Les milliardaires de la planète : les capitalistes

Dans le monde...

Message par jedi69 » 05 Août 2011, 23:24

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


Bientôt sept milliards d'hommes sur la planète et l'écrasante majorité de l'Humanité exploité par des parasites capitalistes, milliardaires, millionnaires ...

(lemonde.fr a écrit :
Classement Forbes : record absolu du nombre de milliardaires dans le monde

LEMONDE.FR avec AFP | 09.03.11 | 23h33  •  Mis à jour le 09.03.11 | 23h34

Les Etats-Unis et la Vieille Europe poursuivent leur déclin dans la liste 2011 du magazine Forbes, qui confirme que le Mexicain Carlos Slim reste l'homme le plus riche du monde, et les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) affichent une progression insolente.



Pour la deuxième année consécutive dans le classement annuel du magazine, l'homme le plus riche du monde n'est plus un Américain, mais le Mexicain Carlos Slim (74 milliards de dollars), qui devance Bill Gates (56 milliards). Si ce n'était l'importance de ses donations, le cofondateur de Microsoft occuperait cependant la première place. En un an, le roi mexicain des télécommunications et sa famille ont accru leur patrimoine de plus de 20 milliards de dollars.

Chez les puissants de la planète, la crise est bien oubliée : le nombre total de milliardaires est de 1 210 en 2011, un record absolu depuis les vingt-cinq ans d'existence de ce classement, et 214 de plus que l'an dernier. Tous ensemble, ces oligarques pèsent 4 500 milliards de dollars, soit plus que le produit intérieur brut de l'Allemagne, souligne Forbes.

PLUS DE MILLIARDAIRES À MOSCOU QU'À NEW YORK

Les Etats-Unis restent en tête avec 413 milliardaires, mais ils ne représentent plus que 33 % des milliardaires de la planète contre 40 % l'an dernier et 50 % il y a dix ans. Et l'Europe, encore continent numéro deux en 2010 avec 248 milliardaires, est battue par la région Asie-Pacifique qui prend sa place au classement et bondit de 234 à 332 milliardaires, presque 100 richissimes de plus en une seule année.

Si l'Europe conserve un rang honorable avec 300 milliardaires – 52 de plus que l'an dernier –, c'est surtout grâce à la Russie, qui sauve la Vieille Europe occidentale. Parmi les dix premières fortunes mondiales, le Français Bernard Arnault (LVMH) et l'Espagnol Amancio Ortega (de la marque d'habillement Zara) sauvent la mise.

Pour la première fois, Moscou bat New York en nombre de milliardaires et devient la ville du monde qui en compte le plus : 79, soit 21 de plus en un an, contre 58 à Manhattan. "Ces résultats reflètent les changement extraordinaires qui se produisent dans l'économie mondiale", a estimé au cours d'une conférence de presse Steve Forbes, rédacteur en chef du magazine. "La grosse histoire, c'est ce qui se passe dans ce qu'on appelle les BRIC. Le leadership des Etats-Unis se réduit, c'est une vraie tendance de fond", a-t-il souligné.

"LA CHINE A VRAIMENT DONNÉ LE 'LA' CETTE ANNÉE"

"La Russie passe de 60 à 101 [milliardaires], la Chine de 69 à 115, Hong Kong de 25 à 36, l'Inde de 49 à 55... L'économie se relève, mais pas partout de la même façon", a-t-il commenté. "Les maîtres mots sont: BRIC, matières premières, Asie-Pacifique. Le Japon, qui semblait devoir conquérir le monde il y a vingt ans, se tait, les Etats-Unis sont enlisés, et l'Europe se maintient grâce à la Russie", a poursuivi M. Forbes.

"La Chine a vraiment donné le la cette année", a renchéri Luisa Kroll, une des responsables de la rédaction. Selon elle, "il est plus facile de devenir riche aujourd'hui en s'installant à Shanghaï" qu'ailleurs. L'Asie, surnommée "l'usine à milliardaires", en produit de plus en plus : outre les 115 Chinois, il faut compter avec 55 Indiens, 26 Japonais et 14 Indonésiens. Leurs richesses proviennent de l'immobilier, de l'industrie manufacturière, de la mode et du commerce de détail.

Le Proche-Orient et l'Afrique comptent eux aussi 19 nouveaux milliardaires, notamment la Turquie, avec 10 de plus, soit 38 au total. Enfin, Mark Zuckerberg, le cofondateur du réseau social Facebook, bondit à la 52e place avec une fortune estimée à 13,5 milliards de dollars, mais tout a un prix : il n'est plus le plus jeune. Il est battu par son collègue Dustin Moskovitz, également cofondateur de Facebook, qui fait son entrée au club au 420e rang, et est âgé de huit jours de moins que lui.



(nextafrique.com a écrit :
Les milliardaires africains du classement Forbes 2011

Samedi, 12 Mars 2011 13:23

Le magazine Forbes vient de publier sa célèbre liste annuelle de milliardaires pour 2011. Next-Afrique s’intéresse aux africains qui figurent parmi les 600 premiers de la liste.

Nous savons tous qu'il y a des personnalités très riches en Afrique : des individus tels qu’Abacha au Nigeria, Mobutu au Zaïre (République démocratique du Congo) et bien d'autres possèdent des richesses incroyables, mais ce sont là des cas de kleptomanie rampante.

Alors que l'Afrique avance lentement vers une nouvelle ère, soutenue par le renforcement des démocraties et les révolutions récentes, le respect de la primauté du droit et des économies nous amène vers un nouveau type de la richesse qui repose sur l'ingéniosité, le travail acharné et l’ambition.

La liste de Forbes en est une illustration. Les fortunes africaines entrepreneuriales viennent de seulement trois pays : l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Nigéria.



Aliko Dangote, 53 ans
1er en Afrique - 51ème mondial
Fortune* : 13,8 milliards 
Source: Sucre, farine, ciment, self-made
Résidence: Lagos, Nigeria.


La fortune de cet homme d'affaires nigérian a bondi de 557% l'année dernière, faisant de lui d’une part le meilleur performer de la planète en taux d’accroissement de richesse et d’autre part l’homme la plus riche d'Afrique.

Le catalyseur a été la cotation de Dangote Cement. Plus grand fabricant de ciment du continent, Ali Dangote possède des usines en construction en Zambie, en Tanzanie, au Congo et en Ethiopie et construit des terminaux de ciment en Sierra Leone, en Côte-d'Ivoire et au Liberia, entre autres.

Dangote, qui s’est récemment offert pour son anniversaire un aéronef Bombardier pour 45 millions de dollars, a fait plusieurs allers-retours à Londres pendant des mois, en prévision d'une offre publique plus tard cette année. Dangote a commencé sa carrière en tant que commerçant produits. Il a bâti son groupe Dangote Group sous la forme d’un conglomérat avec des intérêts dans le sucre, la farine, le sel de transformation, la fabrication de ciment, les textiles, l’immobilier, le pétrole et le gaz.

Ici, la suite du Classement !


(leparisien.fr a écrit :
Le monde comptait 10,9 millions de millionnaires en 2010, un record

Publié le 22.06.2011, 21h20

Le monde comptait en 2010 10,9 millions de millionnaires en dollars, un record qui surpasse même le niveau atteint juste avant la crise financière, selon une étude publiée mercredi par Merrill Lynch Wealth Management et le groupe français de conseil Capgemini.

La population concernée est celle des individus disposant d'un patrimoine financier de plus d'un million de dollars hors résidence principale, biens durables et collections.

Après un très fort rebond en 2009, la progression enregistrée en 2010 a été moindre mais elle a permis de dépasser le chiffre de 10,1 millions observé en 2007, avant la crise financière.



En 2009, le nombre de millionnaires dans la région Asie et Pacifique avait égalé celui de l'Europe. Un an plus tard, l'Asie-Pacifique compte 3,3 millions de millionnaires, contre 3,1 millions seulement en Europe.

La région Amérique du Nord conserve néanmoins la tête des principales zones du monde, avec 3,4 millions.

Quant à la fortune de ces millionnaires, elle a aussi dépassé le niveau de 2007, avec 42.700 milliards de dollars, soit un patrimoine moyen de 3,9 millions de dollars.
"Le grand vecteur de croissance de la richesse, c'est la croissance du PIB (produit intérieur brut, mesure de la richesse dégagée par l'économie d'un pays)", a commenté Gilles Dard, président de l'activité gestion privée France et Europe continentale de Merrill Lynch Global Wealth Management.

La croissance économique est notamment alimentée par la création d'entreprises, qui induit une création de patrimoine pour les dirigeants de ces sociétés, a expliqué M. Dard.

Par pays, le palmarès reste dominé par les Etats-Unis (3,1 millions de millionnaires), le Japon (1,7) et l'Allemagne (0,9). Encore à distance, la Chine poursuit sa progression soutenue (+12% à 535.000).


La crise c'est eux, la solution c'est nous ...

Prolétaires de tous les pays unissons nous !

L'émancipation des travailleuses sera l'oeuvre des travailleuses elles même !

















Ce n'est qu'un début, le combat continue ...

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Message par logan » 15 Août 2011, 16:09

101 milliardaires russes
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Message par jedi69 » 31 Août 2011, 19:23

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(Lutte Ouvrière n°2248 a écrit :
Dans le monde

Le coût des guerres de l'impérialisme

Le Brown University Institute, un institut universitaire américain, a rendu public un rapport sur le coût humain et financier des guerres menées par les USA au nom de la lutte contre le terrorisme international depuis les attentats du 11 septembre 2001.

En Irak et en Afghanistan, ces guerres ont déjà entraîné la mort de 137 000 civils et de 31 000 soldats, de toutes nationalités, car elles se mènent sous le couvert d'une coalition internationale dont la France fait partie. Plus de 7,8 millions d'Irakiens, d'Afghans ou de Pakistanais ont dû fuir les zones de combat, vivant la situation dramatique de réfugiés.

Quant au coût financier, l'institut l'a chiffré pour le Trésor américain à environ 4 000 milliards de dollars pour l'ensemble des opérations engagées en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. C'est trois fois plus que les budgets initialement votés par le Congrès américain. Et ces dépenses continueront, même si Obama parle d'un désengagement d'Afghanistan. Ces chiffres ne prennent pas en compte ce que coûtera la reconstruction dans ces pays.

Quel gâchis ! Les pays impérialistes dépensent des sommes colossales pour maintenir leur domination sur la planète et leurs armées laissent dans leur sillage des pays en ruines. Au nom, osent-ils prétendre, de la défense de l'ordre, de la morale et de la civilisation. On voit ce que cela veut dire pour eux.

Henri QUEDAU


Destruction d'un côté spéculation de l'autre !

Ce sont les travailleuses qui supportent tout ça dans le monde entier !

Aux travailleuses de faire elles même leur propre bonheur, en unissant, ça nous coutera moins cher de prendre les armes pour la révolution, en fait ça nous rapportera beaucoup plus, infiniment plus(de quoi corrompre toute l'Humanité ! :whistling_notes: ) ... pas d'autres choix que de poursuivre nos luttes pour nous défendre : émeutes de la faim, grèves "générales", révoltes dans les pays arabes ...

Aux travailleuses de prendre en mains les milliards de les arracher des mains de la bourgeoisie, des capitalistes, des parasites !

J'espère qu'il y a de quoi motiver, passionner les nouvelles militantes à travers le monde ...

A+
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Message par jedi69 » 20 Oct 2011, 00:51

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


Pour les emplois et les salaires, il faut prendre sur les milliards ! ... là il y pas de dettes, eux ils gagnent à tous les coups sauf si les travailleuses se révoltent et prennent la décision de s'emparer des milliards, d'en avoir le pouvoir !

a écrit :
Classement d'entreprises : les plus grandes, les plus riches

Découvrez le classement des 20 entreprises qui réalisent le plus de chiffre d'affaires, de profits et celles qui emploient le plus de salariés.

Publié le 27/01/2011



Celles qui réalisent les plus gros chiffres d'affaires

En 2010, c'est le distributeur américain Wal-Mart qui s'est octroyé le titre de la plus grande entreprise du monde grâce à son gigantesque chiffre d'affaires de 408 milliards de dollars. Une place dont le géant mondial des supermarchés ne risque pas d'être délogé de sitôt puisque la seconde entreprise de ce classement, le pétrolier Shell, a réalisé 123 milliards de dollars de chiffre d'affaires de moins qu'elle.

Mais le secteur pétrolier est largement représenté dans le top 20, puisque 8 compagnies figurent dans la liste. Les trois majors, Shell (2e), Exxon (3e) et BP (4e) sont au rendez-vous et réalisent toutes plus de 245 milliards de dollars de chiffre d'affaires. A noter la présence de la chinoise Sinopec (China Petroleum and Chemical Corporation) qui se classe 8e.

Les autres secteurs les plus représentés sont la banque-assurance (7 entreprises), l'énergie (2 entreprises) et l'automobile (2 entreprises).

Le classement est dominé par les entreprises américaines mais la France réussit à y faire figurer trois entreprises. L'assureur Axa, qui se classe 9e, Total qui occupe la 14e position et enfin BNP-Paribas (18e). C'est autant que la Chine (Sinopec, State Grid, et China National Petroleum).



Celles qui réalisent les plus gros bénéfices

Une seule entreprise est parvenue à réaliser plus de 20 milliards de dollars de bénéfices en 2009, la russe Gazprom. Une jolie performance certes, mais en baisse de 17,4% par rapport à 2008. Derrière lui, on retrouve sans surprise un bataillon de pétroliers et d'énergéticiens (Exxon, BP, Petrobras...) mais surtout quantité de banques de différentes nationalités : 7 au total. A ce propos, il est frappant de voir comment les banques chinoises sont rentables. L'empire du Milieu en place 3 dans ce top 20 : Industrial & Commercial Bank of China (3e), China Construction Bank (5e) et Bank of China (20e).

Au milieu de ses banques, notons les confortables profits de Microsoft, 8e avec 14,57 milliards de dollars de bénéfices et de Warl-Mart qui se classe 9e avec 14,34 milliards de dollars. Les opérateurs télécoms comme Vodafone (10e) et AT&T (15e) s'offrent de jolis accessits, tout comme les laboratoires pharmaceutiques Merck (14e) et Johnson & Johnson (19e). Idem pour la multinationale Procter & Gamble (11e).

La première entreprise française ne figure pas dans ce top 20, il s'agit de Total qui se classe 21e avec 11,74 milliards de dollars de profits.


Celles qui emploient le plus de salariés

C'est encore Warl-Mart qui truste la première place du classement des plus grandes entreprises mondiales par le nombre de salariés. L'enseigne américaine emploie 2,1 millions de personnes à travers le monde. C'est 450 000 de plus que China National Petroleum, 2e de ce top 20. A la 3e place, on retrouve à nouveau une entreprise chinoise, State Grid, l'équivalent de notre EDF en France.

Les secteurs d'activité des entreprises de ce classement sont beaucoup plus variés que dans les classifications par chiffre d'affaires ou par profits. La grande distribution par exemple place 3 entreprises dans le top 20, dont le français Carrefour (475 976 salariés) et le britannique Tesco (468 508 salariés), respectivement 8e et 9e plus gros employeurs mondiaux. L'industrie est également très présente, à l'instar de Hon Hai Precision Industry (6e), Aviation Industry Corp of China, Panasonic ou Siemens. Les services postaux emploient également des milliers de salariés, c'est le cas d'US Postal et de Deutsche Post, respectivement 4 e et 11 e.

A noter enfin la présence d'une des entreprises emblème de la mondialisation, McDonald's, qui figure en 19e position avec 385 000 salariés.


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Message par jedi69 » 17 Déc 2011, 14:31

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


au cours d'une discussion sur facebook 8)

(le monde a écrit :
"Tous ensemble, ces oligarques pèsent 4 500 milliards de dollars, soit plus que le produit intérieur brut de l'Allemagne, souligne Forbes."


Avec Tous les millionnaires réunis, on arrive à bien plus de milliards :dry: :

(le figaro a écrit :
Onze millions de millionnaires dans le monde


La progression est beaucoup plus forte en Afrique, au Moyen-Orient ou encore en Asie (+ 9,7 %) qu'en Europe. Crédits photo : PETER PARKS/AFP


Leur nombre n'a jamais été aussi élevé, grâce notamment au dynamisme des pays émergents. Pour la première fois, les fortunés sont d'ailleurs plus nombreux en Asie qu'en Europe.

Jamais les grandes fortunes n'ont été aussi nombreuses dans le monde. En 2010, le nombre de millionnaires (en dollars, hors résidence principale) a bondi de 8,3 %. Ils sont aujourd'hui 10,9 millions, beaucoup plus même qu'avant la crise (10,1 millions en 2007), selon le dernier rapport sur la richesse dans le monde de Merrill Lynch Wealth Management et Capgemini.

La progression est beaucoup plus forte en Afrique, au Moyen-Orient ou encore en Asie (+ 9,7 %) qu'en Europe. Grâce notamment à la forte croissance économique, à la hausse des actions et de l'immobilier, les millionnaires se multiplient à Hongkong (+ 33 %), au Vietnam (+ 33,1 %) ou en Inde (+ 20,8 %). La vieille Europe, où le nombre de grandes fortunes n'a augmenté «que» de 6,3 % l'an dernier, compte désormais moins de riches familles (3,1 millions) que la région Asie-Pacifique (3,3 millions). Celle-ci talonne l'Amérique du Nord, toujours numéro un avec 3,4 millions d'heureux élus. Même le patrimoine des millionnaires européens (10 200 milliards de dollars au total) est devenu inférieur à celui des Asiatiques (10 800 milliards). La fortune de ces derniers a largement dépassé son niveau d'avant crise, alors que celle des Européens reste encore inférieure à celle de 2007.

Pays par pays, en revanche, les changements sont moins nombreux. C'est toujours aux États-Unis, au Japon et en Allemagne que les riches particuliers sont les plus nombreux. «Ces trois pays rassemblent encore plus de la moitié des grandes fortunes mondiales», souligne Gilles Dard, président de l'activité gestion privée France et Europe Continentale chez Merrill Lynch Wealth Management. La Chine campe en quatrième position. La France conserve, elle, la sixième place. Mais les nouveaux millionnaires n'y sont pas légion : + 3,4 % seulement l'an dernier. Quelque 396 200 Français détiennent désormais plus d'un million de dollars.

Héritiers contre self-made-men

Dans une étude récente, Forbes et Société générale Private Banking se sont penchés, eux, sur le cercle encore plus restreint des fortunes de plus d'un milliard de dollars. Plus de la moitié des nouveaux milliardaires viennent du Brésil, de Chine, de Russie et d'Inde. Plus jeunes que la moyenne, ce sont aussi des self-made-men. En Chine et en Inde, par exemple, 65 % des milliardaires ont construit leur fortune eux- mêmes, contre seulement 36 % des Allemands ou 33 % des Français. En Europe, les milliardaires sont plus souvent des héritiers.





Oups j'ai fait une erreur :roll: ), si ce n'est plus ... et le but d'une révolution prolétarienne ce n'est pas le partage, on prend chacun notre part, et on vit chacun dans notre coin, non, non et non !

Le but d'une révolution prolétarienne mondiale c'est la collectivisation, la mise en commun des richesses, la planification, on verrait au de là de d'une année pour la nourriture, le logement, les hôpitaux, les écoles, les centres culturels, de loisirs, de vacances etc, etc ... bref, c'est ça la violence révolutionnaire des travailleurs, de produire, construire, créer rationnellement pour tous nous épanouir, imaginer, nous libérer ! ^^

Bref, dans toutes grèves, dans toutes luttes ouvrières il y a moins à perdre qu'à gagner, il y a des arguments concrets, palpables, financiers pour motiver les troupes du prolétariat ! ^^ mais oui, c'est un combat impitoyable contre les capitalistes !

(en vérité le faux raisonnement doit être plus proches de la réalité ! :whistling_notes: ... et puis corrigez moi si je me trompe, soyez plus précis, plus rigoureux ! )
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Message par jedi69 » 28 Juil 2012, 19:25

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


Toujours dans l'esprit : "contrôle des finances par les travailleurs en lutte !"

(journaldunet.com a écrit :

Les 15 patrons les plus puissants du monde

A la tête des 15 plus grosses entreprises mondiales, les plus grands patrons affichent des revenus mirobolants et des curriculum vitae impressionnants. Qu'ils dirigent des multinationales pétrolières, des grandes banques d'affaires ou des groupes automobiles, qui sont ces hommes qui comptent à l'échelle mondiale ? Le Journal du Net s'est penché sur leur parcours, leur rapport avec le monde politique et sur l'état de santé de leur entreprise.

Les chiffres d'affaires exceptionnels de ces dernières, le nombre de personnes qu'elles emploient en font des acteurs incontournables de l'économie mondialisée. Et impliquent grand pouvoir et lourdes responsabilités pour ceux qui les dirigent.

-1e : Michael T. Duke, Wal-Mart Stores (Etats-Unis)

Michael Duke, 60 ans, est, depuis le 1er Février 2009, à la tête de la holding Wal-Mart Stores Inc, qui chapeaute le géant de la grande distribution. Détenteur d'un Bachelor en ingénierie industrielle de Georgia Tech, l'Américain a perçu une compensation annuelle d'1,2 million de dollars l'an dernier. Il est également membre de la Business Roundtable qui a soutenu la campagne d'Obama.

Le chiffre d'affaires de Wal-Mart (419 milliards de dollars !) a été moins affecté que prévu par l'augmentation du chômage aux Etats-Unis, même si ses ventes y reculent encore depuis un an. Le distributeur a donc développé son implantation à l'international, d'où proviennent déjà 25% de ses revenus. Il emploie 2 millions de personnes dans le monde.

-2e : Peter R. Voser, Shell (Pays-Bas)

-3e : Rex W. Tillerson, Exxon Mobil (Etats-Unis)

-4e : Robert Dudley, BP (Royaume-Uni)

-5e : Akio Toyoda, Toyota Motor (Japon)

-6e : Jiro Saito, Japan Post Holdings (Japon)

-7e : Su Shulin, Sinopec (Chine)

-8e : Liu Zhenya, State Grid Corporation (Chine)

-9e : Henri de Castries, Axa (France)

-10e : Jiang Jiemin, China National Petroleum Corporation (Chine)

-11e : John S. Watson, Chevron (Etats-Unis)

-12e : Jan H.M. Hommen, ING Group (Pays-Bas)

-13e : Jeffrey R. Immelt, General Electric (Etats-Unis)

-14e : Christophe de Margerie, Total (France)

-15e : Brian T. Moynihan, Bank of America (Etats-Unis)



Le revenu des patrons est une goutte d'eau - même si ça dépasse le million - par rapport aux profits de ces multinationales. Multinationales bien plus puissantes que les milliardaires finalement : Bill Gate, Warren Buffet, Bettencourt ... etc, etc.

Les patrons à la tête des multinationales avec leurs équipes de financiers, d’ingénieurs, de scientifiques, d'experts sont interchangeables "démocratiquement" par les gros actionnaires. Ou tyranniquement par la volonté des plus gros actionnaires.

Même les multinationales peuvent être démantelées, dépecées par les concurrents, ça s'est vu dans l'histoire, c'est le contraire de la concentration, des monopoles : la sous traitance. En fait c'est juste des formes nouvelles de multinationales, pour baisser les coûts de la main d'oeuvre.

Les mêmes gros actionnaires, ou patrons peuvent se retrouver à la tête des états, en hauts fonctionnaires, présidents, ministres, avec le même parasitisme, la même règle : la compétition ... dépecer des multinationales ... ou faire tout pour qu'un état s'effondre, soit au bord du gouffre, endetté, en faillite à la merci des multinationales industrielles, financières ... c'est ce qu'on voit aujourd'hui en Grèce, Espagne ... mais en Afrique, Amérique Latine, Asie par le Biais du FMI, de la banque mondiale ce sont des pratiques normale ... la routine des capitalistes ... ils privatisent, ils étatisent comme ça les arrange, suivant le rapport de force, ils font jouer violemment la concurrence, leur concurrence militaire ...

Tout ça pour des millions, des milliards qui finissent en pourriture : la finance, la spéculation, des millions qui circulent à la vitesse de la lumière dans les réseaux informatiques et satellites d'une place boursière à une autre, d'une banque à une autre, d'une multinationale à une autre, d'un état à un autre, s'interpénétrant mutuellement, se confondant, s'agglomérant ... gonflant ... les fameuses bulles spéculatives ... explosant avec plus de violence à chaque fois qu'on avance dans le temps ... avec des conséquences désastreuses pour les travailleurs.

Comme quoi c'est pas l'affaire d'un homme, d'un petit groupe qui contrôle toute la société, toute l'humanité ... mais d'une classe sociale : capitaliste, bourgeoise, exploiteurs en concurrence, en compétition les armes à la main les uns contre les autres pour être à la tête des classements mondiaux, mais surtout contre une autre classe exploitée celle là : les travailleurs, le prolétariat, la classe ouvrière, les employés, les paysans, les petits salariés, les petits fonctionnaires ...

Les bourgeois font le monde à leur image : "propriété privée, compétition armée". Ils injectent ça parmi les travailleurs, dans les rangs des exploités : diviser pour mieux régner. C'est le patriotisme pas seulement de pays, de communautés (produire locale, consommer locale), mais d'entreprise, la culture d'entreprise, l'adulation des chefs, de leurs idées belliqueuses. Ils payent pour ça, ils corrompent les têtes pensantes des travailleurs : syndicalistes, militants sociaux démocrates, bureaucrates staliniens, anarchistes et même trotskistes. Le NPA, POI et leurs avatars internationaux en sont de malheureux exemples.

C'est la soif d'argent, de richesses, le besoin d’accroître sans cesse leurs capitaux contre les travailleurs qui poussent les travailleurs à répondre, à se défendre. Avec la crise ça a été quasiment mécanique, même si ça n'a pas été fondamentalement une remise en cause du capitalisme : émeutes de la faim, révoltes internationales, journées grèves générales en Europe, aux aux USA, en Chine, Inde ... les travailleurs remuent de ce fait le capitalisme, et surtout leurs têtes pensantes : syndicats, partis politiques, associations ... la conscience des travailleurs changent avec les expériences, les événements vécus, ça les regroupent, ça les unis, ils fraternisent ...

La vague de révolte amène de nouveaux travailleurs vers le militantisme ... alors c'est pas naturel de devenir communistes révolutionnaires, de renouer avec les traditions de Marx, Engels, Lénine, Trotsky et tant d'autres ... ça prend du temps de comprendre les révolutions des masses ouvrières, les luttes ouvrières, les stratégies, les tactiques, de les actualiser, de faire des mises à jour ... mais on a plus de moyens qu'à l'époque pour accélérer ce processus ... le bouche à oreille, la bonne vieille tradition orale héritée de la préhistoire, le tête à tête, le duo, le groupe, la lecture, la culture : théâtre, radio, cinéma, télévision, internet ... c'est autant de moyens pour former des militants, pour se passionner pour le communisme, pour mettre fin au capitalisme mondiale.

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Message par jedi69 » 14 Sep 2012, 12:03

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


a écrit :


Le Monde.fr avec AFP | 07.03.2012 à 20h32 • Mis à jour le 08.03.2012 à 09h50

Malgré la crise, le nombre de milliardaires a battu un nouveau record

Pour les plus riches de la planète, la crise n'est pas un problème : ils sont cette année 1 226 milliardaires, un record absolu depuis vingt-cinq ans que le classement existe, 16 de plus que l'an dernier, où le chiffre de 1 210 avait déjà été présenté comme un record.

Tous ensemble, ces personnalités richissimes – dont 104 femmes – pèsent 4 600 milliards de dollars, selon le classement annuel 2012 du magazine Forbes publié mercredi. Ils viennent de 58 pays, les Etats-Unis restant en tête avec 425 milliardaires. Le Maroc y fait pour la première fois son apparition, avec trois entrées.

Pour la troisième année consécutive, le Mexicain Carlos Slim est l'homme le plus riche au monde. Avec une fortune estimée à 69 milliards de dollars, en légère baisse toutefois par rapport à l'an dernier, le roi mexicain des télécommunications devance l'Américain Bill Gates, cofondateur de Microsoft (61 milliards), et l'homme d'affaires et philantrope américain Warren Buffett (44 milliards).

Le Français Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, est 4e, avec une fortune e



a écrit :
AFP Publié le 19/06/2012 à 20:12

11 millions de millionnaires dans le monde

Le monde comptait 11 millions de millionnaires en dollars en 2011 mais leur patrimoine est en baisse pour la première fois depuis la crise de 2008, selon une étude publiée mardi par le groupe français de conseil Capgemini et la Royal Bank of Canada (RBC).

La population concernée est celle des "particuliers fortunés", ceux qui possèdent un patrimoine financier d'au moins un million de dollars, hors résidence principale, objets de collection et biens de consommation durable.

Après une forte progression du nombre de particuliers fortunés en 2010 (+8,3%), la hausse s'est établie à 0,8% en 2011 pour atteindre 11 millions dans le monde.  Leur patrimoine, qui totalise 42.000 milliards de dollars, est toutefois en baisse de 1,7%, pour la première fois depuis la crise financière de 2008, où il avait reculé de 19,5%. Leur fortune avait bondi de 9,7% en 2010.


En 2012 Le patrimoine des 11 millions de millionnaires totalise 42.000 milliards de dollars !!!

2012 - Les milliardaires sont cette année 1 226 – dont 104 femmes – pèsent 4 600 milliards de dollars !!!

Travailleuses, sur plus de 7 milliards d'êtres humains, nous sommes la majorité de l'humanité, toutes ces richesses sont faites sur notre dos, elles sont issu de l'exploitation capitaliste mondiale, il est donc légitime d'exproprier les capitalistes et de gérer nous même, collectivement les milliards et toute l'économie pour mettre fin à la misère, au chômage, à l’ignorance, à l'oppression ... partout dans le monde !

a écrit :
Directeur d'un hypermarché Carrefour

Enseigne phare du groupe éponyme, Carrefour se révèle plutôt généreux avec ses directeurs d'hypermarchés. Un débutant gagne 5 835 euros brut par mois. Ajouté à cela 1,5 mois de salaire supplémentaire sur l'année, il émarge à 6 565 euros par mois. Une somme rondelette qu'ils peuvent arrondir par des primes, de la participation et un intéressement moyen de 18 279 euros par an selon Carrefour, soit 1 523 euros de plus par mois.

Tout cumulé, c'est donc 8 088 euros brut par mois qui sont inscrit sur la fiche de paie... des débutants. Car en moyenne, quelque soit l'ancienneté, un directeur d'hypermarché Carrefour émarge à 11 077 euros brut par mois, dont un salaire fixe de 7 992 euros.


Bon, c'est loin derrière un actionnaire milliardaire comme BERNARD ARNAULT ...

En même temps j'aurais leur salaire de ces chiens de garde, je voudrais quand même plus de vacances pour faire le tour du monde ... eux sont obligé de faire acte de présence, mettre la pression aux salariés smicards ... pour que les gros actionnaires s'engraissent encore plus ... et eux font le tour du monde et pleins d'autres choses "librement" !

IL serait temps que les travailleurs les exproprient une bonne fois pour toutes, on pourrait tous en profiter !

A+
jedi69
 
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Message par Redharo » 14 Sep 2012, 21:25

Ou encore...

a écrit :La guerre menée par certains Etats contre les paradis fiscaux est vaine. L'argent est au-dessus de tout et ce n'est pas une nouveauté. Entre 17 000 à 25 500 milliards d'euros seraient dissimulés dans les paradis fiscaux.

C'est le groupe de pression Tax Justice Network qui dévoile l'affaire. Selon leur étude, des personnes très fortunées ont échappé à l'impôt dans leur pays d'origine en plaçant leur argent dans des paradis fiscaux. Les paradis fiscaux, c'est le nom qu'on a donné aux pays qui possèdent une politique fiscale presque "absente", pour leur taux d'imposition très bas. Par leur défiscalisation, ils ont attiré de nombreuses personnes très fortunées, à la recherche d'une bonne cachette. Le montant de la somme qui aurait échappé aux Etats s'élève entre 21 000 et 32 000 milliards de dollars, soit 17 000 à 25 500 milliards d'euros. Oui, il s'agit bien de milliards, non de millions. A l'heure où l'austérité frappe durement l'Europe, en particulier la Grèce, l'Espagne et récemment l'Italie où Moody's a dégradé la note de l'Italie de deux crans, il nous est difficile d'imaginer à l'immensité des sommes qui ont échappé aux contrôles des Etats et à quel point ces sommes auraient pu être utiles pour l'économie de ces pays.

Au total, cela aurait pu représenter environ 225 milliards d'euros de revenus fiscaux pour les Etats. De plus, il semblerait que le montant des sommes échappées dans les paradis fiscaux est à la hausse, car il représenterait une somme supérieure au PIB combiné des Etats-Unis et du Japon, c'est-à-dire les 2 puissances mondiales.
Redharo
 
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Message par jedi69 » 15 Sep 2012, 01:09

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


Il sort d'où cet article ?

(le figaro a écrit :
Publié le 23/07/2012 à 10:22


Une manne de 25.000 milliards cachés dans les paradis fiscaux

Un montant équivalent au PIB combiné des États-Unis et du Japon. Les États sont ainsi privés de 280 milliards de dollars de revenus fiscaux.

Des fortunes échappent encore aujourd'hui à l'impôt. En dépit de la guerre menée par certains États contre les paradis fiscaux, entre 21.000 et 32.000 milliards de dollars, soit 17.000 à 25.500 milliards d'euros, continueraient à être dissimulés dans ces zones défiscalisées, selon une étude publiée par le groupe de pression Tax Justice Network. Des montants en forte hausse puisque ils représente une somme supérieure au PIB combiné des États-Unis et du Japon...James Henry, ancien économiste en chef pour le cabinet McKinsey qui a mené l'étude, a qualifié «d'énorme trou noir dans l'économie mondiale» les fortunes personnelles détenues dans des paradis fiscaux.

Et au total, ce serait près de 280 milliards de dollars (225 milliards d'euros) de revenus fiscaux en moins pour les États. Les montants pourraient être encore supérieurs en tenant compte des actifs non financiers comme les biens immobiliers, les yachts, jets, œuvres d'art ou bijoux. L'étude a exclu ces avoirs et s'est basée sur des chiffres de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des Nations unies et des Banques centrales.
Complicité des banques privées

Les conséquences de ces évasions fiscales sont lourdes. Elles sont à l'origine de «distorsions au niveau des flux d'investissement et commerciaux et créent les conditions d'un environnement criminologique susceptible de monter les plus riches et les plus pauvres les uns contre les autres». Par ailleurs, selon James Henry, les banques privées sont complices. «Les richesses des plus riches sont protégées par une horde de conseillers professionnels très bien payés». Ils tirent parti de «l'économie mondiale de plus en plus ouverte et fluide», explique-t-il.

Des conclusions qui permettent à l'économiste d'affirmer que «les revenus fiscaux perdus sont suffisamment importants pour introduire des changements majeurs dans les finances de nombreux pays». Mais, lueur d'espoir, le spécialiste confie à la BBC que «cette étude est aussi une bonne nouvelle puisque le monde dispose ainsi d'une importante réserve qui pourrait un jour résoudre certains de nos problèmes». En France, l'évasion fiscale coûterait entre 40 milliards et 50 milliards d'euros par an au budget de l'Etat, selon les récentes déclarations d'Eric Bocquet, rapporteur de la Commission parlementaire sur les paradis fiscaux, à Libération .



(francetv.fr a écrit :
Par Catherine Le Brech | Publié le 29/08/2012 à 16H06

Les paradis fiscaux, plaies de l'économie mondiale

Malgré le renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale, certaines places bancaires mondiales cultivent toujours le culte du secret.


Taxée de paradis fiscal par l’équipe de campagne de Barak Obama, le 22 août 2012, la Suisse, qui préfère à ce terme celui de paradis bancaire, a rué dans les brancards. Le magazine américain Vanity Fair avait révélé quelque temps auparavant que Mitt Romney avait un compte en Suisse de trois millions de dollars.

Un pavé dans la mare alors qu’un an auparavant, le Forum mondial, chargé de traquer les  paradis fiscaux sous la houlette de l'Organisation de coopération et  de développement économiques (OCDE), montrait du doigt la Suisse. Bien qu’il se soit engagé à s’y conformer, le pays ne respectait toujours pas les normes internationales contre la fraude fiscale.

L'OCDE définit les contours du paradis fiscal
Afin d’être considéré comme un paradis fiscal, il faut, selon les critères de l’OCDE, une absence de transparence sur le régime fiscal, pas d’échanges de renseignements avec les autres Etats, des impôts symboliques voire inexistants et une grande tolérance envers les sociétés-écran.

Seul le croisement des classements de l’OCDE, des associations de lutte contre les paradis fiscaux, de la presse, d’organisations ou de groupes de pression comme Tax Justice Network, qui publie chaque année un index sur les juridictions concernées, permet de se faire une idée du nombre et du degré d’opacité de ces places financières.


Le Botswana, Brunei, le Guatemala, Nauru, Niue, les Philippines, les Iles Marshall et Montserrat ont été recensés par la France en 2012 comme étant des Etats et territoires non coopératifs dans le domaine. Exit les Grenadines, le Belize ou Saint-Vincent qui figuraient encore en 2011 dans la liste.

En 2010, le classement de Tax Justice Network repris par Forbes avait publié sa version des meilleurs spots financiers. Y figuraient également l’Irlande, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, les Iles Caïman, les Bermudes, Hongkong ou Singapour. Pas tous classés d’ailleurs dans la liste des juridictions offshore indépendantes, donc pouvant dépendre d’un Etat, à l’instar du Delaware ou de la City de Londres.

A la longue liste de ce label non-officiel, s’ajoutent le Panama, les Seychelles, Chypre ou Saint-Kitts et Nevis.

Coopération entre les Etats
Pour y remédier, les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne et l’Italie ont annoncé fin juillet 2012, entre autres mesures, la mise en place d’échanges automatiques d'informations sur les comptes des particuliers à l'étranger.

Des accords pris dans la foulée de la loi de budget Fatca, votée aux Etats-Unis en 2010. Elle impose notamment aux établissements financiers étrangers de fournir au fisc américain les informations sur les comptes bancaires détenus par ses contribuables. But : prélever une partie de ces avoirs pour le compte des Etats-Unis.


Et pour cause, selon Tax Justice Network, il y a au moins 21.000 milliards de dollars d'actifs financiers non déclarés qui appartenaient à des particuliers dans le monde fin 2010. Soit le poids cumulé des économies américaine et japonaise.

Petit calcul : si ces sommes sont placées à un rendement de 3% l’an et si on en prélève 30% de ces revenus, Tax Justice Network affirme que les recettes fiscales pourraient alors atteindre 280 milliards. Rien moins que l’équivalent du double de l'aide au développement versée par les pays riches de l'OCDE tous les ans.

L'évasion fiscale grève les budgets de l'Etat
Et, à l’heure où les Etats cherchent à renflouer leurs caisses, il faut savoir que 50% des transactions internationales transitent par des paradis fiscaux, selon le FMI. Ils hébergeraient 4.000 banques, les deux tiers des hedge funds et deux millions de sociétés-écran.

Rien qu’en France, les mécanismes d’évasion fiscale coûteraient plus de 40 milliards d’euros au budget de l’Etat, selon un bilan de la Commission d’enquête sénatoriale sur les paradis fiscaux.

Si la lutte contre l’évasion fiscale bat son plein, les conditions avantageuses de ces paradis fiscaux n’ont pas fini d’attirer le chaland fortuné, le groupe puissant, les fonds spéculatifs voire le chef d’entreprise lambda.


(lutte ouvrière a écrit :
Lutte Ouvrière n°2295 du 27 juillet 2012


Paradis fiscaux : des dizaines de milliers de milliards

Un rapport sur les paradis fiscaux vient d'être rendu public. L'expert qui l'a rédigé a cherché à évaluer les valeurs financières qui y sont détenues par les personnes privées. Le rapport ne prend donc pas en compte leur or, leurs tableaux de maîtres qui peuvent s'y cacher, ni bien entendu leurs appartements dans les beaux quartiers de Paris, Londres ou New York, leurs yachts et autres jets privés.

Selon les données fournies par les institutions financières elles-mêmes, les avoirs détenus représenteraient au minimum 17 000 milliards d'euros, et peut-être même 25 000 milliards, soit à peu près le PIB (c'est-à-dire la production de richesses pendant un an) des États-Unis et du Japon réunis. Ces fonds sont placés par les banques privées de la planète, à commencer par les trois plus grandes, UBS, le Crédit Suisse et Goldman Sachs. La moitié de cette somme colossale serait possédée par un peu moins de 100 000 personnes, soit environ 0,001 % de la population mondiale.

L'organisation qui a commandé le rapport souligne que « l'inégalité réelle est bien pire que ce que montrent les statistiques officielles, même si les politiciens entretiennent la fiction d'une répartition de la richesse vers les personnes les plus pauvres ».

Délester de ces richesses l'infime minorité qui les possède serait une œuvre de salubrité publique, d'autant que ces masses d'argent ne restent pas dormir sur les comptes « offshore » mais circulent en permanence, alimentant la spéculation et donc l'instabilité générale de l'économie. Et il en sera ainsi tant que sera respectée la propriété privée des capitaux.

Il y a un siècle et demi, un philosophe proclamait : « La propriété, c'est le vol ». Aujourd'hui, le vol du travail humain se réalise à une échelle incomparablement plus grande et marque de son empreinte toutes les facettes de l'économie capitaliste.

Serge FAUVEAU
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