Ecologie et socialisme

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Proudhon » 09 Juin 2005, 11:40

Une information sur un nouveau livre (sous la direction de Michael Löwy) qui vient de paraître dans une nouvelle collection (dirigée par Michael Löwy et Jean-Paul Deléage) :

a écrit :
Vient de paraître


ÉCOLOGIE ET SOCIALISME

par Michael Löwy (coord.)

Philipe Corcuff, Andrew Feenberg, François Iselin, Joel Kovel, Pierre Rousset, Victor Wallis

160 pages, 16,50 euros
Editions Syllepse

69 rue des Rigoles, 75020 Paris
www.syllepse.net
Pour tout contact : [url=mailto:edition@syllepse.net]edition@syllepse.net[/url]


* Présentation du livre

Faire converger deux projets de transformation radicale de la société, l'écologie et le socialisme, dans la perspective historique d'un nouveau paradigme de civilisation, tel est l'enjeu de l'écosocialisme.

Les auteurs de cet ouvrage partagent une critique radicale du capitalisme moderne et l'aspiration à une alternative globale, à partir des idées et pratiques écologiques et socialistes.

Philippe Corcuff nous propose de réinterroger l’idéologie du progrès, qui reste encore la référence dominante dans la gauche traditionnelle. Joel Kovel critique la domination du capital qui conduit à une sorte d'«économisme» totalisant et l'appauvrissement des relations humaines. Andrew Feenberg nous invite dans le mouvement écologiste aux États-Unis et aux débats virulents qui l'animent sur la question de la surpopulation. François Iselin constate avec inquiétude qu'une partie du mouvement ouvrier des pays du Nord reste fascinée par un illusoire «développement des forces productives», enivrée par l'abondance apparente de biens marchandises et indifférente à la dette du désordre productiviste que devront payer les générations futures. Pierre Rousset montre la nécessité d’affronter le pouvoir économique, politique et idéologique des lobbies anti-écologiques, au service des grands pollueurs et prédateurs. Enfin, Victor Wallis et Michael Löwy défendent le choix du combat pour une écologie socialiste, pour la convergence et l'enrichissement mutuel du «rouge» et du «vert».

* Sommaire

Introduction. Pour une éthique écosocialiste, par Michael Löwy
Question écologiste et nouvelle politique d’émancipation, par Philippe Corcuff
Écologie et conscience de classe, par François Iselin
Le mouvement écologiste et la politique technologique, par Andrew Feenberg
Dialectique des écologies radicales, par Joel Kovel (traduit par Laurent Garrouste et Laurent Grouet)
Qu’est-ce que l’écosocialisme, par Michael Löwy
Se laisser questionner par l’enjeu écologique, par Pierre Rousset
Vers le socialisme écologique, par Victor Wallis (traduit par Laurent Garrouste)
Annexes : Manifeste écosocialiste international
        Principes et objectifs du Réseau écosocialiste du Brésil

* Les auteurs

Michael Löwy est directeur de recherches émérite au CNRS. Il est membre du comité de rédaction des revues Actuel Marx, ContreTemps, Écologie et Politique.
Philippe Corcuff est maître de conférences de science politique à l’Institut d’Études Politiques de Lyon, membre du Conseil Scientifique d’ATTAC.
Andrew Feenberg est professeur de philosophie de la technologie à la Simon Fraser University de Vancouver (Canada).
François Iselin est enseignant en architecture à l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Il est responsable de la rubrique «Écosocialisme» du magazine SolidaritéS, Genève.
Joel Kovel est professeur d’études sociales au Bard College (Etats-Unis) et rédacteur en chef de la revue Capitalism, Nature and Socialism.
Pierre Rousset a participé au Parlement européen à la commission «Environnement» pour le groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL).
Victor Wallis est professeur de science politique au Berklee College of Music de Boston (Etats-Unis). Il dirige la revue Socialism and Democracy (http://www.sdonline.org).


Ce livre paraît dans la nouvelle collection «Écologie & Politique» animée par Jean-Paul Deléage et Michael Löwy.

* Présentation de la collection

Notre espèce est devenue mortelle à échéance pensable du jour où a été construite l'arme nucléaire. Tel est le changement de perspective qui sépare le siècle en deux : avant et après Hiroshima. En ce début de 21e siècle, les questions écologiques ont désormais pris une dimension planétaire. Dans une biosphère aux dimensions finies, nous vivons dans des sociétés du risque majeur. Pour que l'argent produise toujours plus d'argent, et toujours plus vite, terres, cieux, eaux et espèces vivantes ont été délibérément sacrifiés à la logique dévorante de la marchandise. Quant aux humains, ils subissent massivement les maladies infligées par l'irresponsabilité de la civilisation capitaliste industrielle. Ou bien l'humanité sait changer d'ère, ou bien elle entrera en phase terminale à plus ou moins brève échéance. L'écologie politique saura-t-elle anticiper les changements nécessaires ?

Cette collection se propose de permettre d’exprimer tout à la fois notre appartenance à la nature, mais aussi les rapports sociaux injustes et les régulations politiques archaïques qui pèsent sur les humains et de contribuer par le livre au renouveau de la pensée critique dont est porteuse l'émergence multiforme de la pensée écologique. Elle apportera la plus grande attention au questionnement de l'universalité et de la puissance de la technoscience, à la réflexion politique, historique et anthropologique. Elle donnera pour cela une place éminente aux travaux originaux de langue française, sans pour autant négliger la traduction d'ouvrages importants émanant d'autres aires culturelles.
Proudhon
 
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Message par titi » 09 Juin 2005, 16:18

(txi @ Thursday 9 June 2005 à 15:14 a écrit :...abstienence sexuelle en moins...

et encore, chez certains, se rajoutent en plus le "horreur les asiatiques remplissent la planète" (vous savez, l'humanité est trop nombreuse...)
et pronent donc l'abstinence reproductrice (et donc sexuelle pour ceux fidèles au pape)


bon d'accord, je pousse le bouchon un peu loin, mais face a ces betises, que dire d'autre ?

a écrit :Philippe Corcuff nous propose de réinterroger l’idéologie du progrès, qui reste encore la référence dominante dans la gauche traditionnelle

dit comme ça, ça fait peur : il faut revenir sur les progrès de l'humanité ? en matière de santé, d'éducation, de connaissance scientifique ?

a écrit :Joel Kovel critique la domination du capital qui conduit à une sorte d'«économisme» totalisant et l'appauvrissement des relations humaines
encore des mots bien choisis pour éviter de dire (un comble quand on se dit écolo) que le capitalisme provoque gachis et destructions massives, au lieu de ça, tiens un nouveau mot, l'économisme totalisant !

a écrit :Andrew Feenberg nous invite dans le mouvement écologiste aux États-Unis et aux débats virulents qui l'animent sur la question de la surpopulation
ah ben tiens, c'est le début de mon post...

a écrit :François Iselin constate avec inquiétude qu'une partie du mouvement ouvrier des pays du Nord reste fascinée par un illusoire «développement des forces productives», enivrée par l'abondance apparente de biens marchandises et indifférente à la dette du désordre productiviste que devront payer les générations futures
abondance pour qui ? pour les auteurs de ce bouquin ? sans doute...

a écrit :Pierre Rousset montre la nécessité d’affronter le pouvoir économique, politique et idéologique des lobbies anti-écologiques, au service des grands pollueurs et prédateurs

oui, et aussi combattre les lobbies écologiques type vivendi, total ou monsanto qui, sous couvert d'écologie, nous servent leurs publicité et leurs valeurs "achetez moi pour sauver la planète"
mais les combattre vraiment, et pas comme le font les écolos en leur donnant du fric s'ils font "un peu plus propre que les autres" (vous savez cette idée incroyable de "bourse des droits de pollution")

a écrit :Victor Wallis et Michael Löwy défendent le choix du combat pour une écologie socialiste, pour la convergence et l'enrichissement mutuel du «rouge» et du «vert»
en l'occurence développer le vert pour empecher le rouge de réclamer des comptes aux capitalistes

sans moi
titi
 
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Message par Proudhon » 10 Juin 2005, 09:02

(titi @ jeudi 9 juin 2005 à 17:18 a écrit :en l'occurence développer le vert pour empecher le rouge de réclamer des comptes aux capitalistes


Est-il possible de critiquer sans caricaturer ainsi ? Est-ce envisageable de poser des questions sans être automatiquement renvoyé à l'Enfer de la Corruption au profit de la Bourgeoisie ? Les curés de l'Avant-Garde éclairée du Prolétariat ont-ils prévu un (tout petit) purgatoire pour ceux qui ont des doutes et des interrogations ? Où les sentences de "trahison" sont-telles automatiquement prononcées ? La discussion rationnellement argumentée est-elle renvoyée au Royaume de Dieu (le Communisme) ?

a écrit :sans moi


C'est comme tu le hais...


NI DIEUX, NI MAITRES!
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