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Message par ianovka » 01 Juil 2003, 14:40

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Message par ianovka » 01 Juil 2003, 15:03

CITATION Quatre grévistes tués par les forces de sécurité nigérianes
LEMONDE.FR | 01.07.03 | 12h24   MIS A JOUR LE 01.07.03 | 15h32


Quatre autres manifestants sont morts, et 80 personnes ont été arrêtées, au cours d'une manifestation organisée dans le cadre de la grève générale reconduite, mardi, par les syndicats, pour protester contre la hausse de 54 % du prix du pétrole.
Les forces de sécurité nigérianes ont abattu quatre personnes et quatre autres ont été tuées par un véhicule qui a percuté à vive allure des manifestants protestant contre l'augmentation des prix du carburant, a annoncé, mardi 1er juillet, la police locale.

80 personnes ont par ailleurs été arrêtées à Abuja lors de la grève générale commencée ce même jour, a indiqué le porte-parole de la police nigériane, Chris Olakpe.

Celui-ci a également fait savoir que les quatre hommes abattus l'avaient été dans la banlieue d'Abuja, où les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes et affronté des manifestants lundi.

Chris Olakpe avait, dans un premier temps, évoqué laconiquement la mort de quatre "voyous" dans un quartier périphérique de la villle. Il a précisé par la suite qu'ils "avaient été tués lors d'une rencontre avec les forces de sécurité". Le porte-parole de la police a ajouté que la fusillade indiquait que des délinquants avaient peut-être agi à la faveur de la confusion provoquée par la manifestation.

Les quatre autres personnes sont mortes à Lagos, écrasées par un véhicule qui a heurté des manifestants."Quatre personnes ont trouvé la mort lors de la manifestation à Lagos, mais c'était accidentel", a affirmé un porte-parole de la police municipale.

Le Nigeria est entré, mardi, dans son deuxième jour de grève après l'échec de pourparlers nocturnes entre le gouvernement et les syndicats. A Abuja, des policiers anti-émeutes ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants réunis à l'extérieur de bâtiments du gouvernement fédéral.

GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE

Les syndicats nigérians avaient lancé, lundi, une grève générale illimitée, qui a paralysé les transports en commun, tandis que pratiquement tous les commerces et bureaux sont restés fermés dans les grandes villes du pays. Ils souhaitent ainsi protester contre la hausse de 54 % des carburants à la pompe décidée le 19 juin par le gouvernement.

Espérant éviter un second jour de grève, le président nigérian, Olusegun Obasanjo, avait déjà rencontré lundi les chefs des principaux syndicats à huis clos, dans la résidence présidentielle. M. Obasanjo avait mis en place une commission, composée de membres du gouvernement et des syndicats pour étudier la hausse des prix des carburants. Une première réunion de cette commission commencée lundi soir s'est achevée sans accord mardi.

"Il n'y a pas eu beaucoup de progrès (dans les négociations) jusqu'à présent", a indiqué John Odah, le secrétaire général du Congrès national du travail (NLC), la plus grande confédération syndicale du pays. Ce responsable a précisé que les pourparlers devaient reprendre à 16 heures (heure de Paris).

Mardi matin, Lagos, la métropole la plus peuplée du pays, semblait décidée à poursuivre le mouvement. La plupart des moyens de transport en commun ne fonctionnaient pas, tandis que les marchés et les bureaux étaient déserts. Les forces de police étaient mobilisées dans les rues de la capitale économique, où des manifestants dressaient des barricades avec des pneus enflammés afin de stopper la circulation.

"La grève se poursuit, même si le président a réaffirmé que les problèmes allaient être étudiés, a déclaré à la presse le président du NLC, Adams Oshiomhole. Nous ne pouvons pas arrêter la grève maintenant, parce que notre mandat vise à obtenir que les hausses de prix soient annulées."

Dans le secteur pétrolier, les cadres qui supervisent les exportations de brut (plus de deux millions de barils par jour) ont fait savoir qu'ils s'associeraient au mouvement de grève si aucun accord n'était trouvé mardi.

Le Nigeria, sixième exportateur mondial de brut, souffre paradoxalement de pénuries de carburants, faute de raffineries en bon état. Les Nigérians font régulièrement la queue, parfois pendant plusieurs jours, aux stations-service pour faire le plein.

Avec AFP et Reuters

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