Je crois que c'est une erreur de poser des questions sur qui doit être autorisé à être armé ou pas, totalement hors contexte, comme:
(Luc a écrit :
Alors, restons dans l'abstraction : comment tu penses que serait géré sous le socialisme le contrôle de la circulation des fusils d'assaut dans la population (socialiste) ? Selon quels critères truc ou muche aurait le droit d'en posséder un chez lui, et ce serait vérifié comment par qui ? Est ce que le même système de contrôle marcherait aussi avec les grenades et les lance-roquettes ?
On pourrait répondre que sous le socialisme, de telles armes ne devraient plus être fabriquées, alors la question d'en acheter ne devrait plus avoir de sens. Et puis ensuite, tu pourrais répondre que ça c'est bien gentil, mais au début du socialisme, etc. Bref, hors contexte précis, discuter de la loi, c'est de l'abstraction gratuite, parce qu'on ne légifère jamais sur des problèmes qui n'existent pas sous une forme ou sous une autre dans la société.
Symétriquement:
(com a écrit :
Toujours est-il que, par principe, on ne peut demander à l'état bourgeois de restreindre le port d'armes.
C'est comme le désarmement des groupes fascistes, ou leur dissolution, ou la répression des sectes... De telles lois ne seront jamais vraiment appliquées, et seront retournées contre le mouvement ouvrier si besoin est.
Il n'y a pas besoin de lois pour désarmer le mouvement ouvrier, ou pour s'y attaquer. Si on était dans une période de ce genre, on aurait bien d'autres problèmes que la loi, c.f. n'importe quelle période pré-révolutionnaire ou de contre-révolution.
Personnellement, je ne vois pas la contradiction entre dire aujourd'hui que les bazookas ne doivent pas être en vente libre, et revendiquer l'armement des milices ouvrières demain (avec les mêmes bazookas). Tout est histoire de contexte.