L’exaspération éclate au Chili...

Salut camarades,
Le Chili se soulève, la répression est sanglante, qui a fait déjà sept morts parmi les travailleurs et la jeunesse...
L’annonce d’une hausse du ticket de métro de Santiago, qu’utilisent environ 3 millions de citadins, a provoqué dans tout le Chili des manifestations d’une ampleur inédite depuis la fin de la dictature Pinochet.
Sur fond d’exaspération sociale à l’égard des politiques libérales amplifiées par les réformes du président de droite, Sebastian Pinera, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour entamer de gigantesques concerts de casseroles. Les mots d’ordre de ces rassemblements, tels que « Marre des abus » ou bien « Le Chili s’est réveillé », traduisent le degré d’exacerbation de ces tensions sociales. « Le Chili est une Cocotte-Minute qui est en train d’exploser », souligne un témoin cité par l’AFP.
L’exaspération éclate au Chili
Brève de Lutte Ouvrière, le lundi 21 octobre 2019
https://www.lutte-ouvriere.org/breves/l ... 35200.html
Fraternellement,
GdM
Le Chili se soulève, la répression est sanglante, qui a fait déjà sept morts parmi les travailleurs et la jeunesse...
L’annonce d’une hausse du ticket de métro de Santiago, qu’utilisent environ 3 millions de citadins, a provoqué dans tout le Chili des manifestations d’une ampleur inédite depuis la fin de la dictature Pinochet.
Sur fond d’exaspération sociale à l’égard des politiques libérales amplifiées par les réformes du président de droite, Sebastian Pinera, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour entamer de gigantesques concerts de casseroles. Les mots d’ordre de ces rassemblements, tels que « Marre des abus » ou bien « Le Chili s’est réveillé », traduisent le degré d’exacerbation de ces tensions sociales. « Le Chili est une Cocotte-Minute qui est en train d’exploser », souligne un témoin cité par l’AFP.
L’exaspération éclate au Chili
Brève de Lutte Ouvrière, le lundi 21 octobre 2019
https://www.lutte-ouvriere.org/breves/l ... 35200.html
Depuis trois jours le Chili est secoué par des manifestations populaires, suite à l’annonce de l’augmentation du prix de ticket de métro de 800 à 830 pesos.
Devant leur ampleur, le gouvernement a annoncé l’abandon de cette augmentation mais en même temps, il a proclamé l’état d’urgence et le couvre-feu avec le déploiement de 10 000 policiers et soldats, faisant, aux dernières nouvelles, 7 morts. Cela n’a pas arrêté la colère de la population, au contraire, puisque dès le lendemain des milliers de personnes redescendaient manifester dans des concerts de casseroles à Santiago comme à Valparaiso.
Et si l’étincelle est partie du prix du ticket de métro, les raisons de la colère ne manquent pas. Au Chili, comme partout, la bourgeoisie veut faire payer la crise aux couches populaires. Mais la coupe est pleine. Elle déborde même !
Fraternellement,
GdM