
Le départ d'Aristide ouvre une nouvelle période à Haïti. Après avoir tergiversé, tenté de trouver une solution avec l'opposition "démocratique" maintenant Aristide, La France d'abord, les Etats-Unis ensuite ont finalement laché Aristide. Le problème pour eux, c'est la chaos qui risque de s'établir dans le pays de manière durable.
En effet, il ne faut pas oublier que ceux qui ont fait partir Aristide, ce n'est pas l'opposition "responsable" mais des bandes armées qui soutenaient Aristide avant qu'elles ne se fachent avec le président haïtien. Ces "chimères", comme les appelle la population, faisaient régner la terreur, en particulier dans les bidonvilles, grace à des lumpens qui agressaient, voire tuaient, pour rien comme au temps des tontons macoutes. (Une partie des bandes armées de voyous est d'ailleurs restée fidèle à Aristide.)
Donc la rébellion est partie du nord, dans la ville de Gonaïve, où "l'armée cannibale", dirigée par Métayer, le frère de l'ancien chef assassiné probablement sur ordre d'Aristide. Le nord est la base des traffics de drogue. A ces voyous sont venus s'ajouter les gens de la dictature de Cedras qui s'étaient réfugié à Saint Domingue.
Tout cela pour dire que la population est actuellement coïncée. Elle n'a pas d'autre alternative que de se réorganiser, se regrouper. situation où la moindre erreur est mortelle. diffuser ouvertement un tract à cité soleil, le grand bidonville de Port au Prince et c'est l'assassinat probable, les chimères lavallas étant devenues encore plus dangereuses en ces jours où le pouvoir va leur échapper. Soutenir l'opposition, c'est soutenir la bourgeoisie haïtienne et les patrons affameurs (et ce n'est pas un mot en l'air).
Alors, la France et probablement les Etats-Unis vont envoyer de forces, non pour protéger la population, ce n'est pas leur problème, mais pour essayer de rétablir l'ordre . La population ne verra peut-être pas cette intervention d'un mauvais oeil, compte tenu de la peur que leurs inspirent les bandes armées. Pourtant, il n'est pas dit que ces mêmes bandes n'intègrent pas l'appareil d'Etat, l'impérialisme ayant besoin d'hommes de main plus aptes à mater les velleités de la population que leurs propres soldats.
En effet, il ne faut pas oublier que ceux qui ont fait partir Aristide, ce n'est pas l'opposition "responsable" mais des bandes armées qui soutenaient Aristide avant qu'elles ne se fachent avec le président haïtien. Ces "chimères", comme les appelle la population, faisaient régner la terreur, en particulier dans les bidonvilles, grace à des lumpens qui agressaient, voire tuaient, pour rien comme au temps des tontons macoutes. (Une partie des bandes armées de voyous est d'ailleurs restée fidèle à Aristide.)
Donc la rébellion est partie du nord, dans la ville de Gonaïve, où "l'armée cannibale", dirigée par Métayer, le frère de l'ancien chef assassiné probablement sur ordre d'Aristide. Le nord est la base des traffics de drogue. A ces voyous sont venus s'ajouter les gens de la dictature de Cedras qui s'étaient réfugié à Saint Domingue.
Tout cela pour dire que la population est actuellement coïncée. Elle n'a pas d'autre alternative que de se réorganiser, se regrouper. situation où la moindre erreur est mortelle. diffuser ouvertement un tract à cité soleil, le grand bidonville de Port au Prince et c'est l'assassinat probable, les chimères lavallas étant devenues encore plus dangereuses en ces jours où le pouvoir va leur échapper. Soutenir l'opposition, c'est soutenir la bourgeoisie haïtienne et les patrons affameurs (et ce n'est pas un mot en l'air).
Alors, la France et probablement les Etats-Unis vont envoyer de forces, non pour protéger la population, ce n'est pas leur problème, mais pour essayer de rétablir l'ordre . La population ne verra peut-être pas cette intervention d'un mauvais oeil, compte tenu de la peur que leurs inspirent les bandes armées. Pourtant, il n'est pas dit que ces mêmes bandes n'intègrent pas l'appareil d'Etat, l'impérialisme ayant besoin d'hommes de main plus aptes à mater les velleités de la population que leurs propres soldats.