Catalogne

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Re: Catalogne - Référendum du 1er octobre

Message par pouchtaxi » 03 Oct 2017, 08:04

Je viens d'entendre à la radio un responsable des Commissions Ouvrières de Catalogne qui appellent les travailleurs à manifester contre les violences policières.

Fort bien, et si d'aventure les drapeaux rouges se multipliaient dans les manifs d'aujourd'hui jusqu'à dominer les divers drapeaux nationaux, je m'en réjouirai évidemment.

Le même responsable syndical appelle je cite "les patrons de Catalogne à s'engager aux côtés des travailleurs".

C'est contre ce genre de politique d'union nationale que les camarades de Voz Obrera mettent en garde.
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Re: Catalogne - Référendum du 1er octobre

Message par bradley » 03 Oct 2017, 08:31

Rappelons que pour Lénine comme pour Trotsky le droit à l'autodétermination, y compris à la séparation, est un droit imprescriptible.
Rappelons que l'Espagne, contrairement à la France, l'Allemagne ou l'Italie, n'a jamais réalisé son unité nationale, l'un des éléments fondamentaux de la révolution démocratique bourgeoise avec notamment la réforme agraire et la séparation de l'église et de l'Etat.
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Re: Catalogne - Référendum du 1er octobre

Message par Ian » 03 Oct 2017, 09:15

Fort bien, et si d'aventure les drapeaux rouges se multipliaient dans les manifs d'aujourd'hui jusqu'à dominer les divers drapeaux nationaux, je m'en réjouirai évidemment.
Soulignons quand même que ce ne sont pas de simples drapeaux nationaux la plupart du temps, mais plutôt l'Estelada (voir explication) voire l'Estalada rouge qui symbolise la fusion de l'indépendance catalane et du socialisme.
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Re: Catalogne - Référendum du 1er octobre

Message par pouchtaxi » 03 Oct 2017, 11:18

l'Estalada rouge qui symbolise la fusion de l'indépendance catalane et du socialisme.


Voilà qui ne convainc guère !

Les catholiques ont le mystère de la transsubstantiation nous avons maintenant le mystère de la transformation d’un drapeau de la bourgeoisie en drapeau du prolétariat.

L’Estalada illustre parfaitement un mode d’emprise des idées de la bourgeoisie sur le mouvement ouvrier et non l’inverse.
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Re: Catalogne - Référendum du 1er octobre

Message par Ian » 03 Oct 2017, 12:35

Je n'avais pas l'ambition de "te convaincre" (de quoi?) mais uniquement de donner une information sur les drapeaux réellement présents dans les manifs catalanes.

Autre info utile à savoir pour éviter les contre-sens : l'espagnolisme est hégémonique dans la grande bourgeoisie catalane.

Maintenant ceci étant dit, j'ai bien dit que rien n'était écrit concernant l'issue des évènements en cours, donc aucun jugement catégorique dans un sens ou un autre. Ce qui est certain c'est qu'il n'y a pas de retour en arrière possible vers la situation antérieure.

La bonne nouvelle, c'est que la grève aujourd'hui est semble-t-il très suivie, malgré le retrait des grosses centrales. La suite, nous verrons bien...
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Re: Catalogne - Référendum du 1er octobre

Message par Plestin » 03 Oct 2017, 15:52

Donc, pour résumer :

- Il y a des militants trotskystes de diverses obédiences dans le reste de l'Espagne (dont nos camarades de Voz Obrera à Séville et IZAR dans plusieurs villes), qui défendent avec leurs faibles moyens l'idée d'une politique indépendante pour la classe ouvrière, et cherchent à susciter un sentiment de solidarité des travailleurs espagnols face à l'attitude du gouvernement central contre la population catalane ; mais il n'y en a pas ou pratiquement pas en Catalogne même.

- En Catalogne, il y a des organisations "d'extrême gauche" comme Anticapitalistas (qui fait partie de Podemos et qui ne parle ni de trotskysme ni de communisme dans sa rubrique "qui sommes-nous") et la CUP, parti de la gauche radicale catalane indépendantiste, bref, des organisations qui ne peuvent ouvrir aucune perspective communiste et sont aux antipodes d'une politique pour la classe ouvrière qui soit indépendante de la petite bourgeoisie réformiste.

La grève générale en Catalogne est présentée dans les médias comme "bien suivie", mais hormis le secteur des transports (transports publics et port de Barcelone), ne sont mentionnés que les universités, le football club de Barcelone et le personnel de la Sagrada Familia (fermée au public)...

Peut-être y a-t-il bien d'autres secteurs. Mais à la question d'un intervenant sur le site du Monde, sur la participation des Catalans à la grève, il est répondu ceci :

Le syndicat catalan Cecot, deuxième organisation patronale pour les PME dans la région, a annoncé qu'à midi, environ 90 % de ses entreprises adhérentes étaient en grève. Ce chiffre se fonde sur un sondage effectué auprès d'un millier de sociétés, sur les quelque 50 000 adhérents qu'il compte.

70 % des arrêts de travail sont dus à une décision patronale, 20 % à un accord salariés-patron et 10 % à l'exercice du droit de grève par les syndicats, précise le communiqué.


Et dans un autre post :

Le port de Barcelone et le marché alimentaire de gros de Catalogne quasiment à l'arrêt

"La paralysie est quasi totale. Elle affecte les dockers et les transporteurs. Il n'y a ni activité maritime ni terrestre", explique une porte-parole du port de Barcelone, le troisième d'Espagne pour les marchandises, et l'un des plus importants d'Europe pour les croisières. Seul un service minimum est assuré, pour la circulation de passagers et de produits périssables ou dangereux. Environ 32 000 personnes travaillent habituellement dans le port​.

De même, "la grève est pratiquement totale, il n'y a pas d'activité", selon une porte-parole de Mercabarna, premier marché de gros d'Europe pour les fruits et légumes, devant la plateforme de Rungis, près de Paris. Dans ce lieu qui compte 770 entreprises, cette partie consacrée aux fruits et légumes "est complètement fermée", tout comme la section produits de la mer. Un tiers des commandes des secteurs fleurs et viande ont été honorées "pour couvrir les urgences", a précisé la porte-parole.


Il n'est pas précisé exactement qui est en grève, combien de grévistes cela représente, et si les grèves sont à l'initiative des patrons ou des travailleurs.

On sait aussi que les principaux syndicats des usines automobiles Volkswagen-SEAT (14.500 personnes) ont décidé de ne pas appeler à la grève, tout en exprimant une solidarité avec les victimes des violences policières durant 5 mn à la pause de midi.

http://www.abc.es/economia/abci-trabaja ... ticia.html

Mais difficile de savoir si c'est juste de la défiance de bureaucrates syndicaux, ou si cela reflète une véritable réserve, une vraie méfiance quant au mouvement indépendantiste, de la part des travailleurs eux-mêmes.

A Tarragone, des grèves (mais de qui exactement ?) entravent l'activité du port, le vaste complexe pétrolier et pétrochimique doit tourner au ralenti mais son personnel n'est pas lui-même en grève. Dans la ville, on retrouve le même profil de grévistes qu'à Barcelone : transports publics et étudiants.

http://www.eleconomista.es/economia/not ... nimos.html


En tout cas, on ne voit rien qui semble témoigner d'une quelconque activité militante au sein de la classe ouvrière pour que la grève s'exprime de manière indépendante du patronat, et tout ce qui se fait dans le sens de la grève semble totalement à la remorque des indépendantistes.

Cela pourrait pourtant être l'occasion d'expliquer aux travailleurs qu'il ne faut pas se laisser avoir, qu'il faut mettre en avant nos revendications propres, toutes origines de travailleurs confondues, si l'on veut faire autre chose que simplement tirer les marrons du feu pour le compte de nos patrons. Qu'il faut profiter de cette période d'agitation pour poser sur la table tous les sujets que la bourgeoisie madrilène et catalane ne veut pas que l'on pose. Bref, qu'il faut une réaction ouvrière qui échappe au contrôle de la bourgeoisie catalane grande, moyenne ou petite (et qui la pousserait vite à se retourner contre un tel mouvement). Qu'il faut rechercher la solidarité auprès des autres travailleurs d'Espagne etc.

Mais si ce genre de politique n'a aucun militant pour la porter, ça ne risque pas d'arriver. Jamais envisagé, jamais défendu, donc jamais réalisé... (voilà le triste bilan d'une extrême-gauche qui a rompu avec les idées communistes et n'est sans doute que marginalement présente dans la classe ouvrière !)

La situation n'est pas la même que dans les années 1930, certes. Mais du côté du nombre de militants trotskystes (et je ne parle pas du POUM), c'est à se demander si, dans une ville comme Barcelone, il n'y en a pas MOINS aujourd'hui qu'à l'époque où il n'y en avait pourtant qu'une poignée !
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Re: Catalogne - Référendum du 1er octobre

Message par com_71 » 04 Oct 2017, 20:32

LO a écrit :Espagne : l’affrontement de deux nationalismes
04 Octobre 2017

Dimanche 1er octobre, malgré les tentatives du gouvernement Rajoy d’empêcher la tenue du référendum en Catalogne, la participation a été de 42 %, avec 90 % de oui à l’indépendance. Le chiffre témoigne du large écho que les idées indépendantistes, même minoritaires, rencontrent en Catalogne. La grève générale et les manifestations du 3 octobre l’ont confirmé.

Depuis le 1er octobre, la vie politique est marquée par une série de tensions et de conflits en Catalogne. On les retrouve dans le reste de l’Espagne, où les manœuvres des dirigeants se multiplient pour tenter de trouver une issue politique à la crise.

Certains en Catalogne, qui se situent à gauche voire qui se disent anticapitalistes, se félicitent du résultat, en expliquant que le renforcement du courant nationaliste catalan est positif. En fait, les deux nationalismes se confortent l’un l’autre et ce renforcement les rendra plus forts contre leur classe ouvrière. En revanche, c’est cette dernière qui se retrouve du même coup affaiblie, dans la mesure où elle se place à la remorque de dirigeants au service de la bourgeoisie, certes rivaux, mais aussi antiouvriers l’un que l’autre.

Nous publions ci-après l’éditorial de nos camarades de Voz Obrera (Voix ouvrière, UCI-Espagne) écrit au soir du 1er octobre.

Le 1er octobre, en Catalogne, des milliers de personnes se sont exprimées : en manifestant pour le référendum, en essayant de voter ou en votant. La violence policière organisée par le gouvernement de Rajoy ne peut réduire au silence la mobilisation de ces milliers de gens qui ont exigé de pouvoir voter sur la question de l’indépendance. Cette réaction disproportionnée face à une consultation qui, certes, ne comportait sans doute pas toutes les garanties démocratiques du point de vue de larges couches de la population catalane, montre une fois de plus le visage brutal du gouvernement du Parti populaire, corrompu et répressif.

Pour couronner sa politique de coupes budgétaires, ses attaques contre les conditions de vie et les droits de la population laborieuse, le vol permanent organisé au bénéfice de la bourgeoisie, ce gouvernement s’en prend à la liberté publique la plus élémentaire : celle d’exprimer ses idées.

L’intensité de la répression policière qu’on a pu voir en Catalogne dimanche 1er octobre montre de quoi les dirigeants bourgeois sont capables quand il s’agit de s’en prendre aux droits de la population. C’est la même violence à laquelle se heurtent les travailleurs lorsqu’ils tentent de se défendre contre le patronat et ses politiciens.

Devant ces agissements, nous ne pouvons qu’évoquer le dicton « Ne demande pas pour qui sonne le glas : il sonne toujours pour toi ». En effet les mobilisations de la classe ouvrière contre les coupes dans les budgets sociaux, contre les privatisations ou pour défendre les retraites, etc., sont bien souvent réprimées avec cette même violence, voire davantage.

Le Parti populaire, secondé par Ciudadanos et le PSOE (Parti socialiste ouvrier d’Espagne), parle de démocratie, d’État de droit et d’égalité : c’est un pur mensonge. Entre leurs mains, le système judiciaire, le Parlement, les médias avec leurs journalistes ainsi que les politiques sont mobilisés pour dissimuler la corruption et les coups portés aux travailleurs. Tout cela encourage l’extrême droite qui a commencé à descendre dans la rue, arborant le drapeau d’une monarchie corrompue qui roule pour la bourgeoisie voleuse.

Dans ce conflit catalan, au simple droit démocratique qu’ont des millions de personnes de décider de leur avenir par le vote, ils opposent une légalité douteuse, interprétée dans le sens qui leur convient le plus. Quand on sait que la Constitution a été modifiée pour rendre prioritaire le paiement de la dette publique aux banques…

Mais n’oublions pas que, au premier rang des illusionnistes qui font profession de tromper les classes populaires du pays tout en se réservant les postes dans les conseils d’administration des grandes banques et des entreprises, on trouve, justement, ces politiciens qui ont la bouche toute pleine de proclamations indépendantistes : les Mas, ex-chef du gouvernement régional catalan, Puigdemont, son successeur, du même parti de droite, Junqueras, vice-président du gouvernement catalan, de gauche, Forcadell, présidente de l’assemblée de Catalogne, Pujol, famille de politiciens catalans notoirement corrompus… qui n’ont cessé de s’en prendre aux classes populaires de Catalogne et aiguisent aujourd’hui un conflit nationaliste bien commode pour cacher l’exploitation capitaliste.

Nous, les travailleuses et travailleurs de toute l’Espagne, ne pouvons pas tomber dans les clichés contre les Catalans, les Andalous, les Castillans, les Galiciens… car ce serait nous laisser affaiblir. Nous ne pouvons pas tomber dans ce piège qui consiste à nous diviser pour que la bourgeoisie règne.

Il faut lutter pour nos droits et nos intérêts de classe. Un changement de nationalité, l’indépendance d’un territoire, ne changent rien à l’exploitation, à la précarité ou aux inégalités qui s’accroissent. Notre ennemi c’est le capitalisme, c’est la bourgeoisie, espagnole et catalane, et seule la classe ouvrière a la possibilité de résoudre ce conflit social par une lutte unie contre le capital et ses gouvernements, où qu’ils soient.

Voz OBRERA

L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: Catalogne - Référendum du 1er octobre

Message par Gayraud de Mazars » 06 Oct 2017, 19:07

Salut camarades,

La lutte pour l’émancipation nationale et sociale en Catalogne.
Par Greg Oxley, PCF Paris 10

https://www.lariposte.org/2017/10/lutte ... catalogne/

Extrait de l'article...

"La Riposte soutient fermement le droit à l’autodétermination du peuple catalan, comme, à notre avis, il incombe à tous les communistes. Et si ce droit ne va pas être vidé de sa substance, il doit nécessairement comporter le droit à l’indépendance complète. Mais la défense de ce droit n’implique absolument aucun soutien ou approbation du nationalisme catalan.

Nous sommes des internationalistes implacables. Nous considérons que les travailleurs de tous les pays constituent une seule classe internationale. Nous sommes pour l’union de tous les travailleurs, indépendamment de leur nationalité, et nous nous opposons fermement à tout ce qui tend à les diviser entre eux sur des bases nationales, ethniques, religieuses, etc.

Le nationalisme est en toute circonstance une idéologie réactionnaire qui empoisonne la conscience des travailleurs. Socialisme et internationalisme sont absolument indissociables. Nous devons aborder toutes les questions politiques, y compris celle de l’émancipation nationale, du point de vue des intérêts de classe des travailleurs et d’un point de vue internationaliste."

Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
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Re: Catalogne - Référendum du 1er octobre

Message par artza » 07 Oct 2017, 07:02

" Le droit à l'indépendance complète" n'en fait pas une obligation (Lénine de mémoire).

Tout ça ne nous donne pas une politique clé en main pour ouvrir toutes les serrures ;)
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Re: Catalogne - Référendum du 1er octobre

Message par Plestin » 07 Oct 2017, 08:03

Et si l'on en croit un article du PCL italien (la section italienne du courant autour du groupe argentin PO), il n'existe que "cinq ou six" groupes se réclamant du trotskysme en Espagne, tous ou presque avec moins de 100 militants. Les trois plus importants (si l'on peut dire) seraient Corriente Roja, le seul dépassant à peine 100 militants, auparavant entristes dans Izquierda Unida mais sortis en 2011, et sortis des grands syndicats pour militer dans leur propre petit syndicat COBAS ; IZAR, courant issu du SU et expulsé d'Anticapitalistos pour avoir critiqué son entrée dans Podemos, existant surtout en Andalousie avec une bonne présence dans un syndicat étudiant important ; et Clase contra Clase, présent à Séville, Madrid et Barcelone, avec une petite présence ouvrière et là aussi une bonne présence dans un syndicat d'étudiants.


Il trotskismo in Spagna

Il trotskismo spagnolo è molto diviso e marginale: cinque o sei sono i gruppi che si richiamano al trotskismo, tutti – o quasi - inferiori ai 100 militanti. Altra caratteristica comune di tutti i gruppi è la composizione sociale; molto scarsa la presenza tra i lavoratori, pochi quadri sperimentati e una fortissima presenza giovanile (70-80% dei militanti sotto i trent'anni). I gruppi principali sono:

Corriente Roja, sezione spagnola della LIT-CI, è il gruppo maggiore, forse supera di poco i 100 militanti. Viene da una esperienza entrista in Izquierda Unida, dal 2011 è una organizzazione indipendente, ha partecipato a vari fronti elettorali con forze staliniste, sempre con risultati sotto l’1%. Ha abbandonato i grandi sindacati, per costruire un piccolo sindacato di partito, COBAS. Una scelta politica settaria e opportunista allo stesso tempo: settaria perché abbandona milioni di lavoratori alle burocrazie sindacali, opportunista perché usa strumentalmente un sindacato allo scopo di costruire il partito.

Izquierda Anticapitalista y Revolucionaria (IZAR), legato alla sinistra del Segretariato Unificato della Quarta Internazionale, è stata recentemente espulsa da Anticapitalistas per aver criticato la sua liquidazione in Podemos. È riuscita a presentarsi alle ultime elezioni come unica lista della sinistra rivoluzionaria, anche se con risultati scarsi, vista la forte polarizzazione verso la lista Unidos Podemos e la sua giovane età come organizzazione indipendente. È presente quasi solo nella regione andalusa e ha una forte presenza studentesca attraverso la Coordinadora Sindical Estudiantil, sindacato studentesco con una buona presenza tra gli studenti medi.

Clase contra Clase (CcC), sezione spagnola della FT-CI, piccolo gruppo presente in tre città (Madrid,Barcellona e Saragozza), non è riuscita a candidarsi alle ultime elezioni e ha fatto campagna politica per l’astensione, tranne nelle provincie andaluse dove si è candidata IZAR, alla quale ha dato indicazione di voto. Ha avuto un ruolo nella lotta dei lavoratori Panrico e Coca Cola e ha una buona presenza tra gli universitari, con il Sindicato de Estudiantes de Izquierda.


L'article complet (en italien)

https://www.pclavoratori.it/files/index ... S&oid=5207

Bref, non seulement il n'y a pas de politique clé en main pour ouvrir toutes les serrures, mais il y a juste un petit doigt pour tenir la clé...
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