(Evelyne @ mardi 15 février 2005 à 11:50 a écrit : (ianovka @ mardi 15 février 2005 à 11:40 a écrit : Il n'a jamais dit que vous niez l'extermination des juif. Le terme négacioniste ne s'applique pas uniquement à la shoa me semble-t-il. C'est le fait de nier quelque chose.
En l'occurance là il s'applique aux actions des alliés, donc pas de faux procès s'il vous plait.
charmante votre approche du vocabulaire !
Je vous conseille de vous documenter au plus vite sur la signification du mot négationnisme créé dans les années 80 dans un usage bien précis et je le répète cadré par la loi.
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/NegationnismeQuand enfin nous parlerons le même français, nous pourrons peut-être voir ce fil s'alléger de quelques posts déplacés et commencer une discussion de foond, dont je maintiens qu'elle n'est possible qu'avec préalable
Non, vous êtes aussi honnête et (donc?) imprécise dans ce post que dans vos travaux :
ce qui est "cadré par la loi" ce n'est pas le "mot négationnisme" c'est le négationnisme lui-même quand il s'applique au génocide commis par le régime national-socialiste allemand pendant la seconde guerre mondiale.
a écrit :
Loi du 23 mars 1995 tendant à réprimer la négation, la minimisation, la justification ou l'approbation du génocide commis par le régime national-socialiste allemand pendant la seconde guerre mondiale.
(MB, 30.03.95) et 7 mai 1999 (MB, 25.VI.99)
Article 1er
Est puni d'un emprisonnement de huit jours à un an et d'une amende de vingt-six à cinq mille francs quiconque, dans l'une des circonstances indiquées à l'article 444 du Code pénal, nie, minimise grossièrement, cherche à justifier ou approuve le génocide commis par le régime national-socialiste allemand pendant la seconde guerre mondiale.
Pour l'application de l'alinéa précédent, le terme génocide s'entend au sens de l'article 2 de la Convention internationale du 9 décembre 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Le condamné peut, en outre, être condamné à l'interdiction conformément à l'article 33 du Code pénal.
Art. 2.
En cas de condamnation du chef d'infraction à la présente loi il peut être ordonné l'insertion du jugement intégralement ou par extrait, dans un ou plusieurs journaux, et son affichage, aux frais du condamné.
Art. 3.
Sont applicables à la présente loi le Chapitre VII du livre premier du Code pénal et l'article 85 du même Code.
Art. 4.
Le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme, ainsi que toute association jouissant de la personnalité juridique depuis au moins cinq ans à la date des faits, et qui se propose, par ses statuts, de défendre les intérêts moraux et l'honneur de la résistance ou des déportés, peuvent ester en justice dans tous les litiges auxquels l'application de la présente loi pourrait donner lieu.
Le mot "négationnisme" est régulièrement utilisé dans d'autres contextes, le génocide arménien mais pas seulement. N'importe quelle recherche vous en convaincra mais est-ce votre problème ?
Alors, pour les autres quelques extraits :
a écrit :ref :
http://afcap.free.fr/genodice.phpLE GÉNOCIDE DES MALADES MENTAUX SOUS VICHY:
LE NEGATIONNISME FRANÇAIS La psychiatrie française dispose de ses lois propres, qui sont des lois d'exception. Ces lois sont contraires à la Constitution de 1958. Elles ne permettent pas de garantir la protection des libertés individuelles. Les contrôles n'existent que sur le papier, et les procédures légales sont massivement détournées ou ne sont pas appliquées. L'accès à un juge impartial pour être libérée ou obtenir réparation est souvent illusoire.
a écrit :
Randonnée sur la piste du Mont Ararat
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 04.11.04
Situé à l'intérieur du territoire turc depuis 1923, l'Ararat reste un symbole arménien pour toute la diaspora du peuple victime du génocide en 1915. Au musée de Van, une section consacrée au génocide en propose une lecture négationniste, à l'aide de livres sur la prétendue « falsification arménienne ».
Catherine Bédarida
La Turquie face au génocide arménien
LEMONDE.FR : ARTICLE PUBLIÉ LE 07.05.04
débat avec Yves Ternon, historien, spécialiste des crimes contre l'humanité, vendredi 7 mai.
Cyril : Les pratiques actuelles du gouvernement turc ont pour but de nier le génocide. Je pensais que les preuves du génocide étaient irréfutables. Sur quels axes jouent des historiens comme Weinstein ou Lewis pour réfuter un fait historique ?
Yves Ternon : Les preuves avancées sont irréfutables, en effet. Mais un certain nombre d'historiens occidentaux se posent en défenseurs politiques de la Turquie. Donc ils exigent toujours un supplément de preuves en dépit des travaux contemporains qui apportent régulièrement des preuves complémentaires. C'est pourquoi leur position est celle de négationnistes, dans la mesure où ils ne reconnaissent pas la validité des preuves avancées.