En visite au Liban, ancienne colonie française, Le Drian s’est posé en donneur de leçons, conditionnant l’octroi d’éventuels prêts à des « réformes ». On sait ce que ce mot-là cache : coupes dans les budgets, suppression d’emplois dans la fonction publique, etc. Et ce, alors que ce pays, qui a accueilli sur son sol des millions de réfugiés de Syrie, connaît une situation catastrophique : inflation de 90 %, un tiers de la population au chômage, la moitié sous le seuil de pauvreté. L’impérialisme français, un des responsables du chaos politique et économique actuel du Moyen-Orient, a pour sa part dépassé le seuil du cynisme.
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