Etat d'urgence au Pérou.

Dans le monde...

Message par pelon » 30 Mai 2003, 15:34

Dès que la population se mobilise, la réponse c'est l'état d'urgence. C'est-à-dire que la flicaille et la soldatesque peuvent rentrer où ils veulent et soumettre la population à l'arbitraire le plus total. Pour ceux qui croient aux contes de fée comme "c'est maintenant la démocratie en Amérique latine" je leur laisse imaginer quelles sont les solutions politiques que choisiraient les bourgeoisies locales et l'impérialisme "démocratique" si le lutte montait encore d'un cran.
Leur démocratie cela ne marche que si la classe ouvrière et la population pauvre en général accepte de se faire exploiter jusqu'au coco et de vivre dans une misère dont on ne voit pas la fin. Ci-dessous, une synthèse Le Monde /Reuters.

CITATION
L'état d'urgence a été décrété au Pérou
LEMONDE.FR | 28.05.03 | 08h12   •  MIS A JOUR LE 28.05.03 | 17h23
Outre l'éducation, de nombreux secteurs d'activité sont touchés par des mouvements de grève. Cette semaine, des milliers d'agriculteurs et de personnels de santé se sont joints à la protestation.
L'état d'urgence décrété mardi 27 mai par le président péruvien, Alejandro Toledo, pour trente jours à compter de ce mercredi, intervient au terme d'une journée de troubles à travers tout le pays, aboutissement d'une brusque tension sociale qui menaçait de paralyser le Pérou. L'état d'urgence, en vigueur depuis mercredi 7 heures du matin, prévoit la suspension de toutes les libertés civiles, notamment l'inviolabilité des domiciles, la liberté de réunion et de circulation.

Le chef de l'Etat a souligné, mardi, dans une brève allocution télévisée qui était attendue depuis le début de la soirée, que cette mesure était destinée à "rétablir l'ordre, sauvegarder la stabilité démocratique et garantir les projets de développement (...) pour que le pays puisse continuer à progresser". Alejandro Toledo a expliqué que les protestations qui se généralisent dans le pays affectent les efforts entrepris par le gouvernement pour résoudre la crise économique. Il a également précisé que les "droits fondamentaux de la personne étaient mis en cause au prétexte de demandes sociales".

Comme l'autorise la Constitution péruvienne, le président en a également appelé à l'armée et à la police pour rétablir l'ordre et rouvrir les écoles fermées par des enseignants en grève. M. Toledo a ajouté qu'il poursuivrait le dialogue avec les différents secteurs en grève, "mais avec ordre et disicipline".

MENACE DE PARALYSIE

Cette annonce intervient au terme d'une journée de troubles, résultat d'un sourd mécontentement généralisé, qui allait croissant depuis plusieurs mois jusqu'à aboutir au début de la semaine à une tension sociale menaçant le pays de paralysie.

Le chef de l'Etat a pris cette mesure à un moment où sa cote de popularité (14 % d'approbation) est au plus bas. Elle est la plus basse jamais enregistrée par un président péruvien et en aussi peu de temps, alors que le président Toledo est aux commandes du pays depuis seulement vingt-deux mois.

Aux enseignants en grève pour obtenir une augmentation salariale s'étaient joints lundi les agriculteurs, auxquels devaient encore s'ajouter les salariés du secteur public de la santé. Des centaines de véhicules particuliers, des bus assurant des liaisons interrégionales et des poids lourds approvisionnant les grands centres urbains étaient bloqués depuis lundi par les barrages dressés par les paysans sur les principales routes du pays.

Plus de 8 millions d'élèves n'avaient plus classe depuis deux semaines. Les instituteurs, qui reçoivent un salaire d'environ 170 dollars (143,7 euros) réclament une augmentation de 71 dollars (60 euros), rappelant que c'était l'une des grandes promesses du président Toledo lors de sa campagne électorale en 2001. Le chef de l'Etat avait notamment promis de doubler leurs salaires avant la fin de son mandat de cinq ans, sans que cette promesse eût commencé à avoir un début d'application depuis son entrée en fonction, le 28 juillet 2001.

Dans la journée de mardi, d'importants détachements de forces de police avaient été envoyés pour tenter de débloquer notamment les 35 barrages qui rendaient la circulation pratiquement impossible sur la Panaméricaine, route vitale qui court sur 2 000 kilomètres, tout le long du littoral pacifique. La police et l'armée péruvienne ont commencé mercredi à démanteler sans résistance la trentaine de barrages de paysans qui entravaient les routes du pays, où le calme règne au lendemain de la déclaration de l'état d'urgence par le Président Alejando Toledo.

Depuis mercredi minuit, (7 heures à Paris), le maintien de l'ordre a été confié aux forces armées dans le but d'endiguer une vague de grèves, qui menaçait de paralyser le pays, selon la presse locale. Des véhicules blindés et des détachements de militaires ont par ailleurs été déployés dans le centre historique de Lima, notamment aux points stratégiques d'une grande place, lieu traditionnel des manifestations, pour y empêcher tout éventuel rassemblement de protestation, a constaté la presse locale.Un détachement militaire a été placé de manière ostentatoire devant le siège de la Confédération générale du travail du Pérou (CGTP), indique-t-on de même source.

Le syndicat unique des 280 000 enseignants en grève illimitée depuis plus de deux semaines, le SUTEP, fer de lance du mouvement de mécontentement, a indiqué mercredi matin qu'il entendait poursuivre son mouvement et organiser des
protestations jusqu'à la satisfaction de ses revendications.

Le ministre de l'agriculture avait déclaré, mardi, quelques heures avant l'annonce de l'état d'urgence, que le gouvernement ne négocierait pas "sous la pression" et avait invité les agriculteurs à faire preuve de responsabilité pour que le dialogue reprenne.

AlejandroToledo avait déjà déclaré l'état d'urgence en juin 2002 mais dans une seule ville, Arequipa, après des manifestations contre des projets de privatisation de compagnies d'électricité, qui s'étaient terminées dans le sang.

"La démocratie sans ordre ni autorité, ce n'est pas la démocratie", a conclu le président. Après avoir été élu à la présidence du Pérou avec 52 % des suffrages à la suite de la fuite d'Alberto Fujimori au Japon en 2001, "El Cholo" (l'Indien) recueille 72 % d'opinions défavorables et 46 % des Péruviens pensent qu'il devrait écourter son mandat.

Lemonde.fr avec Reuters
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Message par pelon » 30 Mai 2003, 15:51

Un article d'El Comercio, une sorte de Le Monde péruvien, journal de tradition de la bourgeoisie péruvienne.
Pour ceux qui ne comprennent pas l'espagnol, le titre veut dire "une foule excitée attaque des membres de l'armée et de la marine", histoire de dédouaner la soldatesque qui a tiré à balles réelles. Cela se passe à Puno, sur les rives du lac Titicaca. Il y a un mort et 61 blessés dont 3 graves.

CITATION
Una turba enardecida atacó a miembros del Ejército y la Marina

 
DUELO EN PUNO. Ayer en la noche, cientos de personas participaron en el traslado de los restos de Edy Quilca Cruz. LUIS FELIPE SOTO/ENVIADO E.
Soldados y policías dispararon cuando vieron amenazada su seguridad. Se realizaron marchas de protesta. Revoltosos intentaron tomar una comisaría
Puno. Un estudiante muerto y 61 heridos, de los cuales tres están graves, es el resultado de un violento enfrentamiento entre estudiantes de la Universidad Nacional del Altiplano y fuerzas combinadas de la Policía, el Ejército y la Marina.

Los hechos comenzaron la noche del miércoles cuando un grupo de estudiantes tomó las instalaciones de la universidad y tenía pensado efectuar una marcha pacífica por la ciudad. Sin embargo, en la madrugada de ayer, las fuerzas del orden rodearon el local universitario.

Como el diálogo sostenido entre dirigentes estudiantiles y oficiales de la Policía Nacional no prosperó, comenzaron los enfrentamientos que se expandieron a lo largo de unas cuatro cuadras de la avenida Floral.

Producto de esos enfrentamientos, veinte universitarios resultaron heridos de bala en diferentes partes del cuerpo, mientras Edy Yony Quilca Cruz, de 22 años, estudiante del cuarto ciclo de la Facultad de Educación murió en el hospital regional Manuel Núñez Butrón. Los estudiantes heridos, entre los que figura Omar Saravia Quispe, en su mayoría presentaban balazos en el abdomen y extremidades.

La reacción de los efectivos del Ejército y Marina ocurrió luego de que 15 de ellos y su oficial al mando fueran prácticamente rodeados y corrieran el riesgo de ser golpeados por los estudiantes que arremetían con fuerza al aumentar en número a cada momento.

Cerca del mediodía nuevamente hubo enfrentamientos cuando los estudiantes intentaron tomar por asalto la comisaría de la PNP, ubicada en la Plaza de Armas. Las actividades en la universidad quedaron suspendidas por 48 horas.

En un determinado momento, los médicos del hospital solicitaron donaciones de sangre entre la población para atender el requerimiento de los estudiantes heridos.

En horas de la tarde y la noche, grupos de madres de familia marcharon en protesta y llamaban a una movilización para hoy. Asimismo, la población decidió colocar banderas a media asta por la muerte del universitario.

Mientras tanto, en Juliaca los maestros que realizaban una marcha fueron dispersados.

Una denuncia sustentada por el congresista Leoncio Torres Calla señalaba que, desde la radioemisora Perú, periodistas de ese medio estarían incentivando a la violencia a la población. El azuzamiento provendría del mismo propietario de la emisora Isauro Fuentes, conocido dirigente del Frente Regional de Puno y militante de Patria Roja.

Drama en la morgue

Sin poder contener el llanto, los familiares de Edy Quilca Cruz (22) esperaban en la tarde de ayer los resultados de la necropsia en la puerta de la morgue del hospital Manuel Núñez Butrón.

Los pasillos del primer piso del nosocomio estaban atestados de gente que indagaba por el estado de los heridos. Un grupo de estudiantes de la Universidad Nacional del Altiplano, donde el fallecido estudiaba para maestro, formaba una fila para donar sangre. En el segundo piso se encontraban internados algunos de los heridos a la espera de ser operados.


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Message par pelon » 30 Mai 2003, 15:59

Dans cette autre article du Comercio, il apparait que les étudiants chantaient l'hymne national quand les policiers déclenchèrent l'affrontement avec des lacrymogènes ... puis en tirant puisque la majorité de 45 blessés ont des traces de balles.
Le gouvernement local a décrété une journée de deuil régional.

CITATION
Declaran duelo regional en Puno por fallecido

El presidente de la región Puno, David Jiménez, dijo que la población puneña se siente indignada por los hechos ocurridos en esta parte del Perú que hasta el momento dejan al menos un muerto y más de 50 heridos.

En ese sentido, dijo que el gobierno regional ha decretado para el viernes un duelo regional y dispuso el izamiento a media asta de la bandera Nacional.

En declaraciones a La Hora N, Jiménez contó -recogiendo la versión de heridos- que los enfrentamientos entre estudiantes y las fuerzas armadas y policiales, en la que murió el estudiante Eddie Jonhy Quilca Cruz (22), se produjo en el frontis de la Universidad Nacional del Altiplano.

Narró que los estudiantes conversaron con las fuerzas del orden y posteriormente entonaron el Himno Nacional. En esos momentos aumentó la tensión por lo que los policías utilizaron bombas lacrimógenas para despejar a los estudiantes. En el enfrentamiento, una bala alcanzó al mencionado estudiante produciendo su muerte.

Señaló también que la mayoría de los más de 45 civiles heridos civiles presentan heridas de bala.

Nuestra región ha sido duramente agredida, no era necesaria tanta brutalidad para contener a los estudiantes. Hay una gran indignación entre los pobladores", finalizó.
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Message par pelon » 30 Mai 2003, 16:14

Dans le quotidien La Republica sont décrites des manifestations d'enseignants et d'étudiants dans pliusieurs villes (Huancayo, Trujillo) et la répression violente qu'ils ont subi.

CITATION
Maestros heridos y detenidos en otra
violenta jornada de protestas
Decenas de maestros
Los maestros volvieron a salir a las calles en provincias.  
heridos y casi un centenar de detenidos fue el saldo de las protestas magisteriales en diversas ciudades del país durante el segundo día del estado de emergencia decretado por el gobierno.
En Huancayo donde 17 personas resultaron heridas, entre ellas un policía, debido a los violentos enfrentamientos registrados. Asimismo, más de 40 profesores fueron detenidos por la policía durante los disturbios ocurridos cerca de la Plaza Constitución y Humanmarca.
En Sullana fue herida la docente Roxana Pacheco Olaya, a quien le impactó una bomba en la pierna izquierda

REPRESIÓN EN TRUJILLO
En esta ciudad, efectivos de la Unidad de Servicios Especiales (USE) de la Tercera Dirección Territorial impidieron el ingreso de maestros a la Plaza de Armas de Trujillo, lanzando bombas lacrimógenas en diversos puntos del centro cívico.
Niños, jóvenes y adultos resultaron con asfixia producto de la represión policial que se inició a las 11 y 10 de la mañana en la intersección del pasaje Armas y Bolívar.
Desde tempranas horas del día, la policía dispersó a los maestros cajamarquinos y a un grupo de ronderos impidiendo su ingreso al centro de la ciudad. Entre tanto, decenas de efectivos del Ejército y carros portatropas permanecen en la plaza de armas.

OTRA MAESTRA HERIDA
En Chimbote, la profesora Yolanda Lara resultó herida en la cabeza por un artefacto lacrimógeno lanzado por un policía y nueve de sus colegas fueron detenidos en un enfrentamiento entre docentes y agentes policiales e infantes de la marina.
Los detenidos fueron los profesores Beder Velásquez Alva, Jorge Olivera Huerta, Alexander Julia Sucsa, Esther García Desposorio, Fausto Sarmiento Real, Ulda Núñez Marquina, Gustavo Espejo, el estudiante Ricardo Agurto Crisanto y el transeúnte Rigoberto Moreno Ucañan
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Message par faupatronim » 24 Juin 2003, 09:16

CITATION (Le Monde @ 24 juin 2003)
Le gouvernement péruvien démissionne


La démission collective du gouvernement intervient à un moment où le pays traverse, depuis des semaines, une crise politique larvée qui a conduit une partie de l'opposition et de la presse à demander le départ du président Toledo "pour incompétence".


L'annonce, lundi 23 juin, par le premier ministre, Luis Solari, de la démission collective du gouvernement péruvien avive une crise politique latente, qui a conduit une partie de la presse et de l'opposition à demander avec de plus en plus d'insistance le départ ou la mise à l'écart du président, Alejandro Toledo.

Même s'il obéit, comme l'a souligné le premier ministre, à une tradition destinée à permettre au chef de l'Etat de procéder à un remaniement ministériel pour la fête nationale, le 28 juillet, à l'occasion de laquelle il annonce ses grandes orientations pour les douze mois à venir, ce renoncement en bloc de l'équipe gouvernementale accroît la tension politique à laquelle est confronté le pays depuis des semaines, ont estimé les commentateurs juste après son annonce.

Cette démission semble avoir été précipitée dans les dernières heures sous l'effet de divergences accrues entre ministres.  Dimanche encore, le premier ministre affirmait que les rumeurs de démission étaient infondées et propagées "par des plaisantins." La crise politique rampante s'est brusquement aggravée à la fin de la semaine dernière, quand la majorité présidentielle a censuré, à la surprise générale, un plan de mesures fiscales destinées à payer la hausse des salaires des enseignants du public accordée après un mois de grève générale. Ces mesures, après avoir obtenu l'aval du président, avaient auparavant été adoptées à l'unanimité par le gouvernement.

Ce désaveu public a été considéré par la presse et l'opposition comme la preuve irréfutable de "l'absence d'autorité" du chef de l'Etat sur ses propres troupes et de son "incompétence à faire de la politique." "L'heure est venue de commencer à explorer les possibilités démocratiques qui permettent d'écourter le mandat présidentiel", a écrit, lundi dans le Correo (opposition libérale), l'analyste politique Pedro Salinas. "La population en a assez du style (du président) incohérent, frivole, démagogique, de son incapacité à gouverner", poursuit-il.

DÉPART OU MISE À L'ÉCART

Dès son entrée en fonction en juillet 2001, sa popularité a été immédiatement en chute libre pour atteindre seulement aujourd'hui 11 %, la plus basse cote jamais enregistrée en si peu de temps. Le principal reproche qui lui est fait, selon les enquêtes d'opinion, est d'être un "menteur chronique", de multiplier les promesses à la moindre difficulté, sachant pertinemment qu'il ne pourra pas les tenir. Autre reproche : son style de vie "de nouveau riche". Alejandro Toledo s'est notamment octroyé un salaire de 18 000 dollars mensuels, le plus élevé de tous les présidents d'Amérique latine, alors que le Pérou est l'un des pays les plus pauvres de la région.

Face à ce discrédit croissant, deux éventualités sont de plus en plus évoquées : son départ ou sa mise à l'écart. Pour l'instant, la thèse suggérant de le cantonner à une présidence strictement honorifique et de confier le pouvoir à un premier ministre indépendant et de consensus semble avoir les faveurs de la classe politique.

"Le président ne doit plus gouverner mais déléguer cette tâche au prochain chef du gouvernement", affirme un des parlementaires influents de l'opposition de droite, Xavier Barron. "Le président Toledo doit s'abstenir d'intervenir dans les affaires gouvernementales et se limiter à sa fonction représentative de chef de l'Etat", ajoute un des porte-parole de la principale formation de l'opposition, l'APRA (social-démocrate), Aurelio Pastor.

Pour le parlementaire Natale Amprimo, chef de file d'une petite formation de la majorité présidentielle, "ce qui est en train de se jouer, c'est la pérennité du système démocratique." Le président péruvien a estimé lundi, après l'annonce de la démission collective de son gouvernement, que le Pérou est arrivé "à un point de rupture" qui impose des changements politiques : "Nous devons procéder à des changements en pensant au Pérou comme un tout", a-t-il déclaré à la presse lors d'une cérémonie officielle. "Nous devons nous regarder dans la glace au terme de 23 mois d'exercice du pouvoir pour tirer les enseignements de nos erreurs", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il avait "les bras ouverts" afin de gouverner avec quiconque "indépendamment de ses orientations politiques".

Dans la matinée, le premier ministre, Luis Solari, avait annoncé qu'il allait présenter dans la journée la démission en bloc du gouvernement au chef de l'Etat, laquelle devait devenir effective dans le courant de la journée. Le chef du gouvernement a précisé que l'annonce du nouveau gouvernement devrait intervenir normalement mardi ou mercredi, "ou au plus tard la semaine prochaine" en raison d'un voyage officiel en Colombie du président jeudi et vendredi.

Une partie de l'opposition et de la presse demande le départ du président Toledo "pour incompétence". Ce dernier a fermement écarté cette éventualité à la fin de la semaine dernière, affirmant que malgré sa très basse cote de popularité, il allait renverser cette situation et "marquer des buts avec la tête et le c½ur".
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faupatronim
 
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