Mali : la population défie les islamistes à Gao

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Message par Vania » 06 Août 2012, 19:43

a écrit :Mali: la population défie les islamistes à Gao

Par LEXPRESS.fr, publié le 06/08/2012 à 18:13

Face à des groupes islamistes qui, comme le Mujao, tentent d'imposer la charia, une partie de la population résiste. A Gao, des manifestants ont ainsi empêché l'amputation de la main d'un voleur. Pour pallier l'absence du gouvernement, des Maliens ont décidé de former des groupes d'auto-défense.

Le verdict du Mouvement pour l'unicité du jihad en Afrique (Mujao) était aussi limpide que terrible: la main du voleur serait tranchée sur la place publique. Mais les habitants de la ville de Gao, dans le nord du Mali, ne l'ont pas entendu de cette oreille. Ils ont empêché, dimanche, les islamistes qui contrôlent la ville d'appliquer la charia, la loi islamique.

Le Mujao avait annoncé samedi soir dans un communiqué sur des radios privées de Gao qu'il couperait dimanche la main d'un voleur. Le jour venu, des centaines de personnes ont manifesté à Gao pour protester contre son interpellation et exiger sa libération. "Ils (les islamistes) n'ont pas pu amener le prisonnier sur la place de l'Indépendance pour lui couper la main. Les habitants de Gao ont occupé la place et refusé qu'on coupe la main du voleur", a confirmé le responsable d'une ONG basée à Gao.

L'homme dont la main devait être coupée est une jeune recrue du Mujao qui avait volé des armes pour les revendre. Autre signe de leur insoumission, les manifestants ont également mis le feu à un véhicule d'un responsable du Mujao, avant d'être dispersés par les islamistes qui ont tiré des coups de feu en l'air.
Un animateur de radio passé à tabac

Ce lundi, un animateur de radio a été hospitalisé après avoir été battu par les islamistes, qui lui reprochent d'avoir relaté la manifestation contre l'amputation de la main du voleur.

"L'animateur Abdoul Malick Maïga, tabassé dimanche soir par les islamistes, est toujours hospitalisé. Il a repris conscience mais il ressent toujours d'intenses douleurs", a déclaré un médecin à Gao qui s'est exprimé sous couvert de l'anonymat.

"Je l'ai vu ce (lundi) matin. Il a des écorchures à l'oeil. Il m'a expliqué que les islamistes sont venus l'arrêter au moment où sa radio commentait le refus de la population d'accepter l'amputation d'une main d'un voleur", a ajouté la même source.

L'animateur, employé dans une radio privée de Gao, a été admis dans un hôpital public à Gao après son passage à tabac. Il a expliqué avoir été "battu à coups de crosse par les islamistes qui lui reprochent de les critiquer", a déclaré un autre médecin de la ville.
Une application rigoriste de la charia

C'est la première tentative de la part les islamistes qui occupent le nord du Mali de couper une main dans cette région où des couples illégitimes, des buveurs d'alcool, des fumeurs, ont été fouettés en public dans plusieurs villes.

Ce châtiment est une application rigoriste de la charia dans certains pays musulmans, notamment l'Arabie saoudite. Le 29 juillet à Aguelhok, localité du nord-est du Mali, ils ont lapidé à mort un couple non marié.

Le gouvernement malien a condamné "énergiquement" ce lundi dans un communiqué l'agression de l'animateur de radio, ainsi que "la tentative d'amputation de la main d'un prétendu voleur par des groupes extrémistes armés qui occupent illégalement la ville".

Il "réaffirme son attachement à la liberté de presse ainsi qu'à la laïcité irréversible de l'Etat malien" et estime que ces actes "démontrent l'incapacité des occupants à imposer leur loi destructrice et leur foi douteuse à des populations qui rejettent leur présence sans équivoque".

Il "tient à assurer l'opinion nationale et internationale que rien ne divertira son attention de la tragédie en cours à Gao, Tombouctou et Kidal", les trois villes et régions administratives du Nord occupées. "Il demeure plus que jamais déterminé à se débarrasser des terroristes ainsi que des narcotrafiquants qui posent des actes inqualifiables dans ces régions", ajoute le communiqué.

En attendant que les promesses se concrétisent en actes, des habitants ont formé des groupes d'auto-défense. Six mouvements d'auto-défense maliens ont ainsi formé, fin juillet, un front unifié pour "libérer" le nord du Mali. "Nous irons avec ou sans l'armée malienne. Nous allons défendre notre territoire, nos parents assiégés", s'est engagé le front.


Le lien : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afr...tml#xtor=AL-447
Vania
 
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Message par sylvestre » 07 Août 2012, 11:09

http://survie.org/billets-d-afrique/2012/2...dans-le-nord-du

a écrit :Que se passe-t-il dans le nord du Mali ?
Publié le 4 juillet 2012 (rédigé le 10 mai 2012) par Grégory Giraud
ThèmesMaliAlgérieTerrorismeUne



L’actualité internationale s’est invitée dans la campagne présidentielle française à l’occasion de l’offensive rebelle entraînant, au moins provisoirement, une partition du Mali. L’occasion pour les experts de la « menace islamiste » d’exagérer une nouvelle fois le rôle des mouvements salafistes, auxquels les démocraties occidentales et leurs alliés dictateurs seraient évidemment le seul rempart. Tour de piste des acteurs en présence.

Le succès de l’offensive fulgurante des rebelles touaregs maliens déclenchée mi janvier a surpris : en quelques semaines, l’armée malienne étaient en déroute abandonnant les 2/3 nord du pays.

Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) qui a mené l’offensive est une coalition d’anciens mouvements rebelles touaregs maliens et d’anciens militaires touaregs maliens enrôlés en Libye. Son objectif affirmé est la création d’un État indépendant de l’Azawad dans le nord du Mali. Plusieurs observateurs, dont Pierre Boiley, universitaire spécialiste des Touaregs, les estiment à environ 2000 combattants, sans qu’on sache sur quelle base sont faites ces estimations et donc quel crédit leur apporter. Mais, quand bien même ils seraient beaucoup plus nombreux, il leur serait impossible de maîtriser un territoire plus grand que la France...
Salafisme et opportunisme

D’autant que le MNLA n’est pas seul sur le terrain. Alors qu’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) était censé être, selon tous les médias et les commentateurs appointés, le maître de la région, on ne le voit pas s’activer au moment des troubles. En revanche, surgit de nulle part, le groupe Ançar Dine qui ferait le coup de feu aux côtés du MNLA. Hormis le fait qu’ils sont touaregs, tout les séparent : le MNLA veut un État touareg indépendant et laïc alors qu’Ançar Dine souhaite imposer la charia sur un Mali uni... En outre, on voit mal quel intérêt aurait un mouvement en quête de reconnaissance internationale comme le MNLA à se décrédibiliser en s’alliant avec des salafistes combattants, grands ennemis de l’Occident.

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Rebelles maliens et leurs « technicals », pick-up surmontés de mitarailleuse,

Qui est donc Ançar Dine ? Son chef, Iyad Ag Ghali, a un parcours très opportuniste. Ancien chef rebelle touareg dans les années 90, il devient conseiller à la présidence malienne, puis négociateur en 2003 pour le compte de cette dernière dans la libération des otages européens enlevés par le GSPC (Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, qui deviendra AQMI en 2007).

Ag Ghali revient en arrière-plan dans la rébellion touareg de 2006, avant d’être envoyé comme conseiller au consulat malien de Djeddah en Arabie Saoudite d’où il se fait expulser en 2010 pour avoir fréquenté de trop prêt des salafistes. On le retrouve ensuite, en janvier 2011, négociateur pour la libération de trois des otages d’Areva enlevés au Niger. Et ce genre d’intermédiaires n’hésite pas à surfacturer sa prestation et à s’attribuer de très généreuses commissions...
Ançar Dine sur-médiatisé, et l’Algérie en embuscade

Aujourd’hui, la puissance réelle d’Ançar Dine est douteuse. Contrairement à la pluie de dépêches et d’articles de presse relatant la suprématie militaire de ce groupe sur le MNLA, il semblerait que les combattants d’Iyad Ag Ghali ne soient pas très nombreux : principalement d’anciens compagnons de route et des jeunes attirés par les possibilités d’enrichissement rapide à ses côtés (mise à disposition d’armes, de 4x4...). Leur présence sur le terrain au début de l’offensive du MNLA pourrait s’expliquer par le fait que, tels des vautours, ils laissent le MNLA combattre, puis, une fois celui-ci passé à l’objectif suivant – ses effectifs ne lui permettant pas de laisser beaucoup d’hommes derrière –, ils prennent le contrôle de la zone, voire commettent des atrocités comme les exécutions de soldats maliens à Aguelhoc en janvier dernier.

Les rivalités tribales pourraient par contre expliquer leur montée en puissance : les ex-supplétifs locaux de l’armée et les tribus opposées au MNLA se sont sans doute alliées à Ag Ghali, lui permettant par exemple de prendre Kidal et de contrôler un certain nombre d’autres villes. Ils décrédibilisent ainsi la rébellion et permettent à leur commanditaire de pouvoir faire pression sur le MNLA.

Le marionnettiste le plus probable semble être le DRS algérien (Département Renseignement Sécurité de l’armée algérienne, ancienne Sécurité Militaire) au vu de son savoir-faire dans la manipulation de groupes islamistes armés [1], notamment des émirs du GSPC et d’AQMI avec lesquels Ag Ghali a par le passé négocié de juteuses rançons.

Mais la faiblesse structurelle d’Ançar Dine apparaît quand ils annoncent ne pas vouloir aller plus loin que le MNLA vers le sud et vouloir négocier avec le pouvoir malien, en contradiction complète avec leur objectif d’imposer la charia sur l’ensemble du Mali...

Il faut dire qu’un Ançar Dine capable de brouiller les cartes en pleine déstabilisation du pouvoir malien par le MNLA est une aubaine pour l’armée algérienne, qui n’a pas intérêt à perdre son allié à Bamako. En effet, depuis 2009, Bamako est condamné à être le vassal de l’Algérie : après avoir subi une série de défaites militaires face à un AQMI manipulé par le DRS, les Maliens lui ont abandonné le nord, des soldats algériens allant jusqu’à s’installer dans les bases militaires maliennes du nord – les rebelles les ont d’ailleurs laissés sains et saufs après leurs prises.

Le MUJAO (Mouvement pour l’Unité du Jihad en Afrique de l’Ouest), qui se présente comme une branche dissidente d’AQMI, a certes enlevé des diplomates au consulat d’Algérie lors de sa participation à la prise de la ville de Gao, cela ne suffit pas à laver Alger de tout soupçon. Les services algériens ont à leur actif d’autres coups tordus comme le vrai-faux enlèvement des époux Thévenot en 1993.
La France suiviste plutôt qu’à la manœuvre

On sait que les États-Unis mènent depuis quelques années une politique très active de coopération militaire avec Bamako, fournissant matériels et formations. L’effondrement de l’armée malienne ne fait donc pas leur affaire, mais leur capacité d’action paraît réduite et se cantonne à l’observation.

Quant à la France, on comprend que la déstabilisation de l’axe Alger-Bamako ne peut que lui convenir. Le soutien dont bénéficie le MNLA auprès de la Mauritanie, où sont installés des cadres du mouvement qui y tiennent salons ouverts, est d’ailleurs un bon indicateur de sa position, la Mauritanie étant un pion de la Françafrique dans la région. Toutefois, même si des contacts entre officiels français et MNLA sont avérés (La Lettre du continent n°633) il semble que la France ait plus suivi les événements que manœuvré en amont.

Les déclarations d’Alain Juppé, ministre français des Affaires Étrangères, ont certes ajouté de l’eau au moulin de ceux qui voient la France derrière le MNLA : il avait en février demandé « un cessez-le-feu immédiat » car « la rébellion touarègue a remporté d’importants succès militaires » en ajoutant toutefois qu’« un recours à la force n’est pas acceptable », mais qu’il faudra quand même « traiter la question touarègue sur le fond ». Cette déclaration pragmatique, bien que ne ménageant pas les susceptibilités maliennes, est surtout symbolique du mépris français vis-à-vis du continent : les officiels français ne tiendraient jamais de tels propos publiquement au sujet de pays non-africains confrontés à la même situation.

Mais la position officielle du maintien de l’unité territoriale malienne et de discussions pour une plus grande autonomie du nord Mali semble être la véritable ligne de conduite de la France, sans quoi ses alliés de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne feraient pas ainsi bloc sur cette position. C’était d’ailleurs déjà la ligne défendue par le secrétaire d’État français à la Coopération, Henri de Raincourt, le 9 février auprès de l’ex-président malien.

Les officiels hexagonaux semblent se soucier de ne pas ouvrir la boîte de Pandore des sécessions et des modifications de frontières, au risque de déstabiliser toute la région et, accessoirement, de menacer les intérêts d’Areva dans le nord Niger.

En outre, se poser en intermédiaire permettrait à la France de préserver ses intérêts en jouant sur les deux tableaux et de damer le pion à l’Algérie dont la tentative de médiation début janvier a échoué. Cela peut se faire par délégation : c’est officiellement la Mauritanie qui mène les discussions entre le MNLA et le nouveau pouvoir malien, la France surjouant une retenue et un alignement sur les positions des organisations multilatérales. Sans les influencer, bien entendu.

[1] Voir La Françalgérie, crimes et mensonges d’Etats, de L. Aggoun et J.B. Rivoire, La Découverte, Paris, 2004 ; « Enquête sur l’étrange « Ben Laden du Sahara » », de S. Mellah et JB Rivoire, in Le Monde Diplomatique, 02/2005 ; « « Al-Qaida au Maghreb », ou la très étrange histoire du GSPC algérien », de F. Gèze et S. Mellah, In Algeria-Watch, 22 septembre 2007 et Sahel, Mauritanie, le chiffon rouge du terrorisme islamiste dans Billets d’Afrique 186 décembre 2009
sylvestre
 
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Message par Jenlain » 07 Août 2012, 23:26

Je ne sais pas si Ançar Dine est sur-médiatisé ou si sa puissance réelle est douteuse, mais le MLNA a bien été amené à ouvrir des négociations avec cette organisation islamiste ces derniers mois :

http://www.mnlamov.net/actualites/34-actua...04-06-2012.html

Et je pense que si ils avaient pu s'en passer, ils s'en seraient passé...
Jenlain
 
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Message par sylvestre » 08 Août 2012, 10:15

Tout est relatif. En tous cas le ton a changé depuis :

http://www.mnlamov.net/actualites/34-actua...illet-2012.html

a écrit :COMMUNIQUÉ N°22 du 15 juillet 2012

(...)

Dans un souci constant de l’intérêt supérieur des populations, le MNLA a toujours refusé de répondre aux provocations constantes des groupes narco terroristes (Aqmi, Ansar Eddine, MUJAO…) qui ont parasité notre légitime combat avec visiblement une mission commandée de le détourner de son objectif permanent, celui de la conquête de la liberté, de la démocratie, de la justice et de la dignité pour notre Peuple.

La direction politique du MNLA, les forces armées, les organisations de la société civile de l'AZAWAD ont clamé haut et fort la démarcation ferme et totale avec tous les groupes salafistes et narco-terroristes. Les événements survenus à Gao le 27 juin 2012 en sont une dramatique illustration.

(....)

Le 15 juillet 2012

Moussa Ag Assarid

Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA)

Chargé de l'information et de la communication



Perso, l'analyse des groupes "islamistes" en présence comme étant pilotés par le pouvoir algérien comme il le fit dans les années 90 pour les GIA (avec d'autres buts) me semble particulièrement convaincante. C'est ce que semble pointer le MNLA dans sa référence à "une mission commandée". Pour le contexte sur AQMI voir par exemple http://www.monde-diplomatique.fr/2005/02/MELLAH/11905
sylvestre
 
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Message par Jenlain » 08 Août 2012, 22:05

Pour le rôle de l'Algérie, je ne dis pas le contraire, car je n'en sais rien du tout.
Par contre, je pense que le communiqué de Survie minimise trop, sans justifier leur analyse, le poids de Ançar Dine. Je ne vois pas pourquoi le MLNA aurait envisagé une alliance avec eux si ils ne pesaient vraiment rien, vu qu'ils n'ont pas les memes objectifs politiques.
Jenlain
 
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Message par sylvestre » 10 Août 2012, 11:53

L'article indique que le MLNA lui-même ne compte pas beaucoup de combattants (peut-être 2 000), pour un territoire immense. Dans ces conditions, une force même de quelques centaines de combattants n'est pas négligeable à avoir comme allié, ni comme adversaire.

Par ailleurs cet article indique que les trois forces djihadistes en présence (AQMI, connu depuis plusieurs années, ex-GSPC, et les plus récents MUJAO et Ançar Dine) "sont très poreux et les combattants circulent facilement de l'un à l'autre."

De fait, toujours selon cet article, c'est le personnage connu depuis pas mal de temps Mokhtar Belmokhtar qui a mené l'assaut contre les touaregs à Gao en juin. Belmokhtar occupe le terrain depuis plusieurs années, en étant probablement l'agent de l'Etat algérien - même si on peut imaginer qu'il a conquis une certaine autonomie (il a une expérience de contrebandier depuis avant le début de sa carrière comme chef militaire).

François Gèze et Salima Mellah écrivent par exemple

a écrit : Très curieusement, à l’automne 2005, quelques journalistes « sécuritaires » de la presse algérienne font état, avec force détails, de la volonté de l’émir Mokhtar Belmokhtar de « négocier » avec le pouvoir pour se rendre (« négociation » qui défraiera régulièrement la chronique au cours des deux années suivantes)[108]. Ce qui semble indiquer que les chefs du DRS, désormais assurés d’avoir convaincu l’opinion occidentale de l’implantation d’Al-Qaida au Sahel – de fait, au cours des années suivantes, cette légende sera répétée, comme un disque rayé, par les think tanks et les médias américains et européens –, ont alors décidé de « mettre sur la touche » un agent devenu inutile, et éventuellement dangereux, du fait de sa relative autonomie permise par son implication dans les trafics de contrebande avec les autres pays du Sahel, plus ou moins contrôlés par le DRS.


( http://www.algeria-watch.org/fr/aw/gspc_et...re_partie_4.htm )
sylvestre
 
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Message par Jenlain » 20 Août 2012, 01:15

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Message par marquetalia » 20 Août 2012, 20:59

c est au peuples du sahel d écraser al qaeda,pas a l occident paternaliste au casque colonial.par ailleurs,des régimes islamistes favorables au camp impérialiste pratiquent aussi la charia,à commencer par l arabie saoudite,où on lapide des prostituées,coupe les mains des voleurs,décapite les apostats,pend les minorités sexuelles...
marquetalia
 
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Message par sylvestre » 22 Août 2012, 11:01

[quote=" (Jenlain @ lundi 20 août 2012 à 01:15"]
http://www.youtube.com/watch?v=IxbtvdAQ4CY...layer_embedded#
Merci. J'ai trouvé ce reportage assez sérieux et utile, notamment sur la répression de l'Etat malien sur les touaregs - même s'il manque d'une analyse géopolitique plus ample par ailleurs.
sylvestre
 
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Message par marquetalia » 22 Août 2012, 11:09

je me laisserai le temps de regarder le documentaire en question avant de juger de la problématique de l azawad.ce qui arrive aux touaregs correspond aux prétendus "bienfaits de la colonisation francaise"(sic),des frontières artificielles qui nient le droit des peuples à disposer d eux memes.
marquetalia
 
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