Sur les factions rivales et le contrôle du pétrole libyen :
http://www.jeuneafrique.com/mag/453014/ ... uit-libye/Et retour sur la situation antérieure à la guerre (avec en plus, quelques schémas, cartes et photos) :
https://www.le-cartographe.net/index.ph ... le-leuropeVoici aussi la conclusion d'un article de l'Humanité du 21 mars 2017 :
Dans cette Libye si compliquée mais gorgée de pétrole, en plus des États-Unis qui y multiplient les raids aériens – plus de 450 – et la France qui place ses billes dans les deux camps libyens opposés, un nouvel acteur, la Russie, est en train de prendre place. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, qui s’est rendu récemment au Caire et à Alger, a reçu, le 2 mars, Fayez Al Sarraj, et appelé au dialogue interlibyen, mais, dit-on, Moscou serait prêt à appuyer militairement l’imprévisible maréchal Haftar, reçu avec les honneurs le 15 janvier au large des côtes libyennes sur le porte-avions Kouznetsov en route vers la Syrie.
Les grandes puissances aiment la stabilité, mais elles aiment aussi le chaos lorsqu'il peut leur permettre de rebattre les cartes... Par exemple lorsqu'il s'agit d'accéder à des ressources stratégiques. Un peu comme en Afrique centrale avec les minerais extraits pour être utilisés dans les téléphones portables. Ou comme en Irak puis en Syrie. Le chaos rend plus opaque les circuits d'écoulement des marchandises, et les règles commerciales en vigueur dans le monde "civilisé" ne s'appliquent plus : l'économie de prédation peut s'exercer, il suffit juste de penser à rémunérer quelques intermédiaires. Telle grande puissance peut y gagner, telle autre peut y perdre, c'est la règle du jeu, mais lorsqu'elles ont décidé de déclencher le chaos, elles y vont et leurs médias trouvent toutes les justifications nécessaires.