a écrit :T. B., mon prof d'histoire contemporaine à la fac d'histoire de nantes.
Co-rédacteur de la revue "Défense de l'occident".
Mis à pied pour thèse révisioniste, spécialisé sur l'allemagne nazie:
"Si Hitler avait attqué l'Angleterre en 36, il aurait vaincu. Hélas, on ne refait pas l'histoire."
:blink: ! Complètement puant ("hélas"...) et purement inexact :
("Général Emile Wanty" a écrit :Par ailleurs, le "bluff" allemand se révélait efficace.
Le 1er septembre 1939, le Haut Commandement français croit que l'armée allemande dispose déjà de 57 divisions d'active, 40 de réserve, 30 à 35 de Landwehr, 15 d'Ersatz, soit de 140 à 145 divisions, portées à 150 par la mobilisation. Conclusion : "l'armée allemande est prête".
En réalité : 103 divisions, soit 52 d'active, 16 de réserve, 21 de Landwehr, 14 d'Ersatz, dont près de la moitié non utilisables pour le combat en septembre 1939.
Le 2ème bureau français parle de divisions blindées de 500 chars et d'une masse de 4 000 à 5 000 chars. En réalité : 5 divisions blindées, théoriquement de 324 chars, et 4 divisions légères ayant chacune un bataillon de 72 chars, soit environ 2 000 chars.
Mais c'est en matière aérienne que l'opération a été la plus spectaculaire et la plus efficace. Il a fallu développer la Luftwaffe à un rythme effarant, mais il ne pouvait échapper à des esprits critiques qu'en partant d'un embryon de 2 500 spécialistes formés (1933), il était difficile, pour ne pas dire impossible, de créer une force aérienne sans lacunes. Or, en août 1939, le ministère de l'air français avançait le chiffre de 4 000 avions allemands de première ligne, 5 000 de réserve et 3 000 de transport, de liaison et d'école. Le général allemand Galland a dit : "Le bluff hitlérien fut alors magistral. Avec une escadrille de chasseurs Arado 68 qui n'étaient même pas armés, nous volions de terrain en terrain à travers l'Allemagne de l'ouest. A chaque aterrissage, on changeait vite, à coups de pinceaux, les numéros et les marques distinctives des appareils, et c'était une nouvelle escadrille qui arrivait sur le terrain suivant, en présence de toute la presse locale convoquée".
Ceci vaut pour 1939. En 1940 les Allemands auront largement augmenté leur force armée, mais sans parvenir à une supériorité écrasante par rapport aux Alliés ; c'est grâce à la surprise d'une méthode novatrice, la blitzkrieg, que la Wehrmacht provoquera l'effondrement que l'on sait. Les généraux allemands eux-mêmes estimaient que l'armée allemande ne serait pas prête avant 1941. La citation de Galland est particulièrement intéressante : elle date de la remilitarisation de la Sarre, donc justement de 1936. Remilitarisation faite sans forces blindées, et avec grande prudence, les troupes allemandes étaient prêtes à décamper avec armes et bagages si la France bougeait le petit doigt. Mais elle ne l'a pas bougé...
Dans un autre registre, presque aussi grave, vu sur le même forum :
a écrit :Je vais de te donner un exemple reellement effrayant.
Du vecu.
Profs stagiaire en IUFM
"- fais chier, je me suis planté dans mon explication des seuils intermediaires de gestion, ils (eleves) n'ont rien du comprendre.
- Oh, t'inquiete pas, moi j'ai un peu confondu en eco et je leur ai dit que Marx avait inventé le travail à la chaine. C'est pas grave, ils ne s'en apercevront pas..."
:blink: :blink: :wacko:
Voilà, c'était la minute "ne pas croire tout ce que racontent les profs" :dry:
