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Message Publié : 15 Juin 2011, 15:59
par Doctor No
Un article intéressant, hélas en anglais

Message Publié : 15 Juin 2011, 16:05
par Gaby
Ton titre n'est pas exact... La majorité aimerait quitter le pays, mais ce n'est pas une majorité qui a la nostalgie du stalinisme.

Message Publié : 15 Juin 2011, 16:07
par Doctor No
(Gaby @ mercredi 15 juin 2011 à 17:05 a écrit : Ton titre n'est pas exact... La majorité aimerait quitter le pays, mais ce n'est pas une majorité qui a la nostalgie du stalinisme.
D'accord.
Mais vu que la plupart des hongrois qui l'ont connu regrettent le régime qualifié comme "stalinien", je me suis permis de faire un autre titre.

En tout cas, l’article est intéressant pour comprendre les "bénéfices" du capitalisme et ceux d'une économie moyennement planifiée.

Message Publié : 15 Juin 2011, 21:42
par artza
(Doctor No @ mercredi 15 juin 2011 à 17:07 a écrit :
Mais vu que la plupart des hongrois qui l'ont connu regrettent le régime qualifié comme "stalinien", je me suis permis de faire un autre titre.


A propos des hongrois et surtout des ouvriers hongrois et du stalinisme, je me permet de conseiller un petit livre, Hongrie 1956 ( un soulèvement populaire, une insurrection ouvrière, une révolution brisée) qui était en vente à la fête de LO.

Une question cher Dr que penserais-tu de l'individu qui gloserait sur les chiliens nostalgiques de Pinochet :halalala:

Message Publié : 15 Juin 2011, 21:50
par Doctor No
Je ne glose "pas" je reproduit un article dont on fait clairement mention à la nature "stalinienne" de Hongrie de Janos Kadar, ce qui me semble déjà une absurdité.

Il était un droitier révisionniste, bien éloigné du stalinisme pur jus.

Quant au livre, c'est déjà fait.

Message Publié : 15 Juin 2011, 21:50
par Oel
Le problème est toutes les transitions brutales du socialisme (et ça vaut pour un socialisme bureaucratique ou prolétarien je pense) au capitalisme ont été complètement désastreuses. Comme ils n'arrivent pas à quitter leur pays faute de moyens ils regrettent le système où ils avaient un toit et de la nourriture. Il y a également des rumeurs disant que pendant la révolution certains criaient : "Avec Lénine et Staline en avant vers le communisme?" C'est vrai ou pas ? C'est peut-être du également à une aggravation de l'influence bureaucratique car Krouchtchev avait engagé un certain nombre de réformes pour libéraliser le système... Enfin quelle était l'influence de la terreur stalinienne en Hongrie ? Les gens envoyés arbitrairement au Goulag yen avait peut-être très peu en Hongrie. Sinon que pensent-ils de l'URSS de Krouchtchev et Brejnev ?
Cependant il faut se méfier de ce genre d'article tendancieux. Un jour j'avais lu sur un site stalinien que 6 albanais sur 10 regrettait Enver Hoxha. Pourquoi pas vu l'état catastrophique de l'Albanie actuellement. Cependant quand on regarde les résultats des élections des partis communistes albanais, étrangement ça ne suit pas (toute albanais qui a plus de la trentaine l'a pourtant connu). Même décalage entre soi-disants nostalgiques et électorat des communistes en Russie (à noter que les deux partis en questions sont tous les deux staliniens).

En conclusion si certains préfèrent Staline au capitalisme, il préfèreront le capitalisme des pays plus riches à Staline sans doute. De plus il peut y avoir des traumatisme du à la grande bouffée de liberté : il parait que certains nord-coréens qui se sont enfuis au Sud ont fait une dépression à cause de ça (selon un documentaire).

Message Publié : 15 Juin 2011, 22:27
par Doctor No
Oel fait dans le comique noir
a écrit :De plus il peut y avoir des traumatisme du à la grande bouffée de liberté
...

La "bouffé de liberté a couté aux Russes 9 millions de morts, la désindustrialisation, la ruine dans les campagnes, la fin de l'épargne des ménages, la dictature des gangs.

Cela a été pire qu'une guerre selon les historiens.

Message Publié : 16 Juin 2011, 11:09
par Oel
Certes, mais la liberté je doute que tu en trouves plus sous Staline et ses successeurs bureaucrates. L'accès aux soins, à la nourriture, à l'éducation est très important mais les libertés individuelles (pour les prolétaires) restent primordiales.
Enfin bref de toute facon voire mes autres explications. Xa ne m'étonne pas que beaucoup de russes et d'allemands regrettent l'URSS et la RDA (sauf le mur quand même), mais les résultats des élections des partis communistes ne semblent pas tant suivre que ça.

Message Publié : 16 Juin 2011, 12:02
par yannalan
Il y a aussi des italiens nostalgiques de Benito Mussolini et "des trains qui arrivaient à l'heure". Les années passent, on se rappelle plus des bons souvenirs que des mauvais....

Message Publié : 16 Juin 2011, 12:42
par Doctor No
a écrit :Certes, mais la liberté je doute que tu en trouves plus sous Staline et ses successeurs bureaucrates.L'accès aux soins, à la nourriture, à l'éducation est très important mais les libertés individuelles (pour les prolétaires) restent primordiales.




Mais, la liberté est indissociable de
a écrit :L'accès aux soins, à la nourriture, à l'éducation .
autrement la "liberté" se réduit à courir dans tous les sens pour se procurer l’élémentaire.

La liberté nécessite une base matérielle, autrement l'homme devient esclave de ses besoins.
Un salarié moderne, esclave du capital, est plus libre qu'un sauvage en plein jungle"libre" de toute obligation (sauf celles, énormes, que lui posent les besoins, et l'environnement et qui l’empêchent même de réfléchir à autre chose qu'à la recherche de nourriture).

Et sans parler que la "liberté conquise" s'est transforme en esclavage salarié, manque de tout ce qui est élémentaire, dégradation terrible de la culture , de l'éducation, de la santé, du logement, d'un travail sur, d'une retraite décente.

Bref, de toutes les conditions indispensables pour que l'homme ne soit pas la proie "libre" (tu rigoles?) des capitalistes.

La liberté n'est pas être la proie de la propagande mensongère du capitalisme et de ses élections où chaque candidat ment comme il respire. C'est avant tout disposer des conditions matérielles nécessaires pour pouvoir participer dans la vie collective.

Cela manquait sous le stalinisme (et encore plus sous les régimes révisionnistes comme celui de Hongrie).

ils sont sortis des braises pour tomber dans les flammes. Voila tout.