Et maintenant aux USA

Dans le monde...

Message par jedi69 » 07 Oct 2011, 00:50

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


a écrit :
«Occupy Wall Street»: L'indignation monte en Amérique

Créé le 06/10/2011 à 04h09 -- Mis à jour le 06/10/2011 à 06h03


Les manifestants ont bloqué le pont de Brooklyn, samedi à New York. S. KEITH / AP / SIPA

ETATS-UNIS - Le mouvement anticapitaliste gagne de l'ampleur...

De notre correspondant

Ils sont jeunes et ils sont en colère. Depuis près de trois semaines, le mouvement Occupy Wall Street (OWS) a pris d'assaut le centre symbolique de la finance mondiale pour protester contre les inégalités et le « capitalisme dérégulé ». Mecredi, une nouvelle marche a eu lieu à New York, après le blocage du pont de Brooklyn le week-end dernier. Un autre rassemblement s'est également tenu à Washington, pour faire pression sur le Congrès.

Michael Moore et Noam Chomsky en renfort

Après des débuts modestes, la fièvre activiste a gagné une cinquantaine de villes américaines, depuis les premiers sacs de couchage du berceau new-yorkais de Zuccotti Park, rebaptisé « Liberty Plaza », jusqu'à Philadelphie, Chicago ou Los Angeles. « On a vu ce qu'il se passait à Athènes, au Caire, à Madrid ou à Londres. Une conscience démocratique est en train d'émerger, même aux Etats-Unis », explique à 20 Minutes Lukas Dasquez, un étudiant de 19 ans qui a mis ses cours entre parenthèses. Selon lui, « après avoir sauvé Wall Street, Barack Obama doit tenir sa promesse et aider Main Street, notamment en augmentant les impôts pour les plus riches ». A deux reprises, il a perdu ce bras de fer contre les républicains. « A lui de montrer qu'il a des “cojones” et qu'il est vraiment le président du changement », tranche Lukas.

Décentralisé et déstructuré, le mouvement utilise Facebook et Twitter pour se coordonner. Moqué par la blogosphère de droite comme « une manifestation de hippies communistes de plus », OWS a reçu le renfort de célébrités, comme Michael Moore ou Noam Chomsky, et surtout une demi-douzaine de syndicats majeurs.

La mobilisation de ces « indignés » aura-t-elle le même impact que le Tea Party sur le paysage politique ? Trop tôt pour le dire, estiment les observateurs. Pour l'instant, les manifestants apprennent encore les fondamentaux de la désobéissance civile. Le conseil de l'activiste canadienne Naomi Klein sur Facebook : « Surtout, ne vous laissez pas parquer par les policiers. Asseyez-vous et croisez les bras. »

Philippe Berry




a écrit :
WASHINGTON - Contre Wall Street et la guerre: la contestation débarque à Washington

Créé le 07/10/2011 à 00h07 -- Mis à jour le 07/10/2011 à 00h08

WASHINGTON - "C'est notre printemps américain!", assène un militant depuis une scène installée à Washington à deux pas de la Maison Blanche: face à lui, des centaines de sympathisants entament une occupation contre la guerre en Afghanistan et la "machine capitaliste" de Wall Street.

Bannières, sacs de couchage, tam-tam: près de trois semaines après le début des manifestations de New York, ils sont plusieurs centaines, écologistes, anciens combattants ou simples "déçus d'Obama", bien décidés à camper "jusqu'à ce que le changement arrive" sur la Freedom plaza, une place située entre le Capitole, siège du Congrès, et la Maison Blanche.

"Cela fait un an que nous travaillons à ce rassemblement, bien avant le mouvement +Occupons Wall Street+", raconte Lisa Simeone, une des organisatrices de la manifestation hautement symbolique au coeur de la puissance américaine.

"Mais leur mobilisation a amplifié la nôtre: nous nous inspirons mutuellement les uns des autres", explique cette animatrice d'une radio à Baltimore, dans le Maryland (Est).

A l'origine du mouvement "Stop the Machine, Create a New World" ("Arrêtez la machine, créez un nouveau monde"), des pacifistes venus manifester contre le 10e anniversaire du début de la guerre en Afghanistan, mais près de 150 associations à travers le pays se sont jointes à l'initiative.

"Les gens sont déçus", explique le révérend Bruce Wright, un des organisateurs du mouvement venant de Floride (Sud-Est). "Nous sommes là au nom des petites gens, pour réclamer nos droits économiques universels: le droit d'avoir un toit, un métier, un accès gratuit à la santé".

"Nous aussi nous avons notre printemps américain", lance-t-il, revendiquant l'héritage du printemps arabe. "Comme en Afrique du Nord, en Espagne ou encore en Grèce, nous sommes ici pour réclamer un monde juste et durable!"

Ken Mayers est un ancien combattant du Vietnam: "Nous voulons en finir avec la mainmise des grosses entreprises". "Si le mouvement se transforme en tsunami, ça peut marcher!" affirme-t-il en rajustant sa casquette militaire. "La Freedom Plaza, c'est comme la place Tahrir en Egypte ou la place Syntagma à Athènes!"

Derrière lui, des hommes, cagoulés de noir et portant la combinaison orange des détenus de Guantanamo, appellent à la traduction de George W. Bush et de Barack Obama devant la Cour pénale internationale.

En fond sonore, un concert des "Raging grannies" (les "mémés déchaînées"), une trentaine de grands-mères, certaines le short coupé court sous la fesse, entonnent une chanson faite-maison: "Nous avons dépensé des milliards pour envoyer nos fils à la guerre, remboursez-nous!"

Les manifestants qui ont suivi la veille des ateliers de désobéissance civile, ont reçu l'autorisation de rester quatre jours sur cette place mais certains, comme cette ancienne hippie, affirment "vouloir rester jusqu'à ce que le changement arrive!"

"Nous sommes des déçus d'Obama: cet homme-là nous a trahis", confie Connie Joe, secrétaire dans une école du Wisconsin (Nord). "J'ai pris une semaine et demie de vacances, ça fait trente ans que j'attendais un mouvement comme ça!".

Carrie Stone, elle, n'a pas eu à prendre de congés. Son affaire a périclité en 2008, elle n'a plus de couverture maladie ni indemnité chômage. Elle a décidé de venir à pied depuis la Virginie occidentale (Est). Neuf jours sur les routes "pour attirer l'attention des politiques, sur nous, les pauvres".
© 2011 AFP














A+
jedi69
 
Message(s) : 3
Inscription : 04 Avr 2006, 19:15

Message par jedi69 » 16 Oct 2011, 22:45

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


a écrit :
Lutte Ouvrière n°2254 du 14 octobre 2011

Dans le monde

États-Unis : les « indignés » commencent à faire parler d'eux.

Démarré depuis le 17 septembre à l'appel d'un collectif anticonsumériste canadien, Adbuster (Casseurs de pub), le mouvement anti-Wall Street s'est brusquement étendu en ce début d'octobre, à la suite des représailles policières qui ont attiré l'attention des médias et des syndicats.

Au départ, les manifestants voulaient occuper Wall Street, à la façon de la place Tahrir du Caire, pour exiger que les choses changent. Espérant réunir 20 000 personnes, ils se sont retrouvés à 1 000 pour manifester près de la Bourse de New York, puis à 200 pour occuper une place proche rebaptisée « place de la Liberté », puis moins encore au fil des jours. Mais dans d'autres villes de semblables « occupations » ont eu lieu.

Au départ, ce sont des jeunes qui se sont lancés pour dénoncer les banques responsables des saisies immobilières, les riches qui font payer les pauvres, la corruption, le chômage et le manque de débouchés, le prix des études, les inégalités croissantes. Certains dénoncent les guerres, d'autres le réchauffement climatique ou l'exécution de Troy Davis. Ils se disent les 99 % tenus à l'écart par les 1 % les plus riches. Leur révolte exprime leur ras-le-bol de tous les maux que cette société injuste et folle fait subir aux populations et à la jeunesse.

Les procédés de la police, faisant usage de jets de poivre contre les manifestants, l'arrestation de 24 d'entre eux qui occupaient l'entrée d'une Bank of America à Boston et l'arrestation le 1er octobre de 700 manifestants sur le pont de Brooklyn à New York, parce qu'ils défilaient sur la chaussée, ont suscité l'indignation et attiré l'attention des médias. Une nouvelle journée de manifestations a été programmée pour le mercredi 5 octobre, soutenue cette fois par de nombreuses organisations syndicales, des enseignants aux infirmières, des employés des transports aux ouvriers de l'automobile ou de l'acier, etc.

À New York, pas moins d'une trentaine d'organisations syndicales ont appelé à manifester le 5 octobre. Et cette fois ce sont plusieurs milliers de personnes qui se sont jointes à la manifestation. Les estimations varient entre 5 000 et 12 000 personnes. D'autres manifestations, de moindre ampleur, ont eu lieu dans des dizaines d'autres villes, dont Boston, Chicago, Los Angeles, Seattle, Dallas, Washington, etc.

Richard Trumka, le président de l'AFL-CIO, la grande centrale syndicale américaine, a annoncé son soutien au mouvement dont il dit qu'il « a suscité l'imagination et la passion de millions d'Américains ». Trumka s'est indigné que « ceux qui font fonctionner notre grand pays sont dépouillés non seulement de leur revenu mais aussi de leur voix ». Mais c'est tenter de faire oublier les responsabilités de l'appareil syndical dans ce hold-up.

Les dirigeants syndicaux prétendent représenter les travailleurs, mais ils font systématiquement passer la compétitivité des entreprises et les intérêts des patrons avant ceux des syndiqués et de l'ensemble des travailleurs, acceptant tous les sacrifices exigés par le patronat. Alors, maintenant ils cherchent à bénéficier de la publicité et de la sympathie pour le mouvement des « indignés », afin de redorer un peu leur blason dans les milieux populaires. Ils pensent sans doute que le mouvement pourrait être un contrepoids au Tea Party et un atout dans la campagne électorale pour les élections générales de novembre 2012.

Obama et le vice-président Joe Biden viennent eux aussi de déclarer qu'ils comprennent ou partagent « la frustration » des manifestants. Ils ne manquent pas de culot. Mais il n'est pas dit que les indignés américains se laissent récupérer si facilement.

Dominique CHABLIS
jedi69
 
Message(s) : 3
Inscription : 04 Avr 2006, 19:15

Message par com_71 » 25 Oct 2011, 06:26

Nous sommes les 99% [de la société], c'est un slogan des indignés aux USA.
A ce sujet "spark" relève que dans les 99% il y a une fraction, certes plus étroite, qui est en première ligne des attaques de la grande bourgeoisie : la classe ouvrière. Et "spark" relève que cette classe est la mieux placée pour rendre les coups, non seulement pour elle-même, mais en représentant les intérêts de tous.

a écrit :99 Per Cent? Not Exactly

“We Are the 99%” – it’s the slogan that has popped up all across the country as part of the “Occupy” protests, so clearly it’s being pushed by someone.

It’s certainly true – while the big majority have been hurt in this crisis, the top layer has actually done very well. It’s outrageous that the top one percent of the population owns 35 percent of the country’s wealth, while the bottom 80 percent holds only fifteen percent!

A lot of the “Occupy” protesters have picked up this slogan as an expression of anger toward that one percent who have benefitted from the Wall Street bailouts and tax breaks for the rich.

But while the slogan taps that anger, it hides important class differences in the population. It hides first of all the fact that within this 99%, not everyone is suffering the same way.

It’s true that some lawyers and even some stockbrokers may have been out of work for a while, or middle-class college students may not find the jobs they expect when they graduate (and may even be deep in debt when they do).

But the problems facing this layer of the population dim by comparison to the problems all parts of the working class have faced: the large number out of work for over a year and have run out of unemployment checks; those who were forced onto welfare because they ran out of money, only to have welfare pulled out from under them; those whose wages have been cut in half; those who have lost their homes to a mortgage scam that was consciously directed at them; those whose children are pushed into ever more crowed and dilapidated schools; those who literally starve a little every day.

Everyone in this so-called “99 percent” may have their own reasons to protest. But – as the saying goes – some have more reasons than others.

In fact, there’s an even more basic problem with this “99 percent” formulation. Especially in an imperialist country like the United States, a significant number of those in the upper tiers of the “99 percent” make their money from allying themselves with the capitalist class and doing its dirty work. They are the corporate executives and top managers, the Federal Reserve directors and economists, the newspaper publishers and editors who push the corporate propaganda, the university “professors” who justify capitalism, the politicians who hand over the keys to the treasury to the one percent – and the big name doctors, lawyers and drug company researchers. The nineteen percent just below that top one percent own over fifty percent of the nation’s wealth themselves! Clearly they do not have the same interests as working people.

We ignore these class differences at our own peril. To put everone together into the same “99 percent” disarms those who would fight, in much the same way that the unions forging partnerships with the bosses disarm the workers.

Lumping everyone together in the “99 percent” clouds the questions of which class, which social force, can have real power in that fight, the potential power to strip away the bankers’ hold over the society. That class is gathered together – in large and small workplaces, factories, offices, hospitals. Its force comes from the fact that it produces the goods and services that the whole society needs. That class – the working class – makes the economy run. The workers’ position in the economy gives the working class the possibility of shutting it down.

It’s important for people to protest and make their voices heard. And many people can protest the evils of this capitalist society together. But what a difference it would make to see workers occupy the workplaces: the places where profit is made for that one percent.

A fight made by the working class, with its own forces and for its own interests, can change things massively. In their fight for jobs and a decent wage – the essential basis of any fight – they can attack the problem not only for themselves, they can pull behind them some other PARTS of the 99 percent to join in making that fight.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6405
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par Vania » 03 Nov 2011, 20:29

L'article dit peu de choses sur cette visite des manifestants d'Oakland aux dockers. Mais s'il commence à venir en tête aux "indignés" américains d'aller faire un brin de causette avec les travailleurs et de les faire débrayer, cela peut devenir intéressant...

a écrit :Le port et les rues d'Oakland occupés par des "indignés"

OAKLAND, Californie (Reuters) - Un millier de manifestants sont descendus mercredi dans les rues d'Oakland, dans le nord de la Californie, appelant à la grève générale contre les inégalités économiques et les violences policières.

En dépit des appels lancés par les organisateurs du mouvement "Occupy Oakland", les commerces de la ville sont pour la plupart restés ouverts et les employés se sont rendus au travail comme à l'accoutumée.

"Beaucoup de petits commerces sont fermés en réalité", a assuré l'une des organisatrices, Cat Brooks.

Les manifestants ont réussi à empêcher toute activité dans le port californien, l'un des plus gros ports de containers du pays, a dit une source portuaire.

Les manifestants sont montés sur des porte-containers et ont escaladé des échafaudages à l'entrée du port tandis qu'un groupe jouait la chanson de Led Zeppelin "Whole lotta love".

Les syndicats locaux, bien que sympathisants de leurs revendications, ont fait savoir qu'ils n'avaient pas l'autorisation de déclarer une grève officielle.

Les responsables municipaux ont annoncé que les administrations et les écoles étaient normalement ouvertes.

Le mouvement d'Oakland, affilié de loin au regroupement "Occupy Wall Street" de New York, a été galvanisé la semaine dernière après des heurts avec la police.

Lors de ces affrontements, Scott Olsen, un ancien marine âgé de 24 ans, avait été grièvement blessé. L'état de santé de ce vétéran de la guerre d'Irak, où il a été envoyé à deux reprises entre 2006 et 2010, s'est depuis amélioré.

Les manifestants affirment qu'une grenade lacrymogène tirée par la police l'a heurté à la tête, lui causant une fracture du crâne. Le chef par intérim de la police d'Oakland, Howard Jordan, a ouvert une enquête sur les faits.

"Nous sommes ici pour défendre Scott Olsen et honorer la mémoire d'Oscar Grant", a déclaré mercredi devant la foule la militante Angela Davis, figure emblématique des mouvements de contestation des années 1960 et 1970.

Oscar Grant avait été tué le jour de l'an 2009 à l'âge de 22 ans sur un quai de gare d'Oakland par un policier qui a par la suite expliqué avoir confondu son pistolet avec son taser lors d'une échauffourée.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Los Angeles et Seattle en solidarité avec les "indignés" d'Oakland.

En début de journée, cinq personnes ont été interpellées à Seattle après s'être enchaînés dans une agence de la banque Chase.


Le lien : http://fr.news.yahoo.com/le-port-et-les-ru...-075436782.html
Vania
 
Message(s) : 27
Inscription : 19 Fév 2011, 01:21


Retour vers Actualités internationales

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 7 invité(s)

cron