a écrit :
Tout d'abord, une remarque. En économie politique, depuis deux siècles, il n'a été élaboré en tout et pour tout que deux théories de la valeur, strictement incompatibles entre elles. La théorie de la valeur travail, initialement formulée par Smith, puis perfectionnée par Ricardo et Marx. C'est elle qui permet de démontrer l'existence de l'exploitation du travail humain dans l'économie capitaliste.
Tient... on a besoin de le démontrer ?
C'est un peu comme si on avait besoin d'inventer la théorie du chaos pour démontrer qu'il y a des orages sur terre et des papillons qui battent des ailes.
a écrit :
J'en arrive donc à mon (demi) étonnement : si k1maxim critique vertement la théorie de la valeur travail, ce qui est son droit le plus strict même si ses arguments ne sont pas particulièrement bouleversants, c'est manifestement qu'il en tient pour la théorie de la valeur utilité.
Non, ou alors tu me connais mieux que moi meme.
a écrit :
Or, se réclamer des anarchistes et contester l'existence de l'exploitation de l'homme par l'homme me paraît être une drôle de position.
Je ne me suis ni reclamé des anarchistes (j'ai mis dans mon profil que je les trouvait sympathiques... nuance), et je n'ai jamais contesté l'exploitation de l'homme par l'homme.
a écrit :
Alors, pour en revenir à la valeur-travail, on tourne et on retourne autour du pot de la marchandise reproductible. Je ne peux que répéter :
- le romanée étant un terroir strictement délimité et déjà entièrement consacré à la production de vin, on ne peut pas en augmenter la production, même par un investissement supplémentaire en travail. Ce qui n'est pas le cas du diamant, qui est une marchandise reproductible dont l'extraction peut être accrue au prix d'un travail supplémentaire (prospection de nouvelles mines, exploitation de filons moins riches ou plus difficiles d'accès).
la prospection de nouvelles mines ne veut pas dire qu'on en trouvera. Tu ne va pas me dire que le diamant n'est pas rare et que cette rareté n'influe pas sur la valeur d'échange.
a écrit :
- à propos des marchandises usées, Maxim se met à parler de leur valeur d'usage, alors que la discussion porte sur la valeur d'échange.
J'arrive pas a voir ce que j'ai écris, mais évidement c'est un lapsus.
a écrit :
Ce qu'on peut dire est très banal, et on aura quand même bien du mal à y trouver la réfutation de la théorie de la valeur travail. Un objet usé possède généralement une valeur d'échange inférieure au même objet neuf, tout simplement parce qu'il a demandé le même travail pour sa fabrication mais que sa valeur d'usage est jugée inférieure par les acheteurs.
Bein voila
a écrit :
- pour terminer, on nous demande le prix de la baguette de pain... J'informe donc mon interlocuteur (de bonne foi, ça va sans dire) qu'une baguette, selon sa qualité (c'est-à-dire, selon la quantité de travail dépensée pour la produire, elle et ses ingrédients) est globalement vendue de 50c à 1euro.
Donc ta réponse est qu'il n'y a pas de valeur d'échange immuable car tous les baguettes ne sont pas de qualité identiques.
Je me rends compte alors, qu'en excluant les marchandises non reproductible de l'étude de Marx, tu dois automatiquement en exclure toutes les marchandises dont un composant est directement ou indirectement un produit non reproductible.
Donc j'ai un peu peur que l'ensemble des marchandise sujet de l'étude soit quasiment vide...
a écrit :
Il est franchement rare de trouver des baguettes de pain à 1 centime ou à 1 million, hormis sur les courbes des économistes partisans de la théorie de la valeur-utilité .
(vers lesquels le coeur de Maxim balance vraisemblablement)
Si ces economistes prédisent ces prix la. ils se trompent certainement, car personnelement j'ai jamais vu de tels prix.
Pour info mon coeur ne balance pas.