Je ne suis jamais parti, Robert, seulement j'attendais des commentaires.
Pas du genre de celui de Spartacre qui ne lis pas, qui comprends moins et qui profite pour dire n'importe quoi....mais qui fait "honneur" (ou horreur?) à "la ligne générale"
La "leçon" de la Grèce, s'il y a quelques uns qui ne l'ont pas comprise, qu'ils prennent un miroir avant de critiquer qui a rapporté des UK (Socialist Fight) et de Grèce (EEK) la position juste.
Evidemment que ce qui intéresse in the UK c'est l'intérêt et l'enthousiasme des masses (que certains ne voient pas, comme ils ne voient rien nulle part d'ailleurs) et les possibilités que cela ouvre pour un travail communiste.
Le "point de vue de LO" dont Spartacre fait référence, c'est de n'avoir aucun point de vue autre que la répétition ad nauseam de ce que tout le monde connait. Des généralités et basta.
Les nuances, les aspects particulières sont recouverts par une grosse couche d'enduit dite des "principes" qui couvrent toutes les imperfections et qui donne l'apparence (seulement l'apparence) d'une surface présentable.
Tout n'est pour certains qu'illusions car "la classe ouvrière ne bouge pas" (une sorte de fantasme bon à être rappelée à tout moment et souvent à tort et à travers. C'est la couche de plâtre avant indiquée. Un lien
http://forum.permanent-revolution.org/2 ... ality.html peut, peut-être, vous éclaircir cela et, par ricochet, voir quelle était la position juste que je défendais alors en Grèce et ailleurs) Et quand elle bouge..ce sont des "étudiants".
L'ennuyeuse tirade sur les masses "qui ne s'en sortiront qu 'en créant leur propre organisation , leurs propres organes de lutte" est une lapalissade qui fait fi de la réalité concrète, qui prend les formules et jette la réalité à la poubelle.
Car, dans une situation de crise qui s'aggrave, LA FORME qui prendra le réveil (ou pas) de la classe ouvrière, personne peut le savoir ni déterminer.
C'est pour cela qu'il faut prospecter toutes les formes qui apparaissent, tout en conservant sa propre indépendance politique. Et cela implique d'y aller, pas de rester sur le trottoir à donner des leçons archi connues, sur "la nécessité" S'il y a une nécessité c'est celle...de ne pas ennuyer le monde.
Que le Labor ce n'est pas le parti...la belle découverte! Mais cela n'implique pas qu'il ne faut pas travailler dans son intérieur, sous les formes possibles et impossibles quand les masses ouvrières et la jeunesse s'y précipitent.
Il s'agit d'aller orienter ces masses, les gagner, les pointer d'abord contre l'aile droite du Labor et après contre les hésitations des réformistes.
C'est de la pure logique élémentaire.
Je sais que plein des gens ce sont cassés les dents essayant de faire cela, mais l'époque a un peu changée. La crise et le réveil progressif des masses peuvent faire de ce travail un réussite s'il est bien entrepris.Les manifestations politiques d'aujourd'hui, qui ont le soutient (électoral d'abord) de la classe sont insuffisantes, mais annoncent des réveils plus profonds si on ne se conduit pas comme des imbéciles et/ou des professeurs de Cathedra marxiste.