(com_71 @ dimanche 5 avril 2009 à 12:43 a écrit :
Il ne faudrait pas oublier qu'il s'agit quand même d'une fraction de la jeunesse révoltée...
En dehors de ceux qui se seraient éventuellement infiltrés parmi eux, il s'agit incontestablement de jeunes révoltés. La différence avec les "jeunes des banlieues" (sans généraliser sur ces "jeunes des banlieues"), c'est que, dans un cas, il s'agit d'une révolte spontanée, dans l'autre d'un groupe politique qui, apparemment, théorise ses actions violentes. Et qui, comme le signalait Luc Marchaudel, oblige les manifestants qui ne sont pas venus pour se battre à subir les conséquences de leurs comportements. C'est ce qu'on appelle d ela manipulation... Ou alors, qu'ils aillent régler leurs comptes seuls, en dehors des autres manifestants.
La question des commerces brûlés, je m'interroge. Les Black Blocks revendiquent-ils ce genre d'action ? Luc Marchaudel parle de "totos". Peut-on les comparer aux autonômes des années 70 ?
Néanmoins, même si ces destructions sont stupides, certaines réactions des manifestants interviewés étaient excellentes, quand ils répondaient aux journalistes :"Ces violences, c'est de la rigolade par rapport aux violences que les grandes puissances représentées ici font subir aux peuples du monde entier."