Je voulais juste réagir à deux petits points:
Quand Valière dit:
a écrit :C'est juste mais il faut rajouter que la trahison de la SFIO a donné lieu à une scission de gauche alors qu'au PCF il n'y a eu que quelques vagues...
Je ne sais trop ce que tu entends par de "petites vagues", mais l'Algérie - plutôt les erreurs du PCF pendant la Révolution Nationale Algérienne - ont été parmi les bases de la critique du PCF d'abord interne, puis externe suite aux exclusion, par ceux qui allaient fonder le PCMLF dont l'organe tirait parfois à 30.000 exemplaires....
André Marty quant à lui, après son exclusion, rejoint en 55 ou 56 la Fédération Communiste Libértaire, qui subie une très forte repression du fait de son opposition à la guerre en Algérie...
Pendant toute la période ce sera tout de même une certaine lutte interne... En 54, au déclenchement des "événements" Duclos parle de l'Indépendance dans une déclaration, le 5.11. Le 8.11 ce mot disparaît (lire
là. En 56 des manifestations seront particulièrement violente, permettront parfois de libérer des jeunes militaires...
On sort de l'Algérie,
mais Artza a dit:
a écrit :Le PC depuis son départ du gouvernement provoqué contre son grès par les grévistes de Renault-Billancourt en 47 et son retour rendu impossible pour cause de guerre froide n'aspirait qu'à une chose rejoindre le melting pot des partis ordinaires de la bourgeoisie.
En 47, il y a certes la grève de Renault (c'est effectivement sur cette question que le PCF refuse de voter la cofniance au gouvernement, le 4 mai, le 5 les ministres PCF sont renvoyés), mais aussi le lancement de la guerre en Indochine et les massacres au Madagascar. Le PCF évoque ces point là à ce moment là... des débats ont lieu en interne, et c'est aussi une période ou le PCF fait une autocritique assez sévère au sein du Kominform...