
Communiqué de la FSE Paris I/IV
Une nouvelle étape a été franchie dans la remise en cause des libertés démocratiques conquises par le mouvement ouvrier.
En Allemagne, trois universitaires (dont un a été placé en détention provisoire) sont poursuivis pour « appartenance à une organisation terroriste » sur la seule base de leurs écrits et de leur engagement militant. La police estime que leurs écrits scientifiques ressembleraient à ceux d’un groupe d’extrême gauche présenté comme « terroriste ».
Cette affaire illustre de manière concrète que la liberté d'expression est un acquis bien fragile, que les différents gouvernements au service du patronat remettent en cause dès qu'ils le peuvent.
La liberté d'expression des enseignants- chercheurs est parmi les plus directement menacées : quand ce n'est pas sous la pression de la prétendue "menace terroriste" c'est sous celle du "réalisme économique". En Europe, les processus de Bologne et de Lisbonne visent à précariser et à mettre au pas les universitaires dans des universités transformées en entreprises de formation de capital humain. Dans cette logique, la seule mission des universités doit être de servir les intérêts patronaux en leur fournissant une main d’œuvre flexible et adaptée à leurs besoins immédiats. Dans cette nouvelle université, l’esprit critique n’a plus sa place. Pire, il doit être, si besoin est, criminalisé comme l’illustrent, de façon extrême, ces évènements en Allemagne.
Une nouvelle étape a été franchie dans la remise en cause des libertés démocratiques conquises par le mouvement ouvrier.
En Allemagne, trois universitaires (dont un a été placé en détention provisoire) sont poursuivis pour « appartenance à une organisation terroriste » sur la seule base de leurs écrits et de leur engagement militant. La police estime que leurs écrits scientifiques ressembleraient à ceux d’un groupe d’extrême gauche présenté comme « terroriste ».
Cette affaire illustre de manière concrète que la liberté d'expression est un acquis bien fragile, que les différents gouvernements au service du patronat remettent en cause dès qu'ils le peuvent.
La liberté d'expression des enseignants- chercheurs est parmi les plus directement menacées : quand ce n'est pas sous la pression de la prétendue "menace terroriste" c'est sous celle du "réalisme économique". En Europe, les processus de Bologne et de Lisbonne visent à précariser et à mettre au pas les universitaires dans des universités transformées en entreprises de formation de capital humain. Dans cette logique, la seule mission des universités doit être de servir les intérêts patronaux en leur fournissant une main d’œuvre flexible et adaptée à leurs besoins immédiats. Dans cette nouvelle université, l’esprit critique n’a plus sa place. Pire, il doit être, si besoin est, criminalisé comme l’illustrent, de façon extrême, ces évènements en Allemagne.