Covid19

Dans le monde...

Re: Covid19

Message par com_71 » 19 Juin 2020, 18:09

J'ai lu récemment le numéro du Courrier de Saône et Loire de bilan - provisoire ? - Covid. De l'ordre de 250 décès, dont beaucoup après participation début mars à de grands concours de cartes (belote - à Saint-Gengoux-le-National - et tarots). Les participants sont serrés et généralement âgés. Naturellement le lien de causalité ne peut être prouvé...
Scandale : Personne n'a pu librement organiser un concours de cartes pendant le confinement...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6002
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Re: Covid19

Message par LFuego » 20 Juin 2020, 05:53

Zelda_Zbak a écrit :Tes 2 affirmations sont probablement assez vraies :
1) on a eu un confinement version dure
2) on a eu énormément de morts comparés à la population nationale

Mais relier ces 2 constats d'une manière ou d'une autre par un lien de causalité n'est pas une démarche scientifique.
.


Déjà je ne fais pas de lien de cause à effet : je ne dis pas que le confinement a participé à aggraver l'épidémie! Je dis juste que malgré ce confinement inspiré par des mesures prises dans une dictature n'a pas donné les résultats escomptés et que le bilan est particulièrement grave et même bien plus grave que dans des pays qui ont fait du confinement plus léger voir pas du tout (Suède). Bref on a bradé beaucoup de liberté pour pas une once de sécurité sanitaire! Je ne dis pas que c'est le confinement qui a causé plus de mort en France, on voit bien que c'est le reste avec une accumulation inégalée sur Terre de manque de moyens, de mauvaises décisions, d'incompétence et même d'un peu de "pas de chance" (genre le méga-cluster de Mulhouse) qu'on en est arrivé à un des pires bilan mondial! Pour moi la pire des choses étant le manque chronique de tests (qui persiste encore) par manque de moyens et de volonté car quand on voit des pays encore plus pauvres que la France, ont réussi a testé bien plus : La Turquie, le Chili et même le Pérou ont bien plus testé on se dit qu'il a fallu beaucoup de mauvaise volonté pour avoir fait ça. A Marseille là où ils ont mis de l'énergie pour tester ils ont réussi à le faire malgré la pénurie nationale : sauf qu'en plus de la pénurie il y avait des médecins (comme l’inénarrable Karine Lacombe) qui ont crié au scandale quand l'IHU-MI a annoncé le dépistage systématique de tous ceux qui se présenteraient. Pourtant le couple test+isolement ponctuel avait montré déjà une bonne efficacité et surtout ne restreignait les libertés qu'aux personnes atteintes et non à tout le monde!

Alors quand tu dis faire confiance aux "scientifiques", d'ailleurs qui n'en sont pas pour la plupart de ceux qu'on a vu mais qui sont médecins seulement le plus souvent avec des compétences scientifiques parfois très limitées. Il n'y a qu'à voir les modèles simplistes de contamination de la population construits qui ne sont ridiculement simplistes (genre le modèle de l'incendie de forêt qui fait se propager les épidémies jusqu'à tant que le R0 tombe sous 1 ou bien que tous les arbres soient brûlés alors que l'histoire des épidémies montre qu'il y a une phase comme ça en début de période mais qu'ensuite les épidémies, même la peste, ça de calme puis ça fini par partir. Or on voit des médecins encore dire que si l'épidémie a chuté drastiquement depuis 1 mois c'est grâce au confinement (benh non le virus n'est presque plus là, confinement ou pas et la preuve il se passe la même chose autour de nous confinement ou pas)! Alors les modèles qui disent qu'on a évité 600000morts par confinement de veulent rien dire, n'ont aucun lien avec la réalité et ne sont que des chiffres sortis d'un ordinateur qui vaut autant que l'oracle de Delphe pour ce genre de choses! Il y en a même qui disent que l'hypothèse de la saisonnalité est fausse car il y a beaucoup de cas dans les pays tropicaux où il fait chaud... Sauf que la saisonnalité observée en zone tempérée des virus respiratoires n'est pas dû de manière directe à la chaleur mais à un phénomène écosystémique incompris mais réel! Ainsi la grippe saisonnière qui nous frappe l'hiver est présente toute l'année en zone intertropicale. Personne ne va remettre en cause ça pour la grippe mais on le fait pour la COVID... Voilà autant de preuve d'incompétence d'une large part de nos "spécialistes" . Cela est d'ailleurs inquiétant pour l'avenir de voir la régression intellectuelle et scientifique de notre nation car on se demande comment on pourrait construire une société nouvelle avec si peu de personnes compétentes...

Autre fait qui laisse perplexe c'est l'application à géométrie variable du principe de précaution. Pour une médoc genre Plaquénil qui est peut-être efficace et qui est cette fois de manière certaine sans danger quasi-aucun, on va refuser de l'utiliser, le retirer de la vente libre et même interdire sa prescription en s'appuyant sur des études bidons qui font ressortir des chiffres de mortalité irréels de 25 à 30%... Là on voit qu'on sort non seulement du domaine de inintelligence mais aussi de la rationalité. Par contre sans un début de preuve de son efficacité mais avec la certitude d'effet secondaires massifs qui allaient toucher des millions de personnes on a réussi à imposer un confinement : J'aurais préféré prendre de l'hydroxychloroquine plutot que de voir ma vie s'arrêter pendant 3 mois pour rien, ça aurait eu moins d'effets indésirables sur ma santé que ce confinement. Et pourtant j'étais à la campagne, j'imagine même pas en ville avec des flics partout!
Avatar de l’utilisateur
LFuego
 
Message(s) : 53
Inscription : 10 Fév 2020, 10:38

Re: Covid19

Message par Harpo » 20 Juin 2020, 07:19

Au moins une grosse erreur : En fait la Suède qui n'a pas confiné a environ deux fois plus de morts par millions d'habitants que la France. Vérifie tes chiffres. Il me semble même que seule la Belgique a un bilan encore pire.
Harpo
 
Message(s) : 94
Inscription : 03 Jan 2004, 19:47

Re: Covid19

Message par Harpo » 20 Juin 2020, 08:25

Je rectifie avec des chiffres récents car je me suis trompé aussi.
Les morts dues au covid19 dans le monde pour 1 million d'habitants :
1. Belgique 848,8
2. Royaume-Uni 639,9
3. Espagne 606
4. Italie 571,9
5. Suède 496,2
6. France 442,2
7. Etats-Unis 364,1
8. Pays-Bas 354
9. Irlande 353,1
10. Equateur 243,3
11. Brésil 233,7
12. Pérou 233
Harpo
 
Message(s) : 94
Inscription : 03 Jan 2004, 19:47

Re: Covid19

Message par Zelda_Zbak » 20 Juin 2020, 09:25

LFuego a écrit :Alors quand tu dis faire confiance aux "scientifiques", d'ailleurs qui n'en sont pas pour la plupart de ceux qu'on a vu mais qui sont médecins seulement le plus souvent avec des compétences scientifiques parfois très limitées.

Tu parles desquels en fait ? Je parlais moi des chercheurs virologues. Je ne sais pas de qui Macron s'entoure pour son conseil scientifique, ni quels sont ses critères.
J'avoue avoir été touchée par un argument énoncé par Raoult et qui disait d'une façon générale : "En foot, "on" sait qui est joueur de 2ème division, et qui est un Mbappé. En sciences, on ne sait pas. Et on entend à parts égales et sans distinction des médecins de toute catégorie. Ca n'a aucun sens."
La journaliste de demander alors : "Et vous êtes un Mbappé ?" Raoult de répondre : "Oui..."
Vrai, pour l'analogie, bien sûr. Et je n'ai pas été étonnée du tout que des tas de crétins de la télé reprennent la chose en disant hors contexte : "Raoult dit : Je suis un Mbappé", le melon qu'il a !".

C'est pourquoi je ne sais pas de quels scientifiques (individuels) je parle, d'autant moins que je suis ignare en la matière. Disons que je parle des meilleurs virologues, sans savoir qui ils sont, et à ce titre d'ailleurs, Raoult est infectiologue, il paraît que c'est assez différent, surtout à ce degré d'expertise.
LFuego a écrit :Autre fait qui laisse perplexe c'est l'application à géométrie variable du principe de précaution. Pour une médoc genre Plaquénil qui est peut-être efficace et qui est cette fois de manière certaine sans danger quasi-aucun, on va refuser de l'utiliser, le retirer de la vente libre et même interdire sa prescription en s'appuyant sur des études bidons qui font ressortir des chiffres de mortalité irréels de 25 à 30%...

Le principe de précaution ne consiste pas à avaler de l'aspirine, des myorelaxants, de la ventoline, de la vitamine C, et à peu près n'importe quoi qui ne nous tue pas et qui ne peut pas nous faire trop de mal à court terme, sous prétexte qu'avec un peu de chance... C'est d'ailleurs l'argument dont se servent les pharmaciens vendeurs d'homéopathie, de naturopathie ou de probiotiques. Déjà que la sécu rembourse de plus en plus mal les vrais médicaments, je me fais "agresser" par un commercial à chaque fois que je vais chez le pharmacien : Je vois que vous êtes constipée, je vous conseille telle cure de probiotiques, je vois que vous dormez mal, je vous conseille telle cure de magnésium... Djizzzzzzzz, je vais changer de pharmacie : c'est bête elle était en bas de chez moi, c'était pratique.

Hors-sujet : je ne peux résister à cette phrase de Bernard Waysfeld, iconoclaste spécialiste en médecine interne, qui disait en substance lors d'un séminaire sur l'obésité à propos des probiotiques : "La merde des autres est mieux ? Alors on mange la merde des autres. " :lol:
Whatever happens to you, choose it !
Avatar de l’utilisateur
Zelda_Zbak
 
Message(s) : 1048
Inscription : 05 Fév 2015, 11:53

Re: Covid19

Message par Plestin » 20 Juin 2020, 15:20

Une vidéo de "La tronche en biais" sur "Les vices cardinaux des scientifiques". Cela concerne tous les scientifiques et toutes les personnes amenées à discuter de science et c'est un rappel utile.

https://www.youtube.com/watch?v=QhX7SQb1BMg

Maintenant, avec du recul, voici ce que je pourrais dire à propos de Raoult, de sa démarche, de l'hydroxychloroquine et plus généralement de la lutte contre la pandémie dans un pays comme la France :

- Raoult a raison de faire une distinction entre la médecine - qui doit parfois travailler dans l'urgence et faire avec les moyens du bord, par exemple tenter d'utiliser un médicament dont on pense qu'il pourrait sauver des vies même si ce n'est que sur la base d'indices, pas encore de preuves - et la recherche médicale - qui s'inscrit dans des temps plus longs, même si médecine et recherche médicale sont bien entendu étroitement liées et doivent être menées de front dans une pandémie comme celle-ci.

- Raoult a eu raison d'essayer de tester le maximum de personnes, en se débrouillant pour constituer dans son institut marseillais une équipe capable de réaliser des prouesses d'inventivité et d'imagination pour réussir à faire des tests quand l'Etat français s'en révélait incapable.

- Raoult est un grand infectiologue, lui et son institut ont apporté beaucoup de choses à l'infectiologie (avant la pandémie de Covid-19), mais le plus gros de ce travail ne relève pas de la clinique (ce sont plutôt des recherches sur la structure des agents infectieux, leur mode d'action, l'identification de nouveaux agents infectieux etc.) et donc Raoult n'est pas nécessairement le mieux placé pour faire ce qui serait nécessaire en recherche clinique dans la Covid-19. De fait, concernant la pandémie, Raoult semble plus légitime comme médecin que comme chercheur. Ses efforts pour faire ce qui pouvait être à sa portée (tenter de traiter avec des médicaments connus et réputés relativement sûrs dont l'effet antiviral était confirmé in vitro) étaient tout à fait méritoires sur le principe mais ses limites sont vite apparues.

- Une bonne partie des innombrables publications scientifiques de Raoult a eu lieu dans une revue médicale qu'il contrôle et non dans une revue à comité de lecture où ses articles auraient pu être vérifiés par ses pairs (il y en a eu quand même). Par ailleurs, c'est un travail d'équipe dans lequel sauf à être un surhomme ni Raoult qui signe tous les articles ni quiconque ne peut matériellement être le principal contributeur.

- Raoult est un piètre organisateur d'essais cliniques et la mauvaise conception de ses essais a hélas fait perdre du temps et contribue au fait qu'encore aujourd'hui, on n'est toujours pas fixés concernant l'intérêt éventuel de l'hydroxychloroquine. Hélas, les détracteurs de Raoult n'ont pas fait mieux.

- L'utilisation des médias par Raoult et sa démarche consistant à s'affranchir de certaines règles ont été clairement abusives et n'ont fait qu'embrouiller les choses.

- Raoult a sans doute pris des risques excessifs en administrant l'hydroxychloroquine à tout le monde (testé positif) même sans symptômes ; le caractère excessif vient surtout du fait que bien des patients ont été traités en pure perte pour la science du fait de la mauvaise conception des essais. Dans le cadre d'essais bien conçus et avec un groupe contrôle cela aurait pu être acceptable avec toutes les précautions nécessaires et en connaissance de cause pour les patients susceptibles soit de recevoir un traitement soit de recevoir un placebo.

- Raoult affirme que les patients ont été parfaitement suivis et qu'il en ressort que l'hydroxychloroquine a peu d'effets secondaires, ce qui est peut-être vrai, mais on peut aussi avoir des doutes sur la qualité du protocole de suivi quand la qualité de l'essai lui-même est médiocre.

- Tant Raoult que d'autres organisateurs d'essais cliniques et d'autres commentateurs pro- ou anti- ont rappelé l'effet anti-inflammatoire de l'hydroxychloroquine (en plus de l'effet antiviral in vitro) mais je n'en ai trouvé aucun (aucun !) rappeler que, dans la polyarthrite rhumatoïde où ce médicament est couramment utilisé, l'effet anti-inflammatoire ne se manifeste qu'après de longues semaines de traitement, un temps qui n'est pas compatible avec la durée des traitements dans la Covid-19. Ce qui peut au minimum laisser un doute quant à la réalité de cet effet dans un temps court. Même s'il faut rester prudent et vérifier concrètement dans les essais cliniques si on constate un effet plus rapide.

- Il n'y a pas vraiment consensus concernant le risque de toxicité cardiaque de l'hydroxychloroquine et les conséquences qu'il faut en tirer. Raoult insiste sur la faiblesse de cette toxicité. Force est de constater que c'est un médicament qui a été couramment utilisé chez des dizaines de milliers de personnes saines (voyageurs) pour la prévention du paludisme, comme la chloroquine qui l'est encore, et comme la quinine dont ces deux molécules sont dérivées. Mais le paludisme est une maladie plus souvent grave (spécialement chez les voyageurs) que la Covid-19 et le rapport bénéfice-risques d'un tel traitement préventif n'est pas le même.

- L'expérience acquise avec les autres antiviraux ne milite pas trop dans le sens d'un grand intérêt médical de l'hydroxychloroquine ni des autres molécules antivirales d'ailleurs. Les antiviraux déjà connus ont un intérêt remarquable dans les maladies virales chroniques, celles qui tuent en plusieurs années - le sida, l'hépatite C, les formes chroniques de l'hépatite B... - mais leur place est limitée voire nulle dans les maladies virales aiguës - la grippe, la rougeole, l'hépatite B aiguë... - où, au contraire, la vaccination constitue la meilleure approche. Quand on constate quand même un intérêt (certains antiviraux comme le TAMIFLU - oseltamivir dans la grippe), cet intérêt est faible et ne s'exerce qu'à condition que la maladie soit identifiée et traitée très tôt. La Covid-19 est pour ce qu'on en sait une maladie virale aiguë. Il est donc probable que la place des antiviraux quels qu'ils soient dans le traitement sera au mieux limitée. Néanmoins, il faut bien sûr vérifier tout ça dans de bons essais cliniques. Mais s'il s'avérait que l'intérêt éventuel d'une molécule reposait sur l'administration massive et précoce à des gens dont la grande majorité ne ferait aucune maladie grave mais se retrouveraient exposés à des effets secondaires pouvant l'être, cela voudrait dire que le médicament est efficace mais néanmoins inutilisable en pratique.

- Pour l'instant les autres voies de recherche sur les médicaments (anti-inflammatoires contre la tempête de cytokines...) n'ont pas donné de résultats époustouflants.

- La voie des vaccins apparaît donc désormais comme "la voie royale" pour lutter contre la maladie. Mais ce n'est pas si simple qu'il y paraît. D'abord, les recherches prendront du temps. Ensuite, les pistes explorées sont nombreuses et atomisées entre de nombreuses sociétés et structures publiques ou privées, aux moyens très divers. Toutes ne pourront pas aller au bout de leurs recherches. Typiquement, on pourrait se retrouver avec un projet de vaccin médiocre qui aboutit et qui, malgré sa médiocrité, est largement commercialisé, occupant le marché et décourageant d'autres acteurs de prendre des risques en poursuivant des pistes différentes, même si elles paraissent plus intéressantes. Si la pandémie reflue dans le monde au point qu'il n'y ait plus de marché solvable suffisant, tous les travaux de recherche peuvent s'interrompre. Enfin, un vaccin peut toujours réserver des surprises. Récemment, la mise au point du premier vaccin contre la dengue est apparue comme un grand progrès, jusqu'à ce qu'on réalise que le vaccin protégeait bien d'une deuxième infection les gens qui avaient déjà été en contact avec le virus, mais que ceux qui ne l'avaient jamais été pouvaient au contraire faire plus facilement une forme grave de la maladie !

- En pratique, les principaux progrès dans la lutte contre les formes graves déclarées de l'infection par le SARS-CoV-2 ont relevé de la meilleure compréhension des mécanismes de la maladie et de la meilleure prise en charge en réanimation. Ainsi, l'utilisation adéquate d'anticoagulants chez certains patients a permis d'éviter des décès par embolie pulmonaire (caillots dans les vaisseaux irriguant les poumons), risque ne concernant qu'une minorité de patients. Inversement, l'impossibilité de la prise en charge de certains patients dans un contexte de saturation des services de réanimation (Est de la France, Italie...) a été un facteur aggravant considérable.

- Et en pratique, les principaux progrès dans la lutte contre la propagation de la maladie sont venus de la généralisation des gestes barrière et des masques, le confinement prolongé des non-malades pouvant être considéré comme une réponse efficace surtout dans un contexte de manque de masques et de gel. A l'avenir si une nouvelle flambée de l'épidémie avait lieu alors que masques et gel étaient en quantité suffisante, il me semble qu'un confinement aussi strict ne serait pas nécessaire, à condition de rendre obligatoire le masque dans la rue. Mais vu l'incurie de l'organisation capitaliste de la société, je ne parierais pas que si cela arrivait, le gel et les masques resteraient disponibles en quantités suffisantes...

- Oui LFuego les milieux scientifiques même publics sont eux aussi gangrénés par le système, car travaillés en permanence par des conflits d'intérêt. Si tu es chercheur à l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) par exemple, tu peux parfois te retrouver avec un beau budget de recherche lorsque des intérêts privés y participent (mais orientent tes recherches dans la direction qui les intéresse) et un budget riquiqui lorsqu'il ne relève que du public (même si la piste de recherche est d'un grand intérêt médical ou scientifique)... Les recherches sur les maladies infectieuses font précisément partie des domaines les plus délaissés tant par le public que par le privé, hormis pour certains sujets "stars" (VIH, hépatites) et encore... Il y a à travers le monde de nombreuses équipes du secteur privé qui travaillent en pure perte sur Alzheimer ou Parkinson selon des approches que l'on sait dépassées, mais ça fait "bien" d'afficher qu'on cherche sur ces maladies et ça peut permettre de soutenir le cours de l'action de certaines start-up ou de certains laboratoires pharmaceutiques. De nombreuses équipes qui travaillent aussi sur des sujets en lien avec la nutrition ou l'obésité et dont le véritable objectif défini à l'avance est de parvenir à promouvoir un produit, médicament, complément alimentaire etc., naturel ou pas, le prestige de la blouse blanche étant censé contribuer à convaincre ensuite le "client". Et dans tout ça, des tas d'études cliniques plus ou moins biaisées - il n'y a pas que Raoult qui sait en faire, loin de là (cf. un autre fil sur le cholestérol où des essais cliniques biaisés de Sanofi avaient été décortiqués).

- Il faudrait d'ailleurs que la presse grand public arrête d'accoler presque systématiquement le qualificatif de "prestigieux" ou "prestigieuse" aux noms des journaux ou revues médico-scientifiques qui font référence dans la profession : "The Lancet", le "JAMA" (Journal of the American Medical Association), le "NEJM" (New England Journal of Medicine), le "BMJ" (British Medical Journal) et d'autres. Ce "prestige" devient un artifice abusif pour nous faire davantage accepter les points de vue développés dans ces journaux et abaisser le niveau d'esprit critique. Il n'y a pas un seul de ces journaux (et c'est normal) qui n'ait à un moment ou un autre été pris en défaut sur la méthode scientifique et entamé sérieusement ce prétendu "prestige", d'autant que des intérêts contradictoires sont à l'oeuvre jusqu'au coeur de ces revues. Même lorsqu'on a confiance dans une revue du fait de l'expérience qu'on en a, on ne peut en conclure qu'elle méritera cette confiance pour l'éternité. Donc, parler de "la prestigieuse revue The Lancet", ça n'a aucun sens sinon tenter d'orienter injustement le lecteur.
Plestin
 
Message(s) : 2274
Inscription : 28 Sep 2015, 17:10

Re: Covid19

Message par Zelda_Zbak » 21 Juin 2020, 09:13

Merci Plestin. Je relis toujours deux fois tes mails quand ils sont de ce genre. Une fois pour découvrir, et une fois pour en comprendre le maximum. Tu devrais faire un vlog comme science etonnante (David Louapre) tu as les mêmes qualités didacticiennes.

Bon sinon, mon secteur (1000 agents fonctionnaires ou contractuels Education Nationale) reprend demain en présentiel, après un mail laconique de la grande patronne, du vendredi pour le lundi, après 100 jours de télétravail.

L'impression qu'on me siffle comme un chien.

Quand j'ai écouté le dernier discours de Macron (Dieu que je le déteste ce bonhomme !), ça m'avait frappé qu'il ne dise pas du tout ce qu'il en était du télétravail.
Ce qui me gêne, ça n'est pas le boulot en présentiel, j'ai la chance d'être dans un bureau de 4 avec un bon espace entre chaque collègue (2 à 4 m)... et une bonne ambiance. C'est plutôt le trajet dans un métro bondé. Mais bon, je suis résignée à chopper le (et même la) Covid. C'est pour nos vieux que j'ai peur.

edit : en fait j'ai trouvé comment les 2 bonshommes au sommet de l'exécutif se répartissent les rôles : Macron c'est le curé et Philippe, c'est le prof.
Whatever happens to you, choose it !
Avatar de l’utilisateur
Zelda_Zbak
 
Message(s) : 1048
Inscription : 05 Fév 2015, 11:53

Re: Covid19

Message par com_71 » 21 Juin 2020, 12:42

Coronavirus : le confinement a-t-il vraiment été efficace contre l'épidémie de Covid-19 ?

Faute d'une politique massive de test et de traçage des cas dès le début de l'épidémie, le confinement a été nécessaire. Cette mesure radicale a permis de reprendre le contrôle de la crise sanitaire.

Benoît Zagdoun
France Télévisions

Mis à jour le 21/06/2020


Fallait-il vraiment confiner la France entière pour faire face à l'épidémie de coronavirus ? Cette mesure a-t-elle réellement freiné la propagation du Covid-19, évitant des milliers de morts supplémentaires ? N'y avait-il pas de meilleures solutions ? Plus d'un mois après sa levée, le confinement est la cible d'un procès en inefficacité. A l'Assemblée nationale aussi, la commission d'enquête sur la gestion de la crise s'interroge. Mais ces critiques formulées notamment sur les réseaux sociaux disent-elles vrai ou "fake" ?


"Une mesure de dernier ressort"

"Lorsque vous ouvrez les manuels de santé publique, la plupart expliquent que le confinement généralisé à l'ensemble de la population est toujours une solution que l'on veut éviter au cours d'une pandémie, constate Patrick Pintus, enseignant-chercheur en économie à l'université Aix-Marseille, qui travaille sur l'épidémie de Covid-19 au sein d'une équipe pluridisciplinaire. Il y a d'autres solutions plus efficaces pour limiter les effets d'une pandémie."

A la fin février, la Corée du Sud était le deuxième pays le plus touché par l'épidémie, après la Chine. Mais Séoul est parvenu à maîtriser la situation, sans avoir à recourir au confinement. Une vaste campagne de tests a permis de détecter et d'isoler les personnes infectées, et le traçage systématique de leurs contacts a limité la propagation du virus. Début mai, le pays ne comptait que 279 morts et un peu moins de 12 200 cas de contamination. "C'était vraiment la politique qui devait être suivie, à condition d'être capable de le faire", observe Patrick Pintus. Un avis partagé par Pascal Crépey, enseignant-chercheur à l'Ecole des hautes études en santé publique à Rennes.

Cela fait un mois qu'on n'est plus en confinement et l'épidémie reste sous contrôle. C'est la meilleure preuve que le confinement n'est pas la seule solution.Pascal Crépey, épidémiologisteà franceinfo


Singapour, Taïwan, Hong Kong, le Japon ou la Nouvelle-Zélande sont également cités en exemples par Antoine Flahault, directeur de l'Institut de santé globale de l'université de Genève. Après l'épidémie de H1N1 en 2009, ces pays "sont restés dans un état d'alerte et de vigilance tel qu'ils se sont précipités sur les premiers cas arrivant chez eux de façon beaucoup plus active que les pays européens qui voyaient cette menace de très loin", analyse le professeur de santé publique.

Pendant les premiers mois de l'épidémie, "Singapour est parvenu à contenir le tsunami par des mesures de distanciation sociale personnalisées, de testing, de tracing et de quarantaine, souligne Antoine Flahault. Mais lorsqu'en avril, l'épidémie a ressurgi de l'intérieur, de cités-dortoirs de travailleurs immigrés précaires, Singapour a introduit des mesures de confinement, sans hésiter, comme une sorte de réponse graduée." "Le confinement, ce n'est pas la panacée. Cela doit rester une mesure de dernier ressort", estime Pascal Crépey.

"Il n'y avait plus d'autre solution" en France


Si la France, comme ses voisins européens, a décidé de confiner sa population à la mi-mars, c'est parce que, "dans l'urgence et l'état d'impréparation" dans lesquels elle se trouvait, "il n'y avait plus d'autre solution pour infléchir la courbe épidémique", jugent les experts interrogés par franceinfo.

"Au moment où on a confiné, le niveau de circulation du virus était bien plus important", rappelle Pascal Crépey, soulignant que les conditions matérielles ne laissaient guère d'autre choix.
On n'avait pas assez de masques pour la population, les capacités de test étaient limitées et tout le dispositif de traçage des cas contacts mis en place ensuite était débordé par le nombre de cas déclarés.Pascal Crépey, épidémiologisteà franceinfo


"Malgré cette mesure drastique, on a quand même été obligés de transférer plus de 600 patients d'Ile-de-France et du Grand Est, les capacités de réanimation étant dépassées", poursuit l'épidémiologiste. "Il aurait même fallu confiner plus tôt", estime-t-il "avec le recul". Pascal Crépey reconnaît toutefois que "ce genre de décision est difficile à prendre". "Au moment où le confinement a été décrété, les signaux étaient encore relativement faibles. Il y a une quinzaine de jours d'inertie entre le moment où les infections ont lieu et celui où on voit arriver les malades à l'hôpital." Or, note Antoine Flahault, "à partir d'un certain seuil, il n'est plus possible de casser les chaînes de transmission à la racine de façon systématique et chirurgicale".

Une efficacité mesurée par des modèles mathématiques


Le confinement repose sur une règle basique de statistiques et de probabilités. "En réduisant le nombre de contacts par individu, on réduit mécaniquement le risque de transmission du virus, donc on a un impact sur l'évolution de l'épidémie", résume Pascal Crépey. A l'aide de modèles mathématiques, de nombreuses équipes de chercheurs ont tenté de chiffrer l'effet des mesures de distanciation (interdiction des rassemblements, limitation des déplacements, fermeture des frontières et des écoles, confinement de la population, isolement des malades et des cas contacts, etc).

A partir du nombre de morts recensées par le Centre européen de prévention et contrôle des maladies et du taux de reproduction du virus (le nombre de nouvelles personnes contaminées par chaque personne infectée, aussi appelé R0) avant le confinement, l'Imperial College de Londres a ainsi calculé le nombre de décès qui auraient pu survenir si aucune disposition n'avait été prise face à l'épidémie dans onze pays européens (l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Norvège, l'Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni). D'après cette étude parue dans la revue Nature* début juin, 3,1 millions de morts supplémentaires ont été évitées. Ces mesures de distanciation sociale d'intensités diverses ont abouti à une baisse de 82% en moyenne du taux de reproduction du virus, permettant de le ramener en dessous de 1, le seuil en-deçà duquel le nombre de nouveaux cas diminue.

Sans mesures prises par les pouvoirs publics pour enrayer la contagion, la France aurait compté 1,4 million de cas confirmés en plus (ce qui correspondrait à 45 millions de personnes infectées par le virus), d'après les estimations de chercheurs de l'université américaine de Berkeley dont les travaux sont parus dans Nature* début juin. Une telle situation épidémique se serait soldée par plus de 214 000 morts français d'après ce scénario catastrophe. Ces modélisations de type prédictif ne font toutefois pas l'unanimité au sein de la communauté scientifique, dont une partie estime que les modèles mathématiques employés aboutissent à des résultats trop alarmistes. Les modélisations de type rétrospectif font, elles, moins débat.

Les travaux dirigés par une équipe de l'Institut Pasteur, publiés dans la revue Science* mi-mai, concluent eux aussi à un "impact massif" du confinement sur l'évolution de l'épidémie en France. Le R0 de l'épidémie a été réduit de 77%, chutant de 2,90 à 0,67. Entre fin mars et début mai, les hospitalisations sont passées de 3 600 à 357 par jour, les admissions quotidiennes en soins intensifs sont tombées de 700 à 66. Quant aux nouvelles infections, elles ont considérablement diminué, dégringolant de 150 000 à 390 000 chaque jour avant le confinement à 2 600 à 6 300 après, selon les projections.

Le résultat de cette modélisation sur le taux de reproduction est proche des projections*, prépubliées mi-avril, de l'EPIcx lab*, un groupe de recherche dirigé par Vittoria Colizza, de l'Inserm. Les équipes du CNRS, de l'IRD et de l'université de Montpellier, dirigées par Samuel Alizon, sont parvenues à un constat similaire.

Le confinement a permis de ramener la situation sanitaire à quelque chose de gérable en termes de circulation du virus, mais il a aussi permis de gagner du temps pour augmenter les capacités de test et permettre aux Français de s'équiper en masques.Pascal Crépey, épidémiologisteà franceinfo


"Les mesures de confinement ont en moyenne été très efficaces pour aplanir la 'courbe pandémique' et réduire le nombre de décès", confirment des économistes du Fonds monétaire international dans une revue sur le Covid-19*, éditée mi-mai par le Centre pour la recherche en politique économique de Londres.

Les contre-exemples suédois, américain et brésilien


Pour les experts interrogés par franceinfo, la meilleure preuve de l'efficacité du confinement est apportée par les contre-exemples. La Suède est l'un des rares pays en Europe à ne pas l'avoir imposé. Les commerces comme les écoles sont restés ouverts. Le royaume nordique affiche un taux de contamination et de mortalité par habitant plus élevé que ses voisins, avec plus de 53 000 cas détectés, plus de 4 900 morts, soit plus de 521 cas et 48 morts pour 100 000 habitants.

Aux Etats-Unis et au Brésil, les deux pays les plus touchés désormais, la première vague épidémique n'en finit pas. Les Etats américains se sont confinés dans le désordre, et certains se sont déconfinés trop tôt, le président Donald Trump appelant à faire repartir l'économie sur fond de récession. D'un bout à l'autre du pays, plus d'une douzaine d'Etats enregistrent en ce moment leur plus grand nombre de nouveaux cas depuis le début de l'épidémie.

Au Brésil, le président Jair Bolsonaro compare le virus à une "petite grippe", rejette les mesures de confinement mises en œuvre par les autorités dans certains Etats et certaines villes, et multiplie les bains de foule. Résultat, les Etats-Unis comptent plus de 2 137 000 cas et plus de 116 900 morts, soit plus de 649 cas et 35 morts pour 100 000 habitants. Au Brésil, on dénombre plus de 923 000 cas et 45 200 morts, soit plus de 437 cas et 21 morts pour 100 000 habitants.

Le confinement a montré son efficacité partout où il a été mis en place.Antoine Flahault, épidémiologisteà franceinfo


Si le confinement a bel et bien permis d'aplatir la courbe de l'épidémie, "plusieurs études montrent cependant qu'il n'y a pas de grande valeur ajoutée au confinement strict, autoritaire, à la chinoise, appliqué par les Français, les Espagnols et les Italiens, par rapport à un semi-confinement plus libéral, appliqué en Suisse, en Allemagne ou en Autriche par exemple", relève Antoine Flahault.

L'explication serait cette fois d'ordre culturel. "Il y a eu en Suisse, en Allemagne et en Autriche un autoconfinement, moins centralisé, plus discipliné, qui est venu des citoyens eux-mêmes", explique Patrick Pintus, pour qui "la réaction de la population est aussi importante pour lutter contre la progression d'une épidémie que la mesure de santé publique adoptée par les autorités".

Le confinement seul ne suffit pas

Si le confinement est efficace, il l'est encore plus lorsqu'il est associé à une politique de testing et de tracing poussée. "Les Allemands et les Suisses ont fait du testing et du tracing plus précocement et plus intensément que les Français", note Antoine Flahault. Et leurs bilans épidémiques sont bien meilleurs. La Suisse recense plus de 31 000 cas et plus de 1 600 morts, soit plus de 363 cas et plus de 19 morts pour 100 000 habitants. L'Allemagne dénombre 187 000 cas et 8 800 morts, soit un peu plus de 225 cas et 10 morts pour 100 000 habitants. La France, elle, déplore plus de 157 700 cas et plus de 29 500 morts, soit plus de 235 cas et 44 morts pour 100 000 habitants.

"Les modélisations disent qu'une politique de confinement généralisée marche moins bien qu'une politique de test, de contact tracing et d'isolement", remarque Patrick Pintus. Une étude pilotée par l'Ecole d'hygiène et de médecine tropicale de Londres, parue dans le Lancet* mi-juin, le confirme. D'après ces travaux, les stratégies de testing et de tracing réduisent plus fortement le taux de reproduction du virus que les tests de masse ou l'autoconfinement à eux seuls. Le dépistage massif de la population réduirait ainsi la transmission du virus de 2% à 5%. Avec l'autoconfinement des cas symptomatiques et la quarantaine, on passerait à une fourchette entre 29% et 37%, et, en y ajoutant le traçage des cas contacts, on atteindrait un effet allant de 47% à 64%. Reste une inconnue, souligne Antoine Flahault.
Le port du masque systématique et bien observé dans les circonstances de contact à risque, comme les transports en commun, et les mesures barrières, comme le lavage des mains, pourraient être beaucoup plus efficaces que ne l'envisagent les modèles actuels.Antoine Flahaut, épidémiologisteà franceinfo


Selon une étude internationale*, prépubliée fin avril, le port du masque pourrait avoir "un impact significatif" sur le cours de l'épidémie s'il était porté massivement. D'après les différents scénarios testés, le port du masque par au moins 80% de la population du Royaume-Uni, associé à la distanciation physique, se solderait par un bilan de 60 000 morts sur 500 jours. Un confinement, sans port du masque, qui durerait sur toute la période entraînerait 180 000 décès ; et le port du masque par seulement 50% de la population, associé à la distanciation physique, conduirait à 240 000 morts et ne permettrait pas de contenir l'épidémie (p. 6 du PDF). Des résultats qui demandent à être confirmés.

"Si on arrive à combiner un port du masque très respecté dans tous les lieux clos – les transports en commun, en particulier – et une stratégie de testing et de tracing de masse, espère Antoine Flahault, on parviendra peut-être à éviter un second confinement."

* lien en anglais

L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6002
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Re: Covid19

Message par Cyrano » 21 Juin 2020, 12:58

Quand j'ai couru poster mon p'tit article sur l'forum
Com-71 avait déjà tout publié.
Avec mon p'tit lien j'avais l'air d'un confiné, ma mère
Avec mon p'tit lien, j'avais l'air d'un confiné.

Le même:
https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... tor=AL-79-[article]-[connexe]
Cyrano
 
Message(s) : 1507
Inscription : 03 Fév 2004, 17:26

Re: Covid19

Message par LFuego » 22 Juin 2020, 04:55

com_71 a écrit :
Coronavirus : le confinement a-t-il vraiment été efficace contre l'épidémie de Covid-19 ?

Faute d'une politique massive de test et de traçage des cas dès le début de l'épidémie, le confinement a été nécessaire. Cette mesure radicale a permis de reprendre le contrôle de la crise sanitaire.

Benoît Zagdoun
France Télévisions

Mis à jour le 21/06/2020
[i]

Fallait-il vraiment confiner la France entière pour faire face à l'épidémie de coronavirus ?
Avatar de l’utilisateur
LFuego
 
Message(s) : 53
Inscription : 10 Fév 2020, 10:38

PrécédentSuivant

Retour vers Actualités internationales

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 21 invité(s)