ses objectifs propres.
Sinon, aucun mécanisme automatique ne fera d’une guerre de libération nationale
une révolution socialiste. Le croire ou le laisser croire, c’est le pire service qu’on puisse rendre, non seulement à la cause de la révolution socialiste, mais aussi, en dernier ressort, aux intérêts d’une émancipation nationale conséquente.
(lucien @ vendredi 13 octobre 2006 à 18:19 a écrit :Le problème de l'indépendance ouvrière dans la lutte anti-impérialiste ne me semblait pas posé dans l'appel au départ de ce fil puisque justement c'était un appel de militants d'organisations ouvrières qui n'avait rien d'inter-classiste.
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