
et paf !
a écrit :
Un plan d'austérité de 24 milliards d'euros au menu de l'Italie
LEMONDE.FR avec AFP | 25.05.10 | 12h50 • Mis à jour le 25.05.10 | 14h22
Au tour de l'administration italienne de faire l'objet d'un tour de vis. Les salaires des fonctionnaires italiens vont être gelés pendant trois ans et les ministères devront réduire leurs dépenses de 10 % dans le cadre du plan d'austérité de 24 milliards d'euros que le gouvernement doit adopter mardi 25 mai. Les augmentations contractuelles des fonctionnaires vont être gelées sur la période 2010-2012, a ajouté une source gouvernementale, sans indiquer le montant des économies qui seront réalisées grâce à cette mesure.
Parmi les autres mesures, le gouvernement imposera aux différents ministères une réduction de 10 % de leurs dépenses, a ajouté cette source. Les salaires des ministres seront réduits tandis que la rémunération des hauts fonctionnaires gagnant entre 90 000 et 130 000 euros par an sera diminuée de 5 % et celle des hauts fonctionnaires gagnant plus de 130 000 euros de 10 %. Les subventions aux partis politiques seront divisées par deux.
LUTTER CONTRE L'ÉVASION FISCALE
Du côté des recettes, le gouvernement mise sur un renforcement de la lutte contre l'évasion fiscale à laquelle les communes seront associées. Le gouvernement va par ailleurs augmenter la fiscalité sur les stock-options et sur les bonus des hauts dirigeants d'entreprises privées. Selon la presse, elle devrait être de 10 %.
Le gouvernement de Silvio Berlusconi doit approuver, au cours d'un conseil des ministres qui se tiendra mardi après-midi une correction budgétaire portant sur les années 2011 et 2012 d'un montant de 24 milliards d'euros entre réduction des dépenses et recettes fiscales supplémentaires. Cette enveloppe de mesures d'austérité doit permettre au gouvernement de tenir son engagement de ramener le déficit public à 2,7 % du produit intérieur brut en 2012 contre 5,3 % en 2009.
A cause de prévisions de croissance moins optimistes, cette correction budgétaire représentera 1,6 % du PIB sur les années 2011-2012, alors qu'une correction de 1,2 %, soit 20 milliards, était prévue initialement.