Où sont les surhommes?
a écrit :Irak: Bush évoque une réduction de troupes, les Britanniques se retirent de Bassorah
Par Par Jim MANNION AFP - il y a 35 minutesBASE D'AL ASSAD (AFP) -
Le président américain George W. Bush, qui a effectué lundi une visite surprise en Irak dans une province emblématique pour la Maison Blanche des "progrès" enregistrés, a évoqué une possible réduction de troupes en cas de maintien de ces avancées.
"Le général Petraeus et l'ambassadeur Crocker me disent que si le type de succès que nous connaissons en ce moment (à al-Anbar) se maintient, ce sera possible d'assurer la même sécurité avec moins de troupes américaines", a déclaré le président américain à la presse.
M. Bush qui s'exprimait quelques jours avant que le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, et Ryan Crocker, l'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad, ne présentent au Congrès leur évaluation de la situation, n'a pas précisé l'importance, ni le calendrier d'une telle réduction.
Sa visite en Irak intervient le jour même où la Grande-Bretagne, son plus sûr allié, a procédé à un retrait hautement symbolique de la deuxième ville du pays, Bassorah (sud).
Accompagné de la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, M. Bush est arrivé en début d'après-midi sur la base aérienne d'al-Assad, où l'attendaient le secrétaire à la Défense Robert Gates et de hauts responsables militaires.
A 180 km à l'ouest de Bagdad, cette immense base américaine est au coeur de la province d'al-Anbar, un bastion de l'insurrection sunnite qui était autrefois l'un des théâtres d'opération les plus dangereux pour les GI's.
L'armée américaine y met en oeuvre depuis plusieurs mois une stratégie d'alliance avec les chefs tribaux locaux pour lutter contre la branche irakienne d'Al-Qaïda, une tactique qui a permis d'enregistrer "de remarquables succès", selon le conseiller national à la sécurité, Stephen Hadley.
Cette visite survient aussi alors que l'administration Bush doit défendre sa stratégie en Irak devant un Congrès de plus en plus hostile et une opinion publique toujours sceptique quant à une guerre qui a provoqué la mort de plus de 3.700 soldats américains et de dizaines de milliers d'Irakiens.
M. Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, et M. Crocker, l'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad, présenteront les 10 et 12 septembre au Congrès leur évaluation de la situation.
Ils se prononceront notamment sur l'envoi de renforts militaires et la stratégie de sécurisation de la capitale décidés en février par M. Bush.
La Maison Blanche doit aussi rendre compte de la situation au Congrès le 15 septembre pour convaincre les parlementaires de continuer à financer la guerre.
Le chef d'état-major général américain, le général Peter Pace, le chef des opérations militaires américaines au Moyen-Orient, l'amiral William Fallon, et le général Petraeus attendaient à al-Assad, le président américain, dont c'est la troisième visite en Irak depuis l'intervention de mars 2003.
"Il s'agit de la dernière grande rencontre des conseillers militaires du président et des dirigeants irakiens avant que le président ne décide de la marche à suivre", selon un porte-parole du Pentagone.
Le président américain, qui s'était rendu en Irak en novembre 2003 et en juin 2006, doit ensuite se rendre en Australie pour un sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec).
Sa visite coïncide avec le retrait britannique de Bassorah, dans un contexte de brouille grandissante entre Londres et Washington.
Près de 500 soldats britannique ont quitté un palais qui leur servait de quartier général dans cette ville très majoritairement chiite, pour se replier vers une base aérienne fortifiée, à 25 km de l'agglomération, et rejoint 5.000 militaires qui assurent l'entraînement des forces irakiennes.
Le nombre total des militaires britanniques en Irak doit passer de 5.500 à environ 5.000 d'ici fin 2007 et le gouvernement du Premier ministre Gordon Brown est sous une pression croissante de son opinion publique pour accélérer leur départ.
Londres espère pouvoir transférer dès l'automne aux Irakiens le contrôle de l'ensemble de la province de Bassorah, malgré les réserves exprimées par le Pentagone, inquiet de possibles violences entre milices chiites rivales.
a écrit :L'armée américaine y met en oeuvre depuis plusieurs mois une stratégie d'alliance avec les chefs tribaux locaux pour lutter contre la branche irakienne d'Al-Qaïda, une tactique qui a permis d'enregistrer "de remarquables succès", selon le conseiller national à la sécurité, Stephen Hadley.
C'est surtout une tactique pour un futur retrait de l'armée américaine, et laisser ce beau bourbier au gouvernement irakien.