(Jacquemart @ dimanche 7 septembre 2008 à 20:11 a écrit : C'est une parenthèse par rapport au sujet, mais :a écrit :Et on peut être amené de la même façon a défendre des revendications unifiantes européennes (sur un smic européen, sur les 35 h européennes) C'est ce qu'on apelle une "démarche de transition" dans les classiques trotskyste
Pas du tout. Une revendication "de transition", c'est une revendication qui amène les travailleurs qui s'en emparent vers la question de la prise du pouvoir. La "transition", elle est entre des revendications réformistes (qui peuvent être légitimes, là n'est pas la question) et l'insurrection ouvrière. Réclamer une augmentation de salaire, c'est souvent utile et légitime, mais ça n'est absolument pas une revendication "de transition".
Présenter toute revendication "unifiante" comme "de transition", donc "trotskyste", c'est raconter que n'importe quel pâté est un foie gras.
Comment penser qu'on puisse obtenir au niveau européen de telles revendications sans mettre la question du pouvoir a l'ordre du jour ? Evidemment, cela implique des mobilisations fortes, et convergentes ! Et comment mettre la question du pouvoir a l'ordre du jour sans mobilisations fortes et convergentes !
Peu importe, je pense qu'on est d'accord avec la question de savoir ce qu'on appelle "revendications de transitions" Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas de différence entre poser des revendications "transitoires" au niveau français ou au niveau européen. Sauf qu'elles sont plus difficiles au second niveau, qu'il n'y a aucune structure permanente au niveau européen du mouvement ouvrier, mais qu'elles sont largement plus décisive, d'un point de vue stratégique !